Roses de l'amitié
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Roses de l'amitié

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 Département de la Seine Maritime

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Romy50300
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Romy50300


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MessageSujet: Département de la Seine Maritime   Département de la Seine Maritime Icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 9:21

Honfleur

Département de la Seine Maritime 800px610

Le Vieux Bassin


Administration
Pays France
Région Basse-Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Canton Honfleur (chef-lieu)
Code commune 14333
Code postal 14600
Maire
Mandat en cours Michel Lamarre
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Honfleur
Population 8 163 hab. (2009)
Densité 597 hab./km2
Aire urbaine 17 051 hab. (2009)
Gentilé Honfleurais










Honfleur est une commune portuaire normande (département du Calvados) située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.

Elle est peuplée de 8 163 habitants (les Honfleurais).

Elle est surtout connue pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont notamment Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste.

La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.




Géographie



Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine dans le pays d'Auge.

Elle se trouve géologiquement à la limite des formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est.


Département de la Seine Maritime 721px-10

Georges Seurat, Honfleur, un soir, embouchure de la Seine (1886), Museum of Modern Art, New York



Toponymie

[url=https://servimg.com/view/14382064/14084]



Le nom de la localité est attesté sous les formes Hunefleth en 1025 ; Hunefloth vers 1062 ; Honneflo en 1198 ; Honflue en 1246 ; Honnefleu, encore au XVIIIe siècle.

Le prononciation traditionnelle est [χonfieu] avec HR- initial fortement expiré.

L'appellatif fleur, jadis fleu est assez commun en Normandie sous forme de terminaison (cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et La Gerfleur).

Son sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire la rivière de Lestre, actuelle commune du Cotentin.

L'origine du terme fleu est discutée : norroise pour les uns, anglo-scandinave pour les autres et enfin anglo-saxonne pour les derniers.

Dans le nom de Barfleur qui est plus riche en formes anciennes, -fleur est attesté successivement sous les formes : -flueth en 1066 - 77 ; -floth en 1081 - 1087 ; -fluet au XIIe siècle ; -flo en 1160 - 1174 ; -flet en 1200 ; -flue en 1227 ; -flu en 1359 ; puis -fleu, etc.

Le vieux norrois flóð « flux, marée, flot » (cf. islandais flóð, anglais flood, même sens) convient assez mal sur le plan phonétique et sémantique, même s'il s'est hypothétiquement croisé avec flói « fleuve qui se jette dans la mer ».

Phonétiquement, cela n'explique pas les formes anciennes en -flet, -fluet, -fleth que l'on retrouve aussi pour les autres noms en -fleur.

Quant au vieil anglais flōd « flux, marée, flot » ( > anglais flood, même sens), il ne se justifie pas davantage pour des raisons analogues.

On doit sans doute leur préférer le vieil anglais flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet) qui convient mieux, tant sur le plan phonétique que sur le plan sémantique.

En effet, seule la diphtongue assez instable de l'anglo-saxon peut expliquer le flottement entre les formes flueth / fleth / floth au XIe siècle.

À partir du XIIIe siècle, l'évolution en -flo / -flue, puis -fleu au XVe siècle va engendrer une confusion avec la prononciation dialectale du mot fleur , d'où cette réécriture « officielle » en -fleur.

On constate, comme pour d'autres appellatifs et toponymes de Normandie, une analogie avec les noms de lieux anglo-scandinaves d'Angleterre (Yorkshire notamment) qui se terminent par -fleet : Adingfleet, Marfleet, Ousefleet, etc.

L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Huna ou vieux norrois Húni (variante Húnn) que l'on retrouve probablement à La Rivière-Saint-Sauveur (commune contiguë à Honfleur) dans le nom de Honnaville, homonyme du hameau de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.

Une autre explication a été proposée pour l'élément Hon-, c'est-à-dire l'étymon vieux norrois horn « corne », d'où également « coin », « angle », et donc pour Honfleur le sens hypothétique de « la rivière du tournant ».

Il est vrai que la rivière de Claire fait un angle de 90° degrés à l'embouchure de la Seine.

Cependant, cette interprétation se heurte à une difficulté de taille : aucune attestation ancienne ne la confirme, ni la présence d'un [r], ni d'un [n] géminé (du moins avant le XIIIe siècle), trace de son assimilation.

Elle diffèrerait en cela des autres toponymes d'origine scandinave comportant un [r] devant [n], tel que Barneville par exemple .

De plus, un élément semblable peut souvent être reconnu dans deux toponymes contigus, ce qui suggère une relation entre les deux : ainsi Honfleur peut être associé à Honnaville, tout comme Crémanfleur l'est à Crémanville ou encore Barfleur à Barbeville.

Ce genre de relation se retrouve par ailleurs fréquemment dans la toponymie normande : Muneville-sur-Mer (Manche, Mulevilla s. d., Mulleville 1349, toponyme en -ville basé sur le nom de personne norrois Muli) et le ruisseau le Mulambec qui arrose la commune.

En revanche, l'association d'un appellatif vieux norrois avec l'élément -ville est très rare, voire douteuse.

La ressemblance avec le nom de la Baie de Húnaflói en Islande est sans doute fortuite.

Le gentilé des habitants de Honfleur : les « Honfleurais » n'est donc pas étymologique, alors que l'on nomme les habitants de Barfleur le plus souvent les « Barflotais ».




histoire


Département de la Seine Maritime 400px-10


La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard III, duc de Normandie, en 1027.

Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre.

Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du Royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans.

Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire.

cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. Honfleur fut cependant prise et occupée par le roi d'Angleterre en 1357, puis à nouveau de 1419 à 1450.

En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les anglais eurent quitté la Normandie suite à la défaite de Formigny.

Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines.

Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de religion dans la seconde partie du XVIe siècle.

La ville est prise par Henri IV au début de 1590.

Dans le même temps la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes, avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du Roi de France en 1506.

Ces nombreuses expéditions feront du port, un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608.

Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet s'illustrera dans la guerre de course.

À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France.

Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert.

Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684, que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville.

Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux.

D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard.

La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du nord de l'Europe.

Cet essor fut pourtant limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore aujourd'hui.

Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge.

Honfleur a été libéré le 25 août 1944 par l'armée belge (brigade Piron).


La ville n'aura subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale et compte parmi les rares cités normandes dans ce cas.



Héraldique



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Les armes de la commune de Honfleur se blasonnent ainsi :





De gueules à la tour donjonnée d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.


Administration


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Une rue de Honfleur.





En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (159 habitants en 2007), qui dispose depuis lors du statut de commune associée.

Liste des maires Période Identité Étiquette Qualité


1995 en cours Michel Lamarre DVDConseiller général
1971 1995 Marcel Liabastre DVD Conseiller Général
1947 1971 Maurice Delange - -
1944 1947 Albert Patin - -


Liste des maires avant 1944

Liste des maires de 1790 à 1944 Période Identité Étiquette Qualité

1933 1944 Edmond Duchesne IPAS
1929 Georges Brehier
1929 Joseph Rault
1926 1929 Georges Brodelet
1925 1926 Georges Chesneau
1921 1925 Léon Gosselin
1919 1921 Carl Ullern
1917 1919 Georges Chesneau (Adjoint faisant fonction)
1907 1917 Louis Baudry
1905 1907 Alphonse Dufay
1904 1905 Gustave Blanchet
1899 1904 Julien Noël du Tilly
1889 1899 Henri Carolin Butel
1879 1884 Félix Chasle
1851 1879 Alfred Luard
1849 1851 Olivier Lecarpentier
1848 1849 Mathias Ullern
1835 1846 Jacques Lachevre
1830 1835 Olivier Lecarpentier
1821 1830 Gentien Lechevallier-Lejumel
1800 1821 Michel Lion-Dumontry
1799 1800 Auguste Demanget
1798 Nicolas Mascot
1796 1798 Michel Lion-Dumontry
1795 Frédéric Héroult
1793 1795 Michel Lion-Dumontry
1793 Mallet
1790 1792 Joseph Cachin




Le conseil municipal est composé de 29 membres dont le maire et six adjoints.

L'un de ces conseillers représente la commune associée de Vasouy et en est le maire délégué.



Patrimoine





Article détaillé : Liste des monuments historiques de Honfleur.


La commune compte 57 monuments historiques, parmi lesquels :

Église Sainte-Catherine



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Clocher de l'église Sainte-Catherine de Honfleur






L'église Sainte-Catherine a été classée monument historique par liste de 1875.



Article détaillé : Église Sainte-Catherine de Honfleur.




Église Saint-Étienne





L'église Saint-Étienne a été classée monument historique par arrêté du 28 septembre 1932.

Ancienne église paroissiale de style gothique, en partie des XIVe et XVe siècles.

C'est la plus ancienne de la cité.

Elle est construite en pierre calcaire crayeuse avec silex et en pierre de Caen, la ville de Honfleur étant située à la limite de ces deux types de formations calcaires.

Le clocher est recouvert d'un essentage en bois de châtaignier.

De nos jours, elle abrite le musée de la Marine.



Église Saint-Léonard



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Saint-Léonard vu du Mont-Joli





L'église Saint-Léonard a été classée monument historique par arrêté du 15 janvier 1980.



Article détaillé : Église Saint-Léonard de Honfleur.



Greniers à sel





Deux greniers subsistent sur les trois d'origine, l'un ayant été détruit par un incendie.

Ces deux édifices contenaient 10 000 tonnes de sel, destinées à conserver le poisson de ce port de pêche important.

Elles furent construites au XVIIe siècle, après que les habitants de la ville en ont reçu l'autorisation de Colbert.

Le sel provenait essentiellement de Brouage.

Les murs sont construits en gros moellons de calcaire crayeux et les charpentes de bois, construites par les charpentiers de marine évoquent des coques de vaisseaux du XVIIe siècle.

Ils ont été classés monuments historiques par arrêtés des 31 juillet et 6 décembre 1916.



Bateaux




Le cotre Sainte-Bernadette, dernière chaloupe crevettière toujours en état de naviguer, appartenant à l'association, loi 1901, La chaloupe d'Honfleur.

Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 octobre 1992.


Le sloop coquillier François Monique, construit en 1935 et restauré par l'association Petit Foc de Deauville-Trouville.



Autres monuments



Chapelle de Grâce



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Chapelle Notre-Dame de Grâce





Situé sur les hauteurs dominant la ville, mais sur le territoire d'Équemauville, cet édifice reconstruit suite à l'effondrement de la falaise abrite des ex-voto, maquettes de bateaux et un orgue réalisé par le facteur d'orgue Dupont en 1990.

À l'extérieur, on peut voir les cloches des pèlerinages.


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La ferme Saint-Siméon, lieu d'histoire de la peinture.




Musée



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Les Maisons Satie.





Musée Eugène-Boudin
Maisons Satie
Musée du Vieux Honfleur
Musée de la Marine


Économie




Siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge, qui gère en partie le port de Honfleur et l'aéroport de Deauville - Saint-Gatien.
Tolsa (Esp.) : ensachage de litière pour chat.
Commerce : Art, restauration, etc.



Tourisme.

Activité et manifestations




Arts




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Honfleur héberge un grand nombre d'artistes peintres, d'ateliers d'artistes et de galeries d'art.



Écologie







La ville de Honfleur a inauguré le 5 novembre 2004 une nouvelle station d'épuration, qui a la particularité d'utiliser des plantes pour dépolluer l'eau : c'est la phytorestauration.



Personnalités liées à la commune



Naissances


Département de la Seine Maritime Boudin10


Eugène Boudin.



par ordre chronologique



Jehan Denis (XVe siècle), explorateur et navigateur, découvreur de Terre-Neuve
Pierre Berthelot, (1600-1638), marin, moine et « Bienheureux »
Alexandre Olivier Oexmelin (1646-?), médecin, flibustier et chroniqueur de la Flibuste
Jean Doublet (1655-1728), corsaire
Michel-Charles Le Cène (1684-1743), imprimeur et éditeur hollandais
Pierre-Ange Romain (1751-1785), aéronaute victime de la première catastrophe aérienne de l'Histoire avec son compagnon Jean-François Pilâtre de Rozier
François Pierre Chauvel (1766-1838), général de la Révolution et de l'Empire
Claude-Pascal Morel-Beaulieu (1765-1815), marin
Jacques Félix Emmanuel Hamelin (1768-1839), contre-amiral
Léonard Motard (1771-1852), contre-amiral
Eugène Boudin (1824-1898), peintre
Victor-Amédée Dumontpallier (1826-1899), médecin, membre de l'Académie de médecine, président de la Société d'hypnologie.


Ernest Henri Besnier (1831-1909) médecin, chef de la dermatologie française et inventeur de la biopsie
Charles Bréard (1839-1913) historien de Honfleur
Albert Sorel (1842-1906), historien, co-fondateur de l'École des sciences politiques, académicien.
Henri Prentout (1850-1915), armateur du plus grand voilier du monde ;
Alphonse Allais (1854-1905), écrivain et humoriste
Henri de Régnier (1864-1936), écrivain, membre de l'Académie française ;
Érik Satie (1866-1925), compositeur et pianiste
Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945), poétesse
Jean Marie (1891-1983), président de la Compagnie générale transatlantique, concepteur des paquebots Normandie et France.
André Marie (1897-1974), homme politique, président du Conseil, ministre
René Piaggi (1903-1982) peintre français
Marcel Pinel (1908-1968), footballeur
Jean Bassompierre (1914-1948), militaire et nationaliste
Marcel Caens (1919-2006), trompettiste
Gervais Leterreux (1930-2003), artiste peintre
Hugues R. Gall (1940-), directeur de l'Opéra de Paris
Denis Rivière (1945-) peintre français
Christophe Rocancourt (1967- ), escroc international.



Décès

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Adolphe-Félix Cals (1810-1880), peintre
Cécile Jubert, (1885-1979), artiste peintre, repose au cimetière de la ville.
Rob Goris, (1982-2012), coureur cycliste


Autres

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Plaque commémorative des départs de Champlain dans le port de Honfleur.

[url=https://servimg.com/view/14382064/14084]


par ordre chronologique



Samuel de Champlain (ca 1575-1635), explorateur, parti du port de Honfleur en 1603, fondateur de la ville de Québec

Pierre de Chauvin (XVIIe siècle), marchand protestant de Honfleur (fin du XVIe siècle)

Charles Baudelaire (1821-1867), poète, séjourna régulièrement chez sa mère à partir de janvier 1859

Jean Revel (1848-1925), écrivain normand et ami d'Albert Sorel, y étudia.

Sacha Guitry (1885-1957), a épousé sa première femme, Charlotte Lysès, à Honfleur le 14 août 1907.

Henri Jeanson (1900-1970), y possédait le pavillon Louis-Philippe, où il vécut jusqu'à sa mort en 1970.

Lucien Coutaud (1904-1977), peintre qui posséda une propriété (Le Cheval de Brique) à Villerville de 1953 à 1977 et qui travailla et séjourna à Honfleur.

Françoise Sagan (1935-2004), écrivain, possédait le manoir du Breuil à Équemauville et décéda à l'hôpital de Honfleur.

Michel Serrault (1928-2007), acteur français, habitait à Vasouy depuis 2001 et a été enterré au cimetière Sainte-Catherine de Honfleur avant d'être transféré en 2009 au cimetière de Neuilly.

Jean-Louis Scherrer (1935), créateur de mode, demeure à Vasouy



Cinéma

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De nombreux films ont été tournés en tout ou partie à Honfleur, notamment :

Les Trois Mousquetaires (1953), d'André Hunebelle, avec Georges Marchal et Bourvil

L'Homme à la Buick (1967), de Gilles Grangier, avec Fernandel et Danielle Darrieux

Les Malheurs d'Alfred (1971), de Pierre Richard, avec l'auteur

Nous ne vieillirons pas ensemble (1972), de Maurice Pialat, avec Marlène Jobert et Jean Yanne

Docteur Françoise Gailland (1975), de Jean-Louis Bertucelli, avec Annie Girardot et Jean-Pierre Marielle

La Chambre verte (1977), de François Truffaut, avec l'auteur et Nathalie Baye

Tendre Poulet (1978), de Philippe de Broca, avec Annie Girardot et Philippe Noiret

Le Quatrième Pouvoir (1985), de Serge Leroy, avec Philippe Noiret et Nicole Garcia



Jumelage

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Sandwich (Royaume-Uni) depuis 1959.
Wörth am Main (Allemagne) depuis 2006.
Honfleur (Québec) depuis 2009.

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Dernière édition par Romy50300 le Mar 24 Jan 2017 - 20:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Département de la Seine Maritime   Département de la Seine Maritime Icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 15:09

Rouen



Histoire


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Voir l'article : Chronologie de Rouen.




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Le blason de Rouen



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Plan de Rouen en 1657



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Rue Grand-Pont



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Gare de Rouen-Orléans.




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La tour de Beurre.



Département de la Seine Maritime Gare_d11

Gare de Rouen-Martainville.



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Gare de Rouen-Saint-Sever.




Département de la Seine Maritime 800px111

Pont transbordeur




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Maison du XVIIIe siècle




Département de la Seine Maritime Rouen_10

Rue du Gros-Horloge




Article détaillé :


Rotomagus.


Toponymie



Le lieu est attesté sous les formes Ρατό-μαγοϛ (Ratomagos,

Ptolémée), Ratomagos (Itinéraire d'Antonin, Peutinger), Rotomagus

(Ammien Marcellin, Notitia dignitatum), Rodomo, Rodom, Rothom au

Moyen Âge, Roüan sous l'ancien régime, etc.

François de Beaurepaire note une alternance des formes en Rato- et

en Roto-.

L'élément Roto- se retrouve en Normandie dans le Vaudreuil (Eure,

jadis Rotoialum, Rothoialensis villa 584 ; avec gaulois *ialon « lieu

défriché, clairière » cf. gallois tir ial).

Quant à Rato-, on l'observe dans Reviers (Calvados, Radaverum 1077,

avec gaulois var- / ver- « eau, rivière »).


Xavier Delamarre considère implicitement Rato- dans ce cas, comme

une variante de Roto-, tout en ajoutant à propos du Ratumacos inscrit

sur les pièces de monnaie des Véliocasses : « mais il s'agit peut-être d'un autre mot ».


Le sens de *roto- est restitué d'après le vieil irlandais roth «

course » et le gallois rhod « course, roue, objet rond » (cf. latin

rota « roue », allemand Rad « roue »), issus de l'indo-européen *ret

(h) « courir, aller en char », d'où la signification déduite en gaulois de « roue » ou « course de char ».


Le second élément -magos est d'interprétation plus assurée : il est

issu du gaulois *magos « champ », puis « marché » cf. vieil irlandais

mag « plaine, champ », vieux breton ma « lieu, endroit ».


Le sens général de *Rotomagos serait donc celui de « marché de la

roue » ou plutôt de « champ de courses » au regard de la passion

qu'éprouvaient les Celtes pour les courses de chars.


On trouve en France de nombreux homonymes :


Ratomagos (ancien nom de Senlis), Pondron (Oise, Rodomo 920), les

différents Ruan, Rouans (Loire-Atlantique, Roem 1134), Rom (Deux-

Sèvres, Rodom 961).


La langue islandaise est la seule langue scandinave à avoir conservé le nom de Rúðuborg qui est l'adaptation par les Vikings du nom médiéval de la ville.


Antiquité



Un établissement s'est développé à la fin de l'indépendance celte ou

à l'époque gallo-romaine pour devenir la capitale de la tribu des

Véliocasses, peuple celte (gaulois) dont le territoire s'étendait dans

la vallée de la Seine sur une région s'étendant peut-être de Caudebec-

en-Caux actuel à Briva Isarae (Pontoise).

La cité proprement dite a été fondée sur la rive droite de la Seine

pendant le règne d’Auguste et elle était la deuxième ville la plus

importante de la Gaule derrière Lugdunum.


Au IIIe siècle après Jésus-Christ, la ville gallo-romaine a atteint son plus fort développement.

On sait qu'un amphithéâtre et de grands thermes y avaient été bâtis.


À partir du milieu du IIIe siècle, les invasions germaniques

commencent.

C'est pendant cette période que la première cathédrale a été

construite et un premier évêque nommé, saint Victrice



Moyen Âge



À partir de 841, les Vikings ont effectué de fréquentes incursions en

vallée de la Seine et ont, en 841, ravagé Rouen.


La Chronique de Fontenelle rapporte brièvement : « L’an de

l’incarnation du Seigneur 841, les Vikings arrivèrent avec leur chef

Oscherus et brûlèrent la ville de Rouen le 14 mai. »


Rouen, attaquée à nouveau par les Nortmanni en 843, est devenue la

capitale du duché de Normandie après que Rollon, chef viking, a

obtenu une région équivalente en taille à l'actuelle Haute-Normandie

du roi de France Charles III par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en

911.


Il a été fait Comte de Rouen, au sens carolingien du terme, mais les

textes de l'époque parlent plus fréquemment de « princeps »

(princeps).


En 949, le duc de Normandie Richard Ier, dit « Sans Peur », a battu,

lors du siège de Rouen, une grande coalition réunissant le roi de

France Louis IV d'outremer, l'empereur germanique Othon le Grand

et le comte de Flandre.


Cette victoire a été décisive pour l'avenir de la Normandie et une

plaque est apposée sur une maison place de la Rougemare en souvenir

de cet évènement sanglant.


Au Xe siècle, Ibrahim ibn Ya'qub marchand arabe envoyé par le Calife

Omeyade de Cordoue a décrit ainsi la ville :


« Rudhûm (Rouen). Ville dans la terre des Francs, construite en

moellons de réemploi, sur le fleuve Shaqana (La Seine).


La vigne et le figuier n'y réussissent absolument pas, en revanche elle est fertile en blé et en seigle.

On pêche dans le fleuve un poisson qu'ils appellent salmûn (saumon)

et un autre, plus petit, dont le goût et l'odeur rappellent ceux du

concombre.


On dit que ce poisson existe également dans le Nil où il s'appelle al-

'ayr [mulet].


J'ai vu à Rouen un jeune homme, dont la barbe atteignait les genoux.

Quand il la peignait, elle les dépassait de quatre doigts. Il avait peu de poils aux joues et jura que six ans auparavant il était imberbe.


Il paraît qu'à Rouen, en hiver, lorsqu'il fait très froid, une espèce

d'oie blanche au bec et aux pattes rouges qui s'appelle gânsh

(germanique gans), fait son apparition. »


Puis, la cour étant itinérante et Guillaume le Conquérant y ayant

construit son château, Caen est devenue la capitale.

Dès la période

viking, la ville était devenue un port de commerce avec la région

parisienne et un marché d’esclaves.



Le 26 janvier 1096, les juifs de Rouen, plus grande communauté au

nord de la Loire, ont été massacrés près de dix ans après la mort du

Dux Willelmus.


Les ducs de Normandie ont souvent résidé à Rouen sauf Guillaume le

Conquérant qui préféra développer Caen comme capitale, ville dans

laquelle se trouve d'ailleurs sa sépulture.


Par contre, le cœur d'un de ses descendants Richard Ier

d'Angleterre dit Cœur de lion sera conservé dans le tombeau à gisant

que l'on peut voir dans le déambulatoire de la cathédrale.


En 1150, Rouen a obtenu une charte communale ; la ville était alors

administrée par les Cent Pairs et les habitants étaient regroupés en

corporations et confréries de métiers.


Rouen était un centre de commerce important, exportant du sel et du

poisson vers Paris et du vin vers l'Angleterre.


En 1200, la cathédrale de Rouen a dû être reconstruite à la suite d'un incendie qui a ravagé la ville et le chantier va durer plusieurs siècles.

Le roi de France Philippe Auguste a pris la ville le 16 avril 1203 et a attaché la Normandie à son royaume en 1204.

Il a maintenu les privilèges communaux mais a fait détruire le château ducal et construire le château de Rouen pour surveiller la cité.

Celui-ci a été construit sur l’ancien site de l’amphithéâtre gallo-romain et a pris le nom de château Bouvreuil.


Détruit à la fin du XVe siècle, le château de Rouen a servi de carrière et seul le célèbre donjon, dit tour Jeanne d'Arc, restauré par Viollet Le Duc subsiste.

Malgré son nom, cette tour n'a pas été le lieu d’emprisonnement de
Jeanne d'Arc en 1431 même s’il semble que celle-ci y passa (de la tour où fut emprisonnée la Pucelle d’Orléans, il ne reste que les
soubassements visibles dans la cour intérieure d’une propriété privée
au 102 rue Jeanne-d’Arc et ouverte au public).

Des manufactures de textiles se développent à Rouen et dans sa
région (Elbeuf, Darnétal, Barentin, Pavilly, Villers-Écalles, Saint-Pierre-de-Varengeville, Maromme, Le Houlme, Malaunay, Montville), les
marchands achetant la laine en Angleterre et revendant les draps
dans les foires de Champagne.

La prospérité de Rouen reposait principalement sur le commerce
fluvial de la Seine.


Les marchands rouennais détenaient depuis Henri II le monopole de
la navigation sur la Seine en aval de Paris.

Ils expédiaient en Angleterre des vins et du blé et importaient de la
laine et de l’étain.

Les troubles liés aux impôts se multiplièrent à Rouen avec des
émeutes en 1281, l’assassinat du maire et le pillage des maisons
nobles.

Devant l’insécurité, Philippe IV le Bel supprima la commune et retira
aux marchands le monopole du commerce sur la Seine.

Mais les Rouennais rachetèrent leurs libertés en 1294.

En 1306, Philippe IV le Bel décida d’expulser la communauté juive de
Rouen forte de 5 à 6000 personnes.

En juillet 1348, la peste noire toucha Rouen.

En 1382, une révolte urbaine importante éclata, la Harelle et sera
cruellement réprimée par les troupes royales.

Les impôts ont été augmentés et les privilèges de Rouen pour le
commerce sur la Seine abolis.

Le 19 janvier 1419, durant la guerre de Cent Ans, le roi d'Angleterre
Henry V a pris la ville et rattaché la Normandie à la couronne britannique.

Jean Jouvenel des Ursins, contemporain de ces événements, rapporte :
« Le siège fut longuement devant Rouen, ne jamais ne l’eussent eu
sinon par famine, car il y avoit vaillantes gens tenans le party du duc de Bourgongne ; mais la famine fut si merveilleuse et si grande, qu’ils furent contraints de se mettre en obeyssance du roy d'Angleterre, car d’un costé et d’autre ils n’eurent aucun secours.

Le dix-neuviesme jour de janvier le roy d’Angleterre entra à Rouen. »
Henry V meurt en 1422, la même année que le roi de France Charles
VI, et son frère Jean de Lancastre, duc de Bedford assure la
régence, essayant de gagner les Rouennais à sa cause, ce qu'il va en
partie réussir.

Devenu chanoine à la cathédrale Notre-Dame, il y sera enterré à sa
mort en 1435.

C'est à Rouen, capitale du pouvoir anglais dans le royaume de France,
que Jeanne d'Arc a été jugée et brûlée le 30 mai 1431 à l'instigation
du duc de Bedford et du parti bourguignon, majoritaire à Rouen même
dans la population.

Cette année-là, le jeune Henry VI était couronné roi de France et
d'Angleterre à Paris, avant de venir à Rouen où il était acclamé par la foule.

Le roi de France reprenait la ville en 1449, 18 ans après la mort de
Jeanne d'Arc et après 30 ans d'occupation anglaise


Renaissance


Les chantiers, ralentis par la guerre de Cent Ans, se développent à
nouveau, ainsi Saint-Maclou, commencée sous l'occupation anglaise,
finira par être achevée à l'époque de la Renaissance.

La nef de Saint-Ouen est enfin terminée, sans toutefois être
complétée par une façade flanquée de deux tours.

On construit la salle des pas-perdus de l'actuel palais de justice.

Le tout s'érige dans un style flamboyant, où se mêlent les premiers
éléments décoratifs propres à la Renaissance dès le début du XVIe
siècle.

À cette époque, la cité était la plus peuplée du royaume après Paris,
Marseille et Lyon.

Rouen a été un des foyers normands de la Renaissance artistique, en
particulier avec le mécénat des archevêques (Georges d'Amboise et
son neveu, Georges II d'Amboise) et des financiers.

Artistes et architectes comme Roulland Le Roux ont orné les maisons
et les palais de décors italianisants, comme sur le Bureau des
Finances, en face du portail de la cathédrale.

On attribue au célèbre sculpteur Jean Goujon les vantaux de l'église
Saint-Maclou.

L'essor économique de la ville à la fin du XVe siècle est dû
essentiellement aux draperies mais aussi à la soierie et à la
métallurgie.

Les pêcheurs de Rouen allaient jusqu'à Terre-Neuve pêcher la morue
et en Baltique pêcher le hareng.

Le sel venait du Portugal et de Guérande.

Les draps étaient vendus en Espagne, qui fournissait alors la laine et les Médicis ont fait de Rouen le principal point de revente de l'alun romain.

Au début du XVIe siècle, Rouen est devenu le principal port français
de commerce avec le Brésil, principalement pour les colorants de
draperies.

En 1500, dix imprimeries étaient installées en ville, seize ans après la première installation.



Guerres de religion



Dans les années 1530 et suivantes, une partie de la population
rouennaise se tourne vers la religion réformée, c'est-à-dire le
protestantisme sous la forme prêchée par Jean Calvin.

Les Réformés qui ne représentent qu'un quart à un tiers du nombre
d'habitants de la ville, se trouvent donc en situation de minorité.

Dès 1560, les tensions entre communautés protestante et catholique
se sont exacerbées.

Le massacre de Wassy a déclenché la première guerre de religion.

Le 15 avril 1562, les protestants sont entrés dans l’hôtel de ville et en ont chassé le bailli.

En mai, les troubles iconoclastes ont gagné la campagne. Le 10 mai, les parlementaires catholiques ont quitté Rouen.

Les catholiques ont pris le fort Sainte-Catherine qui dominait la ville.

Les deux camps utilisaient la terreur.

Les autorités rouennaises ont alors demandé l’aide de la reine
d'Angleterre.

Les Anglais ont envoyé, en vertu du traité d'Hampton Court signé le
20 septembre 1562 avec Condé, des troupes pour soutenir les
protestants et ont occupé Le Havre.

Le 26 octobre 1562, les troupes royales ont pris Rouen et l'ont pillée pendant trois jours.

La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy est parvenue à Rouen
fin août 1572 : Hennequier a essayé d'éviter le massacre aux protestants en les enfermant.

Mais, entre le 17 et le 20 septembre, la foule a forcé les portes des
prisons et égorgé les protestants qui s'y trouvaient.

La ville a été plusieurs fois assaillie par Henri IV mais a résisté,
notamment lors du siège de décembre 1591 à mai 1592 avec l'aide de
l'armée espagnole du duc de Parme



Âge classique



L'échiquier permanent de Normandie, installé à Rouen en 1499 par
Georges d'Amboise, a été transformé en Parlement par François Ier
en 1515 et a été jusqu'à la Révolution française le lieu de pouvoir de la province.

Il avait des compétences judiciaires, législatives et exécutives, sur
les affaires normandes, n’ayant au-dessus de lui que le Conseil du Roi.

Il avait également compétence sur la gestion du Canada français.

Les XVIe et XVIIIe siècles ont été prospères avec le commerce du
textile et l'activité du port. En 1703, a été créée la Chambre de
Commerce de Normandie.

Bien que dépourvue d'université, Rouen a eu un fort rayonnement
intellectuel aves des écoles renommées.

En 1734, une école de chirurgie, la deuxième de France après Paris
(1724), a été fondée.

En 1758, a ouvert le nouvel Hôtel-Dieu à l'ouest de la ville, qui
remplaçait l'ancien au sud de la cathédrale, trop petit.



Période révolutionnaire et Empire




Époque contemporaine



Durant la guerre de 1870, Rouen a été occupée par les prussiens.

Lors de la Première Guerre mondiale, elle a servi de base à l'armée
britannique.

Elle a été occupée par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre
mondiale du 9 juin 1940 au 30 août 1944.

Pendant ce conflit, elle a subi un important incendie en juin 1940 qui a détruit tout le quartier ancien entre la cathédrale et la Seine, ainsi que de violents bombardements de 1942 à 1944 visant notamment les ponts sur la Seine et la gare de triage de Sotteville-lès-Rouen.

Les deux bombardements ayant fait le plus de victimes et de dégâts
ont été celui du 19 avril 1944, par la Royal Air Force, qui fit 816 morts et 20 000 sinistrés dans la ville et endommagea fortement la
cathédrale et le Palais de justice, puis celui de la « semaine rouge », mené par les Américains du 30 mai au 5 juin 1944, et au cours duquel la cathédrale et son quartier ont à nouveau brûlé.

Après la guerre, le centre ville a été reconstruit selon le plan Greber et sous la direction de Jean Demarest, François Herr et Jean
Fontaine

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La cathédrale




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La tour où Jeanne D'arc aurait été enfermée avant d'être brulé sur la place du marché



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La grosse Horloge



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place du vieux marché



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Le Palais de Justice



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l'eglise st Ouen





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les vieilles maisons du quartier historique de Rouen


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