Saint-Malo
Saint-Malo intra-muros
Blason de Saint-Malo
Blason Saint-Malo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine (sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Malo (chef-lieu)
Canton Saint-Malo Nord (chef-lieu)
Saint-Malo Sud (chef-lieu)
Intercommunalité Saint-Malo agglomération
Maire
Mandat René Couanau (DVD)
2008-2014
Code postal 35400
Code commune 35288
Démographie
Gentilé Malouin
Population
municipale 45 201 hab. (2011)
Densité 1 236 hab./km2
Population
aire urbaine 81 962 hab. (2008)
Saint-Malo est une commune française située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine.
Ses habitants, les Malouins et les Malouines étaient 46 342 en 2010.
Saint-Malo - au passé multiséculaire et souvent haut en couleur - n'en est pas moins solidement ancrée au xxie siècle ainsi qu'en témoigne le dynamisme de son économie.
Traditionnellement sa principale activité est axée sur la mer, Saint-Malo est ainsi le premier port de la côte nord de Bretagne mêlant plaisance, pêche, commerce et voyageurs internationaux.
Le tourisme bien que venant en seconde position en termes de revenus, n'en est pas moins très développé : la Cité historique (l'intra-muros) est une des plus visitées de Bretagne.
En 2010, un sondage publié par le site TripAdvisor la classait en première position des destinations préférées des Européens en France.
Géographie
Situation
La commune de Saint-Malo est située sur le littoral de la Manche et sur la rive droite de l'estuaire de la Rance, à 18 km au nord de Dinan, à 75 km au nord de Rennes, et à 404 km de Paris.
Saint-Malo constitue la partie nord-ouest du Clos-Poulet, une large presqu'île délimitée par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf.
À l'extrémité nord-est du Clos-Poulet, se trouve Cancale, qui regarde vers la baie du Mont-Saint-Michel.
Le littoral du Clos-Poulet fait partie de la Côte d'Émeraude, qui s'étend de Cancale au cap Fréhel.
Les communes limitrophes de Saint-Malo sont, à l'est, Saint-Coulomb et Saint-Méloir-des-Ondes, au sud, Saint-Jouan-des-Guérets, à l'ouest, sur la rive gauche de la Rance, Dinard, La Richardais et Pleurtuit.
L'actuelle commune de Saint-Malo résulte de la fusion de 1967 de l’ancienne commune de Saint-Malo (quartiers de Rocabey, la gare, Marville, Courtoisville, la Découverte) avec celles de Paramé et Saint-Servan.
Relief
Le site originel de l’agglomération malouine, sont les îlots rocheux de la Cité (altitude 30 m), relié par le tombolo de Solidor à Saint-Servan et où s’était installée l’antique Alet (de la dénomination ancienne Aleto signalée par la Notitia Dignitatum ou Notice des Dignités Impériales, manuscrit du premier quart du ve siècle) et de Canalchius - du vieux gaulois Canalch (altitude 13,80) au nord - devenu au fil du temps le Saint-Malo intra-muros.
Le Fort national peut se visiter et il est accessible à marée basse.
C'est sur celui-ci, entouré des îlots du Grand Bé, du Petit Bé et du Fort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, de Cézembre et de la Conchée dans la rade constellée de multiples rochers que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow - Malo ou Maclou (orthographe variant), le futur saint-Malo.
Au xiie siècle l’évêque Jean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts.
Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor .
Château du Petit Bé vu depuis l'île du Grand Bé.
Reliée aux falaises de Paramé par un cordon dunaire bordé d’une plage longue de quatre kilomètres s'étendant jusqu’à celle du Minihic en Rothéneuf (cordon renforcé par une digue et loti en villas à la fin du xixe siècle), ce tombolo protégeait une baie intérieure battue par les marées permettant ainsi la création du port.
Les endiguements progressifs depuis le xviiie siècle permirent l’extension de quartiers à partir de la gare au xixe siècle.
L’urbanisation s’est poursuivie depuis les années 1960 sur les plateaux de Paramé à l’est et de Saint-Servan au sud.
Les trois villes ont été réunies en 1967 et l’agglomération s’étend ainsi jusqu’à la pointe de la Varde et au Havre de Rothéneuf au nord-est et le long de la ria de la Rance au sud.
Le littoral maritime, d'une dizaine de kilomètres, est formé d'ensembles rocheux entrecoupés de plages à l'est de la pointe de la Varde (secteurs du Pont, de Minihic, de Rothéneuf et de la Guimorais) et d'une longue plage entre la base de la pointe de la Varde et la Cité historique (plage longée par la digue de Rochebonne).
Le premier franchissement de la Rance est assuré par le barrage de l'usine marémotrice de la Rance entre Saint-Malo (quartier de la Briantais) et Dinard.
Le site du centre ville avec la Cité historique (le vieux Saint-Malo), la Cité (ancien Alet) et le port est formé par un littoral complexe, avec de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, des tombolos sous-marins, visibles aux marées basses de vives eaux, par des îles ou îlots dont beaucoup ont été fortifiés aux xviie et xviiie siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'île du Fort National).
Histoire géologique
La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye au sud et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709, le rocher sert donc de fondation.
Les murs de construction traditionnelle en moellons en suivront par la suite le tracé.
Les marées à Saint-Malo
Plage de l'Éventail vue des remparts, recouverte par une marée de coefficient 106.
Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe.
Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.
Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique.
C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit sur l'estuaire de la Rance, en amont de l'intra-muros de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du mont Saint-Michel) au début des années 1960.
La chaussée du Sillon par une marée de coefficient 106
La prudence est de rigueur en bord de mer.
Avant de s'aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer (horaires des marées disponibles dans les offices de tourisme).
Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants imposent un surcroît de précautions.
Les risques d'être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels.
Une signalisation spécifique et des bouées de sauvetage ont été installées tout au long de la chaussée du Sillon.
Flore et faune
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles).
On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) .
De nombreux parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la ville accueillent des espèces riches et variées comme à la roseraie Sainte Anne qui accueille un rosier datant de 1797 (la cuisse de nymphe).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Macloviensem en 11628, puis Saent Mallou en 1282, Saint Malou en 1287, Saint Malou en 1294, Saint Malo en 1304.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Saint-, dont le second élément -Malo se réfère à un saint connu autrement sous le nom de Maclovius.
Durant la Révolution, la commune est rebaptisée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire, puis Mont-Mamet.
En gallo la commune se nomme Saent-Malo et en breton Sant-Maloù.
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
Quatre anciennes communes ont été absorbées par Saint-Malo et reste présent dans la toponymie locale : Saint-Servan (souvent dit Saint-Servan-sur-Mer), Paramé, Rothéneuf, Saint-Ideuc.
Le nom du Clos-Poulet vient de « Pou-Alet », du latin pagus Alet (« le pays d'Alet »).
Histoire
Carte de Saint-Malo probablement du xviiie siècle.
Préhistoire et Antiquité
Article détaillé : Histoire de Saint-Malo.
L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise: Les Coriosolites occupent en premier les lieux.
Sous l'influence romaine, la ville de Corseul (dans les terres) se développe aux dépens de la cité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin du iiie siècle les Romains choisissent de le fortifier.
À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.
Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord.
C'est ensuite que saint Malo, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541.
Moyen Âge
Alet continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie.
Au milieu de xiie siècle, le siège épiscopal d'Alet est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo.
Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Alet.
Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre la Bretagne et le royaume de France.
Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement à la France de 1395 à 1415, restituée au duc de Bretagne de 1415 à 1488, puis à nouveau intégrée à la France en 1488.
Époque moderne
Entre le 11/03/1590 et 5/12/1594 elle se proclame république (République de Saint-Malo) - revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France.
Malouinière de la Chipaudière - vue du jardin 4.JPG
C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement.
Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville.
Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf.
D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand.
Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées Malouinières.
L'essor de Saint-Malo est affecté par la Révolution française qui ne l'épargne pas.
L'épisode le plus dramatique fut la fusillade dans les dunes du Talard de 60 "contre-révolutionnaires" de l'armée vendéenne en décembre 1793.
Le plus jeune avait 16 ans, le plus âgé 19.
La pêche errante , la Grande Pêche, sur les bancs de Terre-Neuve se développe.
Le tourisme balnéaire commence très tôt (1838 1er établissement de bains) ainsi que le tourisme littéraire et artistique avec la mise en place du tombeau de Chateaubriand sur l’îlot du Grand Bé, 10 ans avant la mort de l’écrivain.
Époque contemporaine
Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo est particulièrement touchée lors du débarquement des Alliés.
Ces derniers mal renseignés sur les effectifs de la garnison locale, bombardent massivement le centre historique de la ville en 1944.
La ville est dévastée à 80 % par des bombes incendiaires.
Sa reconstruction se fera dans un style "historicisant" mais non "à l'identique" : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace.
Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices durent adopter le style ancien.
Quelques constructions en nombre limités , mais indispensables, purent faire l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées , numérotées et remployées.
Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance.
Articles connexes : Pont roulant de Saint-Malo à Saint-Servan et la reconstruction de Saint-Malo.
Saint-Malo et Saint-Servan furent reliés, de 1873 à 1922, par un Pont roulant marin
Des soldats américains tirant avec un canon M1 sur un blockhaus de l'île du Grand Bé tenu par la Wehrmacht, 1944.
Locomotive déraillée près de Saint-Malo
Tourelles bindées avec les impacts d'obus à la cité d'Aleth
Bombardement du Gand-Bé par des Libérators de la 8e Air Force
Devises
Les devises sont traditionnellement associées aux armoiries
« Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève - est très incertaine
Ni Français, ni Breton, Malouin suis n’est pas une devise mais un simple dicton -lequel ne correspond à aucune arme connue et est issu de la devise "Malouin suis" utilisée pendant la période autonomiste (1590-94)
"Semper fidelis" est la seule devise officielle qui vaille - symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous forme de mouchetures d’hermines ).
Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants
Quartier maritime
Saint-Malo est un quartier maritime dont le code est : SM.
Héraldique
Blason de la ville de Saint-Malo, redessiné en 1949 par Robert Louis
« De gueules à la herse d’or mouvant de la pointe, sommé d’une hermine passante d’argent, lampassée de sable, accolée, bouclée d’or et cravatée d’hermine" L'hermine, symbole des remparts, marche sur la herse, symbole de la ville.
Quant à la présence du dogue dans les armoiries - ces chiens qu'on lâchait le soir sur la grève, pour préserver la ville des pillages de navires et ce jusqu'en 1770 : Seul Guy Le Borgne indique en 1667 dans son Armorial breton « d’argent à un dogue de gueules » mais dès sa période autonomiste de 1590-94, la ville de Saint-Malo a fait usage d’un blason avec une hermine.
Ce dernier fut confirmé en 1615 par le roi Louis XIII et en 1696 dans l’Armorial général d’Hozier. On peut donc douter que le blason à dogue ait été celui de Saint-Malo.
Le pavillon bleu à croix blanche était celui de la marine marchande française.
On y a ajouté un quartier rouge avec l'hermine marchant vers la gauche pour personnaliser les navires de Saint-Malo.
Il n’y a pas de pavillon propre aux corsaires malouins mais un pavillon propre aux navires enregistrés à l’Amirauté de Saint-Malo.
Existant dès le xviiie siècle, le corsaire en cas d’attaque devait arborer que celui-ci: Pavillon du roi sous l'Ancien Régime ou le drapeau national tricolore à partir de la Révolution.
Lieux et monuments
plaque commémorative sur la maison de Robert Surcouf
Saint-Malo abrite 83 monuments historiques et 169 bâtiments inventoriés .
Les plus connus (les plus emblématiques, selon la formule consacrée), sont situés dans la Cité historique :
La cathédrale Saint-Vincent
Le Château de Saint-Malo
Les Remparts de Saint-Malo.
Cité historique de Saint-Malo
Ville et remparts depuis le Grand Bé
Vue de la ville fortifiée du sud-ouest
Statue de Surcouf, par Alfred Caravaniez (fin xixe siècle.
Le château de Saint-Malo qui abrite aujourd'hui la mairie.
L'intra muros de Saint-Malo
Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo.
Ces remparts ceignent entièrement la ville et on peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.
Le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie, a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé par Siméon Garangeau, disciple de Vauban.
Par ailleurs son donjon abrite actuellement le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare - au sud-est de la porte Saint-Vincent- par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.
Au centre de la Cité historique se dresse la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse, repérable à son clocher dominant les toits.
Sur le tour des remparts - mais au aussi dans la ville - on trouve disséminées les statues de Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf , Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais.
Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la Cité historique, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.
Saint-Servan
Article détaillé : Saint-Servan.
La tour Solidor, qui abrite le Musée international du long-cours cap-hornier ;
L'ancienne cathédrale Saint-Pierre d'Alet (en ruines) ;
Vestiges de murs gallo-romains d'Alet ;
La base allemande de la Cité qui abrite le mémorial 39/45, lieu de mémoire consacré aux fortifications dressées par l'armée allemande et à la libération de la ville ;
Le fort de la Cité et son ancien corps de douaniers donnant sur le chemin de la Corderie, face à la tour Solidor et à l’estuaire de la Rance ;
Les fresques de Geoffroy Dauvergne : réalisées dans le cadre du 1 % artistique ; façade de l'église Saint-Jean-l'Évangéliste et dans trois écoles : Cité, Bel-Air, Petit-Trianon toutes aujourd'hui recouvertes de toile de verre.
Après des démarches de l'Association les Amis du peintre Geoffroy Dauvergne, la municipalité a lancé en décembre 2012 une offre de marché public pour la restauration de l'ensemble de ces fresques qui sera confiée au restaurateur d'art Alain Plesse.
Démarrage du premier chantier le 25 avril 2013.
la fresque de André-Alet Masson à l'école de Bellevue.
Commune de Saint-Malo
Les rochers sculptés de Rothéneuf.
Le manoir de Jacques Cartier, près de Rothéneuf.
L'île de Cézembre, accessible par bateau depuis Saint-Malo.
Le grand aquarium Saint-Malo, avec son anneau à requins, situé aux abords de la ville.
C'est le second établissement touristique privé le plus visité de Bretagne.
Le labyrinthe des corsaires dans le quartier de Quelmer non loin du barrage de la Rance.
Distinctions
Saint-Malo est :
Ville fleurie quatre fleurs en 1987.
Prix national de l’arbre en 1992.
Prix national de mise en valeur du patrimoine historique en 1995.
Grand prix national en 1999, 2002 et 2005.
Station Nautique 4 étoiles (décernées par France Station Nautique)
Personnalités liées à Saint-Malo
Saint Aaron (vie siècle), ermite.
Saint Brendan (c.484- c.571), missionnaire et navigateur, maître de Saint Malo
Saint Malo (vie siècle), ermite et premier évêque d'Alet.
Bienheureux saint Jean dit de la Grille (ou Jean de Châtillon) (1098-1163), évêque d'Alet et premier évêque de Saint-Malo.
Josselin de Rohan, (c. 1320-1388), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le duc Jean IV de Bretagne à propos de la juridiction temporelle sur la ville, il confie le sort de la ville au pape Urbain VI qui la confie au roi Charles VI.
Guillaume de Montfort, (fin xive siècle - 1432), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le duc Jean V pour la juridiction temporelle de Saint-Malo, il est fait cardinal en janvier 1432.
Pierre de Rieux (1389-1439), gouverneur de Saint-Malo et maréchal de France.
Guillaume Briçonnet (1445-1514), évêque de Saint-Malo, ministre de Charles VIII et cardinal.
Denis Briçonnet(1473-1535), évêque de Saint-Malo, fils du précédent, artisan de la réforme de l'Église.
Jacques Cartier (1491-1557), découvreur et explorateur du Canada (Nouvelle-France).
François Gravé sieur du Pont (1560-1629), marchand, navigateur et explorateur du Canada (Nouvelle-France).
Le père François Nepveu (1639-1708), jésuite et écrivain français.
Jean Magon de la Lande (1641-1709), corsaire, armateur et négociant.
Siméon Garangeau (1647-1741), officier, architecte et ingénieur du roi.
Noël Danycan de l'Epine (1651-1731), corsaire, armateur et négociant.
Jacques Gouin de Beauchêne (1652-1730), navigateur et découvreur des Mers du Sud (Malouines).
Pierre Perrée du Coudray de la Villestreux (1656-17??), corsaire, armateur et navigateur, découvreur des Mers du Sud.
Phillip Walsh (1666-1708), corsaire et armateur.
Guillaume Dufresne d'Arsel (1668-17??), capitaine, navigateur, colonisateur de l'île Maurice et introducteur du café aux Mascareignes.
Jean Serré de Rieux (Saint-Malo, 1668 - Versailles, 1747) (alias [Jean-]François-Joseph de Seré, Sgr de Rieux, près de Tillé, Oise), parlementaire parisien, poète, grand amateur de musique [réf. nécessaire].
René Duguay-Trouin (1673-1736), corsaire, Lieutenant-Général de la Marine sous Louis XIV.
François-Auguste Magon de la Lande (1679-1761), négociant, armateur, navigateur et corsaire.
Nicolas-Charles-Joseph Trublet (1697-1770), homme d'église et moraliste, rival de Voltaire.
Pierre Louis Maupertuis (1698-1759), mathématicien et astronome.
Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais (1699-1753), navigateur et administrateur des Mascareignes, fondateur de Port-Louis.
Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier (1705-1786), navigateur et explorateur (île Bouvet).
Julien Offray de La Mettrie (1709-1751), médecin et philosophe.
Mathieu Loyson de La Rondinière (1710- 1773), corsaire et armateur.
Jacques Yves Blondela de Taisy (1713-1788), corsaire.
Antoine-Jean-Marie Thévenard (1733-1815, officier de marine et ministre de la marine de Louis XVI, sénateur et comte d'Empire.
Vincent de Gournay (1712-1759), négociant et économiste.
Marc-Joseph Marion du Fresne (ou Marion-Dufresne) (1724-1772), navigateur et explorateur (île Marion).
François Chenard de la Giraudais(1727-1776), navigateur et explorateur.
Pierre-Joseph de Clorivière (1735-1820), jésuite, organisateur de la ré-introduction de la Compagnie de Jésus en France.
Pierre-Jacques Meslé de Grandclos (1728-1806), armateur et négociant.
Joseph Quesnel (1746-1809), poète.
Bernard Thomas Tréhouart (1754-1804), armateur et maire de la ville.
André Désilles (1767-1791), officier lors de la Révolution.
Jean-Marie Dutertre (1768-1811), corsaire.
François-René de Chateaubriand (1768-1848), écrivain, diplomate.
François Broussais (1772-1838), médecin.
Robert Surcouf (1773-1827), marin, armateur, corsaire.
Pierre-Louis-Auguste Ferron (1777-1842), homme politique, ministre des Affaires étrangères sous la Restauration
Jean Marie Robert de La Mennais (1780-1860), prêtre, fondateur d'un institut de frères enseignants.
Félicité Robert de Lamennais (1782-1854), prêtre, philosophe et écrivain
Jeanne Jugan (1792-1879), religieuse ayant fondé la congrégation des Petites sœurs des pauvres à Saint-Servan, canonisée en 2009.
Jean-Marie Duhamel (1797-1872), mathématicien et physicien.
Hippolyte de la Morvonais (1802-1853), poète.
Auguste-Léopold Protet (1808-1862), officier de marine et fondateur de la ville de Dakar.
Louis Jean Noël Duveau (1818-1867), artiste peintre.
Henri Arondel (1827-1900), artiste peintre et conseiller municipal.
Eugène Hawke (1830-1914), architecte.
Edouard Riou (1833-1900), illustrateur.
Adolphe Julien Fouéré (1839-1910), prêtre, sculpteur des rochers sculptés de Rothéneuf.
Louis Duchesne (1843-1922), prêtre, historien, membre de l'Académie Française.
Eugène Lawrence Vail (1857-1934), artiste peintre.
Ferdinand-Jean-Jacques de Bon (1861-1923), amiral, chef d'État-major de la marine durant la Première Guerre mondiale.
Olivier-François Ameline (1862-1935), industriel et parlementaire.
Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin, navigateur et explorateur.
Charles Guernier (1870-1943), homme politique.
Joseph Huet (1875-1917), capitaine au long cours.
Louis Aubert (1877-1968), compositeur.
Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation.
Alexandre Miniac (1885-1963), architecte.
Théophile Briant (1891-1956), poète.
Georges Revers (1891-1974), Général d'armée, chef de l'O.R.A. en 1943.
Joseph Pouliquen (1897-1988), héros de la France Libre, créateur de l'escadrille Normandie-Niémen.
Guy La Chambre (1898-1975), homme politique, maire de la ville de 1947 à 1965, ministre de la IIIe et de la IVe Républiques
Suzy Solidor (1900-1983), chanteuse.
Alain Cuny (1908 - 1994), acteur.
André-Aleth Masson (1919-2009), céramiste, sculpteur, peintre et graveur.
Geoffroy Dauvergne (1922-1977), artiste peintre, fresquiste inhumé au cimetière du Rosais.
Daniel Gélin (1921-2003), acteur.
Jacques Villeglé (né en 1926), affichiste, plasticien.
Pierre Kériec (né en 1935 à Saint-Malo), auteur de théâtre et de nouvelles.
Bob Escoffier (né en 1949), skipper/navigateur et chef d'entreprise.
Franck-Yves Escoffier (né en 1957), skipper/navigateur.
Yvan Salomone (né en 1957 à Saint-Malo), artiste.
Jean-Charles Kraehn (né en 1955), dessinateur et scénariste de B.D.
Jacques Habert (né en 1960 à Saint-Malo), évêque de Séez.
Olivier Adam (né en 1974), romancier.
Servane Escoffier (née en 1981), skipper/navigatrice.
Galerie
La tour Solidor, à Saint-Servan
Sur les remparts de Saint-Malo
Plage du Môle et Petit Bé
Plage du Môle à marée basse
Fort National
Saint-Malo vu de mer
Tour du marégraphe de la Rance
Château du Petit Bé vu depuis l'île du Grand Bé.
Plage du Bonsecours et sa piscine d'eau de mer.
Vue de Saint-Malo intra-muros depuis le Fort national.