Roses de l'amitié
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Roses de l'amitié

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 Chateaux de la Loire

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Romy50300
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MessageSujet: Re: Chateaux de la Loire   Chateaux de la Loire - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 19:02

Château de Meillant



Chateaux de la Loire - Page 2 Chteau11

Château de Meillant et sa chapelle en 1503



Période ou style Renaissance
Type Château
Début construction XIIIe siècle
Fin construction XVIe siècle
Protection  Inscrit MH (1926)
Classé MH (1963) Façades et toitures

Pays  France
Anciennes provinces de France Berry
Région Centre
Département Cher
Commune Meillant





Le château de Meillant est situé à Meillant dans le département du Cher, dans la région Centre.



Les différentes familles ayant possédé la terre de Meillant




De la famille de Charenton à la famille de Sancerre




Le château appartient à la famille de Charenton qui possédait aussi la terre de Charenton.

Les deux seigneuries restèrent liées jusqu'à la Révolution.

Agnès de Charenton l'a apportée en dot à son mariage avec Raoul VII, prince de Déols, mort en 1176.

La terre revient à sa fille unique, Denise de Déols.

Elle se marie en 1189 avec André Ier de Chauvigny qui s'est illustré à la Troisième croisade. Puis, en 1204, elle se remarie avec Guillaume Ier, comte de Sancerre.

Les terres passent ensuite à son fils aîné, Guillaume Ier de Chauvigny.

Il fonde à proximité du château une ville franche.

En mai 1211, il donne une charte de privilèges pour les bourgeois qui sont venus s'y installer.

En 1233, Guillaume Ier de Chauvigny céda à son demi-frère, Louis Ier de Sancerre, cette terre. Ayant hérité de Meillant à la mort de son père en 1267, Jean Ier de Sancerre confirma, le 8 novembre 1269, aux bourgeois de Meillant les privilèges donnés dans l'acte de 1211.

C'est le fils aîné de Jean Ier de Sancerre, Étienne II de Sancerre, auquel on attribue la construction de la partie du château actuel datant de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle.

Mort sans postérité en 1308, c'est son frère Jean II de Sancerre qui devint propriétaire de la seigneurie.

Les héritiers successifs ont été Louis II de Sancerre, puis Jean III de Sancerre, enfin à sa fille unique, Marguerite de Sancerre.

Marguerite se maria quatre fois. D'abord, en 1364, Gérard VI Chabot (1344 -1370). Devenu veuve, elle épousa en secondes noces, le 27 juin 1374 à Riom, Béraud II.




La famille de Bueil




La fille de Béraud II et de Marguerite, Marguerite-Dauphine, dauphine d'Auvergne et dame de Bueil, épousa en 1404 Jean IV de Bueil, maître des arbalétriers de France.

Elle est morte en 1418, mais elle laissa l'usufruit de Meillant et de Charenton à sa sœur Jacquette-Dauphine, abbesse de Saint-Menoux.

Cette donation est confirmée le 14 août 1435 par son neveu et sa nièce, Louis de Bourbon et sa femme, Jeanne-Dauphine.

En 1453, Charles d'Albret, seigneur d'Orval et suzerain de Meillant, accorde trois années à l'abbesse pour qu'elle lui rende son hommage.



La famille d'Amboise




Anne de Bueil, une fille de Marguerite de Bueil, s'est mariée en 1438, à Pierre d'Amboise.

Par échange, ils ont acquis le 20 octobre 1453 les seigneuries de Meillant et de Charenton.

Pierre d'Amboise est appelé seigneur de Meillant dans des actes de 1462 et 1468.

Il est mort le 28 juin 1473 à Meillant.

Dès le 6 mai 1464, il avait transmis à son fils Charles Ier d'Amboise la nue-proprité de Meillant au moment de son mariage avec Catherine de Chauvigny.

Il fait commencer les travaux de construction de la partie de bâtiment comprise entre les deux corps de logis d'Étienne II de Sancerre, probablement à partir de 1473.

Après sa mort, le 22 février 1481, son fils, Charles II d'Amboise fait continuer les travaux.

Ses fonctions de lieutenant du roi en Italie et de gouverneur du Milanais le retenant loin du château, il fait surveiller les travaux par son oncle, le cardinal d'Amboise.

L'argent qu'il a retiré de son gouvernement en Italie a fait dire au cardinal Bibbiena, d'après Brantôme : "Milan a fait Meillant".

Louis XII s'est arrêté à Meillant en 1505,c'est ce qui explique la sculpture d'un porc-épic couronné sur une tour.

Après sa mort le 11 février 1511 à Carregio, son fils unique Georges d'Amboise hérite du château, mais il meurt à la bataille de Pavie, en 1525.


Dans un testament de 1522, Georges d'Amboise avait laissé ses biens à sa tante Catherine d'Amboise, épouse de Philibert de Beaujeu (fils de Jacques de Beaujeu, seigneur de Lignières et d'Amplepuis), et à sa cousine Antoinette d'Amboise, femme d'Antoine de La Rochefoucauld, seigneur de Barbezieux.

Par une transaction du 21 octobre 1525, les terres de Meillant et de Charenton reviennent à Catherine d'Amboise.

Son mari, Philibert de Beaujeu rendit hommage pour ces terres, le 26 septembre 1534, à Henri de Foix, comte de Comminges et seigneur d'Orval.

Cette transaction prévoyait que si Catherine d'Amboise mourait sans enfant, les seigneuries reviendraient à Antoinette d'Amboise.



La famille de Barbezieux



Catherine d'Amboise a transmis à sa nièce Antoinette ses terres de Meillant, Charenton, Lignières et Chaumont en 1542.


Cette dernière, ruinée par son troisième mari, doit vendre la nue propriété, le 4 décembre 1543, à son fils Gilbert de La Rochefoucauld pour 80 000 livres et d'autres terres à son autre fils Charles de La Rochefoucauld, seigneur de Barbezieux, pour 40 000 livres.

Après la mort d'Antoinette d'Amboise, par l'accord du 4 juillet 1553 avec ses frères, Charles de La Rochefoucauld, est resté le seul propriétaire des terres de sa mère.

À sa mort, sa veuve, Françoise de Chabot, fille de l'amiral Philippe Chabot, a été dame de Meillant jusqu'en 1600.



La famille de Brichanteau



Article détaillé : Famille de Brichanteau.


Charles de La Rochefoucauld et Antoinette d'Amboise ont eu trois filles.

La seigneurie revient à leur seconde fille Antoinette de La Rochefoucauld, mariée à Antoine de Brichanteau, qui a été marquis de Nangis, amiral de France en 1589.

En 1609, il fit hommage de ses terres à son suzerain, Sully.

Les terres ont été ensuite étaient conservées indivises entre Nicolas de Brichanteau, et de son frère Philibert de Brichanteau, évêque de Laon.

Nicolas de Brichanteau meurt en 1653.

Son second fils, Claude-Alphonse de Brichanteau lui succéda. Mort en 1658, c'est sa veuve, Angélique d'Aloigny, fille de Henri Louis d'Aloigny, qui a été dame de Meillant jusqu'en 1676.

Son fils, Louis-Fauste de Brichanteau épousa sa cousine germaine, Marie-Henriette d'Aloigny de Rochefort, après avoir obtenu une dispense. Il est tué en Allemagne, le 8 août 1690.

De ce mariage sont nés trois enfants, deux fils, dont Louis Armand de Brichanteau de Nangis, et une fille, Louise-Madeleine-Thérèse de Brichanteau.




La famille de Gorge d'Antraigues




Le 12 septembre 1710, Louis-Madeleine-Thérèse de Brichanteau signa son contrat de mariage avec Pierre-François Gorge d'Antraigues, comte de Clain.

Le même jour, le père du marié, Pierre Gorge d'Antraigues, seigneur de la Chapelle-sur-Crécy, acheta aux enfants Brichanteau pour 214 000 livres les terres de Meillant, Chandeuil et Pondy et donna à son fils l'usufruit, la nue-propriété devant revenir aux enfants à naître.

En cas d'absence d'héritier, l'héritage reviendrait à son autre fils, Chrétien-François Gorge d'Antraigues, et sa fille, Julie-Christine-Régine, mariée en 1709 à Paul-François de Béthune, marquis d'Ancenis, puis 4e duc de Charost en 1724.

Pierre Gorge avait fait fortune dans des entreprises financières.

Sa fortune lui avait permis d'acheter la seigneurie d'Antraigues, en Berry, et les terres avoisinant la Chapelle-Crécy, en Brie.

Il s'était remarié en 1685 avec Julie d'Étampes-Valençay, fille de Dominique marquis de Valençay et de Marie-Louise de Montmorency-Boutteville.

De ce second mariage était né Pierre-Fauste, un fils mort jeune et Julie-Christine-Régine, et une autre fille devenue religieuse.

Devenu veuf en 1705, il s'était retiré en 1710 à l'abbaye Sainte-Geneviève où il est mort le 21 mars 1723.

D'un premier mariage étaient nés Chrétien-François.

Le fils Pierre-Fauste n'avait pas les vertus de son père.

C'était un débauché plein de vices qui se ruina.

Sa femme était morte en couches en 1713.

Il se remaria en 1715 avec Marie-Thérèse d'Haraucourt qu'il quitta trois semaines après son mariage, poursuivi par ses créanciers.

Sa nouvelle épouse devint la maîtresse du Régent.

Lui-même mourut en prison à Moscou en 1740.

Devant les débauches du fils, le 4 septembre 1716, Pierre Gorge d'Antraigues déshérite son fils Pierre-Fauste.

Un arrêt du 1er juillet 1718, un arrêt le remet en possession de ses donations.

Mais le 11 juin 1717 Pierre-Fauste avait abandonné à ses créanciers l'usufruit de ses biens en Berry.

Pour éviter un procès, Chrétien-François racheta leurs droits aux créanciers en 1720.

Avant sa mort, Pierre Gorge d'Antraigues fit de Chrétien-François et de Julie-Christine-Régine ses héritiers, chacun pour moitié.



La famille de Béthune-Charost




En avril 1732, Chrétien-Francois Gorge d'Antraigues vndit à sa sœur la totalité de l'usufruit et la moitié de la nue-propriété de la seigneurie de Meillant.

Chrétien-François mourut le 25 juillet 1737 sans héritier, faisant de sa sœur sa légataire universelle.

Le 28 août 1737, Julie-Christine-Régine décéda après avoir fait de son troisième fils, François-Joseph de Béthune,duc d'Ancenis, son héritier.

Il avait été marié avec Marie-Élisabeth de Roye de La Rochefoucauld.

Cette dernière a assuré la garde des terres de Berry après la mort de son mari, le 26 octobre 1739, pour son fils Armand Joseph de Béthune, duc de Charost en 1747.

Il prit possession de Meillant en 1755.

Armand Joseph de Béthune avait été marié à Louise-Suzanne-Edmée de Martel qui mourut le 6 octobre 1779.

Il se remaria avec Henriette-Adélaïde-Joséphine du Bouchet de Sourches de Tourzel, le 17 février 1783.

Son action philantropique l'avait fait aimé en Berry.

Les pétitions des habitants du pays lui a permis d'échapper à la guillotine pendant la Terreur alors que son seul fils survivant fut guillotiné le 26 avril 1794.

Il est mort à Paris le 28 octobre 1800.

Par testament du 3 juin 1798, il avait fait de sa seconde femme son héritière.

Elle s'occupa peu du château.



La famille de Mortemart




En 1857, Henriette-Adélaïde-Joséphine du Bouchet de Sourches de Tourzel donna le château à sa nièce Virginie de Sainte-Aldegonde, mariée au général Casimir de Rochechouart, duc de Mortemart.


C'est ce dernier qui avait entrepris, dès 1842, de faire restaurer le château, à partir de 1842, par l'architecte Louis Lenormand.




Historique




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Le château côté douves



Chateaux de la Loire - Page 2 800px133

Le château côté cour



Un château existe déjà au XIe siècle.

Une tour avait été construite par un prince de Déols pour protéger ses terres face à la grosse tour qui avait été construite à Dun-le-Roi, aujourd'hui Dun-sur-Auron , distante de trois lieues.

Le château actuel a été entrepris à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle par Étienne II de Sancerre qui est mort avant 1308.

Il en reste les deux corps de logis rectangulaires situés de part et d'autre du corps de logis construit à la fin du XVe siècle.

Côté sud se trouvaient les fossés alimentés par l'Hivernon.

Le reste des remparts ceinturant une cour et protégés par les douves a disparu au XVIIIe siècle.

Une porte d'entrée située à l'est y donnait accès.

C'est la famille d'Amboise qui a construit le corps de logis central, la chapelle et la tour du Lion avec sa vis, côté cour.

Cette construction a duré de 1473 à 1510.

Elle a dû être commencée par Charles Ier d'Amboise et terminée pour Charles II d'Amboise sous le contrôle du cardinal d'Amboise.

Un dessin réalisé par Claude Chastillon, du début du XVIIe siècle, donne l'aspect du château à cette époque.

Il montre que le château était complété à l'ouest par une galerie de sept arcades dont il ne subsiste plus que deux piles dans le jardin.

Cette galerie ressemblait à celle du château de la Verrerie, près d'Aubigny-sur-Nère.

À parir de 1842, le château a été restauré par l'architecte Louis Lenormand.

Il refit la décoration sculptée extérieure, les toitures, les chemins de ronde et reconstruit les étages supérieurs des corps de logis situés à l'extrémité est du château.

Il a aussi remanié complètement l'intérieur.

Par arrêté du 2 mars 1926, le château fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques, complétée par la suite : l'ensemble des façades et toitures du château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 avril 1963.

Le château avait été classé provisoirement par le passé, par la liste des monuments historiques de 1862, puis celle de 1875.

Il fut déclassé en 1887, à la demande du propriétaire, puis repris en compte en 1926 pour son inscription.



Architecture




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Tour du Lion construite par Charles II d'Amboise


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Retable Flamand datant du XVIè siècle


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Dans ce Salon , la grande cheminée est surmontée d'une galerie destinée aux musiciens




Le plan initial du château tel qu'il avait été construit par Étienne II et que montre le dessin de Claude de Chastillon est très semblable à celui du château de Sagonne.

Cette ressemblance est due au fait que ces deux châteaux ont été construits par la même famille de Sancerre.

Les parties construites par la famille d'Amboise à partir de 1473 sont plus à rattacher la fin du style gothique qu'au début du style Renaissance en France

. On peut rattacher les bâtiments construits par Charles Ier d'Amboise au Palais Jacques-Cœur de Bourges.

Sous Charles II d'Amboise a été construite la tour du Lion, en hors-œuvre et comprenant un escalier à vis, et la mise en forme de la façade côté cour du bâtiment occidental par le percement des fenêtres dans les murs du début du XIVe siècle et leur décoration.

La décoration de la tour et des fenêtres hautes de la façade côté cour est assez exubérante.

Elle a été réalisée avant 1510 dans un style marquant la transition entre les styles gothique flamboyant et de la première Renaissance française.

On retrouve ce type de tour-escalier au Palais Jacques-Cœur et à l'hôtel des Échevins de Bourges.

La galerie qui prolongeait l'aile occidentale et qui a été construite dans le style de la première Renaissance a malheureusement disparu.

La décoration de la tour du Lion, appelée ainsi à cause du lion qui la surmonte, est la partie la plus intéressante du château.

Il ne semble pas que la restauration entreprise à partir de 1842 ait beaucoup affecté cette partie du château.


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MessageSujet: Re: Chateaux de la Loire   Chateaux de la Loire - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 19:54

Château de Montreuil-Bellay



Chateaux de la Loire - Page 2 800px134

Château de Montreuil-Bellay



Période ou style Médiéval et Renaissance
Type Forteresse
Château de la Loire
Début construction XIIe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Propriétaire initial Foulque Nerra,
Destination initiale Forteresse
Propriétaire actuel Privé
Destination actuelle Musée
Protection  Classé MH (1979)

Pays  France
Région historique  Anjou
Subdivision administrative Maine-et-Loire
Département  Pays de la Loire
Commune Montreuil-Bellay

 


Le Château de Montreuil-Bellay est une vaste construction médiévale, plusieurs fois remaniées et se dressant au cœur de la Ville close de l'Anjou de Montreuil-Bellay dans le département du Maine-et-Loire.




Historique



C'est le duc d'Anjou Foulque Nerra qui fit construire la première citadelle sur un oppidum romain au XIIesiècle.

Il en confie la garde à son vassal Giraud Berlay, devenu Giraud Bellay, et la cité prit le nom de Montreuil-Bellay.

L'attachement de la famille Berlay à la couronne de France conduit le Roi Philippe Auguste en 1208 et le Roi Louis VIII en 1224 à tenir leur cour au Château de Montreuil-Bellay.

Le château passa ensuite à la famille de la Maison de Melun et à la Maison de Tancarville pendant la Guerre de Cent ans.

Cette dernière fit construire les remparts.

Puis le château appartint à la Maison d'Harcourt.

Par la suite, il fut agrandit avec l'ajout de plusieurs tours et d'une enceinte, 650 mètres de rempart et 13 tours de défense, protègent le château, avec une entrée du bâtiment fortifié, flanquée de tours rondes et massives avec barbacane et pont-levis.

Au cours du XVe  siècle, l'époque de la Renaissance permet au château d'être modernisé et aéré, nouvelles salles, cuisine nouvelle, salle-à-manger, grand salon, petit salon, chambre, escalier monumentale et construction de la Collégiale Notre-Dame avec des logis attenants pour les chanoines.

Le vieux château prit alors l'apparence d'un "Château-Neuf".

Lors de la Révolution française, le seigneur de Montreuil-Bellay, Jean-Bretagne de La Trémoille, reste fidèle au Roi Louis XVI.

Son Château fut réquisitionné et transformé en prison pour femmes royalistes.

Après l'époque révolutionnaire, le château devint par mariage, la propriété de la famille Grandmaison, dont certains de ses membres furent maires de la cité ou sénateur.

Le château de Montreuil-Bellay fut ainsi remanié aux XIe, XIIIe, XIVe et XVIIe siècles, et classé au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1979


Chateaux de la Loire - Page 2 800px135

Enceinte, château et collégiale de Montreuil-Bellay



Chateaux de la Loire - Page 2 P9010015

L'Oratoire



Chateaux de la Loire - Page 2 P9010016

Le salon avec une cheminée datant du XVè siècle


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MessageSujet: Re: Chateaux de la Loire   Chateaux de la Loire - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 20:01

Château du Moulin



Chateaux de la Loire - Page 2 800px136

La façade avec le mur intact




Type Château fort
Architecte Jacques de Persigny
Protection  Classé MH (1927)

Pays  France
Anciennes provinces de France Orléanais
Région Centre
Département Loir-et-Cher
Commune Lassay-sur-Croisne


Le château du Moulin est situé dans la commune de Lassay-sur-Croisne (Loir-et-Cher).

Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 avril 1927.



Histoire



Construit entre 1480 et 1501 pour Philippe du Moulin, ami de jeunesse du roi Charles VIII et anobli par ce dernier, à qui il avait sauvé la vie lors de la bataille de Fornoue en 1495.

Cette demeure seigneuriale est l’œuvre de l’architecte de la cour Jacques de Persigny.

Bâti avec des briques orangées et noires, sur un plan rectangulaire entouré de douves, son apparence de château fort médiéval était pourtant davantage destinée à marquer le nouveau rang de son propriétaire qu’à assurer une fonction défensive.

La cour était autrefois entièrement close et ceinte de hauts murs.




Architecture



De nos jours, il reste le châtelet encadrant l’entrée, le donjon, la courtine et une des tours qui a été rehaussée sous Louis XIII.

Bien entretenu, il est encore habité. Sa visite permet de découvrir quelques pièces bien meublées.

Le jardin potager a été redessiné au XXe siècle avec des parcelles de taille décroissante, pour donner l’illusion d’une plus grande profondeur ; le Conservatoire de la Fraise s'y est installé.




Télévision



Dans les années 1960, le château du Moulin a servi de cadre à la série télévisée Thierry la Fronde.



Galerie d'images



Chateaux de la Loire - Page 2 800px137

Vue arrière



Chateaux de la Loire - Page 2 803e9110

Douve et pont-levis




Chateaux de la Loire - Page 2 800px138

Cour intérieure




Chateaux de la Loire - Page 2 800px139

Corps d'habitation


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MessageSujet: Re: Chateaux de la Loire   Chateaux de la Loire - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 20:26

Château d'Oiron




Chateaux de la Loire - Page 2 80477810

château d'Oiron



Début construction XVe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Propriétaire initial Guillaume Gouffier
Propriétaire actuel État
Protection  Classé MH (1923)
Inscrit MH (1943)

Pays  France
Région française Poitou
Subdivision administrative Poitou-Charentes
Département Deux-Sèvres
Commune Oiron



Le château d'Oiron est situé à Oiron dans le département des Deux-Sèvres en France.

Le château, avec sa cour, ses grilles, le petit parc et les terrains immédiatement attenants, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 1923.

Cette protection est ensuite complétée : l'ensemble des parcelles dans le champ de visibilité du château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 juillet 1943.



Histoire



Le château d'Oiron est l’œuvre de la famille Gouffier : Guillaume (mort en 1495) reçoit de Charles VII la terre d’Oiron en 1449.

Par son second mariage avec Philippe de Montmorency, auraient pu arriver à Oiron certains portraits de cette famille.

Son fils Artus Gouffier de Boissy, gouverneur de François Ier, est nommé Grand Maître de France en 1515 et duc de Roannez et Pair de France; accompagnant Charles VIII et Louis XII en Italie où il reçut la terre de Caravaz - titre devenu marquisat de Carabas dans Le Chat Botté de Charles Perrault - il s'intéressa à l'art de ce pays et a pu véritablement commencer l'importante collection d'art familiale.

Son frère Adrien, cardinal et légat, aurait reçu de Raphaël La Petite Sainte Famille (musée du Louvre) et son épouse, Hélène de Hangest, aurait constitué une grande collection de dessins, certains peut-être de sa main.

Son troisième frère, Guillaume, Amiral de France, fut le constructeur du château poitevin de Bonnivet (départ. de la Vienne - détruit), une des plus belles demeures de la Renaissance française.

Avec leur fils Claude Gouffier, la famille atteint son apogée : il est Grand Écuyer de France en 1546.

Le château d'Oiron a appartenu aussi à la Vicomtesse d'Oiron dans lequel elle a logé les descendants du Vicomte de Cerizay au XXe siècle.

« Monsieur le Grand », un collectionneur et mécène[modifier]Claude acquit en Italie des œuvres de Raphaël, une Pietà du Pérugin (entre 1493 et 1500, National Gallery, Dublin), ou attribués au Primatice ou à Giovanni Bellini ; le portrait du roi Jean Le Bon, (huile sur bois, musée du Louvre, Paris) est présenté comme la pièce la plus remarquable de sa collection.

Aucune bibliothèque n'est mentionnée dans les inventaires mais en 1683 il est fait état de 353 volumes reliés en parchemin et de 218 « autres reliés en veau de plusieurs couleurs qui sont historiens et romans fort anciens », certains reliés pour Claude car Gaignières dit en détenir plusieurs et reproduira une de ces reliures, probablement acquises en 1700 avec des tableaux.

Sur 14 reliures de Claude Gouffier signalées, en 1994 10 étaient encore connues, dont 3 en mains privées ; elles ont appartenu aux plus célèbres bibliophiles du XIXe siècle  : Guillaume Libri, le baron Jérôme Pichon (1869 et 1897), qui a possédé des objets d'art de Gouffier, comte de Lignerolles (1894), duc d'Aumale (cf. au château de Chantilly), Louis de Mongermont, Edouard Rahir (1936), etc.

Entre autres raretés, on cite un recueil de dessins de mors de chevaux revêtu initialement d'une reliure d'orfèvrerie (no 393 de la vente Pichon du 19/04/1869) offerte à Claude par Galiotte, comtesse de Ringrof, la fille de son prédécesseur Galiot de Genouillac et, entre autres livres de piété, un livre d'heures manuscrit sur parchemin et enluminé (Pierpont Morgan Library, New-York) et un psautier français sur papier (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris ?).

En 1568-1569 le château fut pillé par des troupes huguenotes.

En juin 1570 Claude demanda dans son testament que les tapisseries garnissant le château soient conservées en place par son héritier; à sa mort le mobilier de l'hôtel de Boisy à Paris est vendu, dont un grand nombre de portraits et une série de « 60 tableaux painctz en huille...garnis de leurs moulures dorée », 8 furent acquis par le président d'Orsay, la duchesse de Lorraine achetant quant à elle des tableaux sur cuir par Noel Guérin.

Les collections conservées à la capitainerie d'Amboise, une de ses charges, furent également vendues.

Un autre inventaire est établi en 1571.

Un inventaire de 1631 mentionne encore plus de 600 tableaux dans la chapelle, presque autant en 1654 dans le château même, et plus de 400 en 1683 réparties entre Paris, Versailles et Oiron, certains attribués à Hans Holbein et Albrecht Dürer, sans compter les œuvres dispersées par les ventes, partages et pillages.

Entre 1642 et 1662, Artus Gouffier de Roannez (ami de Blaise Pascal) vendit La Petite Sainte Famille de Giulio Romano, alors attribuée à Raphaël, qui fit partie de la collection de Louis Loménie de Brienne, lequel la cèdera ou la donnera au roi en 1663 ; en 1683, François III d'Aubusson, comte puis duc de la Feuillade, époux de Charlotte Gouffier, dernière du nom, offrit au roi le Saint Jean Baptiste de Raphaël (musée du Louvre).

La dernière dispersion de la collection Gouffier incomba en 1700 à Mme de Montespan, nouvelle propriétaire - avec l'aide financière de son ex-amant royal dit-on - car dom Charles Conrade, bénédictin de Saint-Jouin-de-Marnes, la visite et lui échange des tableaux contre des livres, ou en achète en plusieurs fois au profit du collectionneur Roger de Gaignières; quelques portraits royaux, dernières épaves de la collection des ducs de Roannez, sont mentionnées dans son inventaire après décès (juillet 1707).

Subsistent aujourd'hui au château et dans l'église collégiale Renaissance voisine, entre autres, Un Saint Jérôme (Florence, vers 1550-1570 ?), une Résurrection (éc. anversoise, XVIe siècle), une copie française d'une Vierge à l'Enfant de Rubens (original perdu), des Baubrun et une série d'œuvres de Jacques Blanchard, citée en 1683.

Effigies de Claude Gouffier


un portrait présumé par François Clouet (vers 1555 ? collection Cambridge Fogg Art Museum, Massachusetts, reproduit dans Jardin des Arts no 51, janvier 1959, p.185);

un autre portrait, "crayon d'après Clouet" fait partie des 362 dessins attribués à cet artiste acquis d'un lord anglais par le duc d'Aumale (Musée Condé à Chantilly - fig.5 du catalogue de l'exposition « Les trésors du Grand Ecuyer » musée national de la Renaissance, château d'Ecouen, 16 novembre 1994 - 27 février 1995, p. 14);

un autre portrait, peinture sur bois (château de Versailles, fig. 9 du cat. cité, p. 17) ;


Un dessin du Musée Condé porte la mention "Le grand maître de Boisy" probablement Artus (+ 1519).


Le XVIIe siècle voit le déclin des Gouffier ; Louis est exilé dans son château par Louis XIII, son fils meurt prématurément et son petit-fils Artus de Roannez, ami intime de Blaise Pascal, n'aura pas d'enfants.

Leur unique héritière Charlotte épouse le duc de La Feuillade qui s’intéresse quelques années à Oiron puis cède le domaine en 1698 à un certain Pierre Sauvage, qui le revend rapidement à Madame de Montespan en 1700 pour son fils légitimé le duc d’Antin ; les deux grands pavillons carrés symétriques sur le parc, à toits en terrasse et grands trophées sculptés aux angles, semblent inspirés de l'exemple versaillais.



Des propriétaires moins illustres et pas assez fortunés


En 1772 le domaine est acquis par Pierre Jacques Fournier de Boisairault ; ses descendants l'habiteront et l'entretiendront mais n'auront pas le niveau de revenu correspondant à l'immense édifice ; en 1799 ils récupèreront un domaine amoindri avec des décors intérieurs malmenés par l'épisode révolutionnaire, où plus aucun élément notable ne sera désormais ajouté.

Afin de rendre plus habitable la demeure, ses grandes pièces seront cloisonnées et entresolées, et des parties entières, comme le second étage des deux pavillons, abandonnées.

Le préfet Dupin, en poste de 1800 à 1813, répondant à une enquête ministérielle dit que « que les peintures de la galerie s'abîment, que l'on entrepose du blé dans les grands appartements et (que) le propriétaire s'est retranché au rez-de-chaussée » ("Notice sur les anciens châteaux des Deux-Sèvres", brochure manuscrite de 56 pages. - archives Direction de l'Architecture).

En 1820 et 1873 deux campagnes de restauration du château seront conduites par l'architecte Daviau, qui vers 1870 déposera les sculptures jugées les plus originales du château, une série de dix termes en terre cuite (d'origine italienne ?) qui occupaient les niches des contreforts de la galerie Renaissance ; Jules-César Robuchon (1840-1922) en photographia ensuite quatre encore sur leur socle, adossés au mur Ouest de cette longue pièce.

Un album relié contenant des estampes et des clichés de ce photographe montre l'état de la demeure et quelques-uns de ses éléments décoratifs, dont un portrait en marbre de Louis XIV (coll. privée).

En 1879 la veuve de l'historien vendéen Benjamin Fillon offrit au Musée national de la Céramique de Sèvres un terme barbu provenant de la galerie probablement acquis par son époux, qui fut transféré en 1935 au musée du Louvre et est le seul visible en France; quatre autres termes, restaurés - voire complétés - et repatinés, provenant de la collection Morgan, auraient été acquis en 1944 par le marchand d'art Wildenstein (collection de ses héritiers à New-York en 1994); les cinq autres termes ne semblent pas « localisés » à ce jour.



Un possible sauveur ?


Vers 1875 Alfred Sommier, le richissime industriel du sucre acquéreur et restaurateur de 1875 à 1908 du domaine de Vaux-de-Vicomte (77), « se serait intéressé au château d'Oiron, délabré également et dont les terres avaient été dispersées, mais cette région l'aurait tenu trop éloigné de ses affaires et Vaux lui procurait une belle œuvre de résurrection à entreprendre.


Cet intérêt s'est peut-être manifesté alors qu'il songeait à un établissement pour Alexandre, son second fils, mort en 1889. ».


Grandeur et décadence



Après des difficultés successorales au cours du XIXe siècle et la mort prématurée d'un héritier, le parc fut définitivement démembré en 1906, et le château connaîtra le sort de maintes demeures seigneuriales tombées en déshérence : l'architecte en chef des M.H. Pierre Bonnard évoquera plus tard « le mobilier évanoui sous l'œil complice de quelque domestique indélicat » (op. cit.), et la revue du Touring Club de France dans son numéro consacré au Poitou, décrit vers 1910 un château inhabité où l'on montre encore quelques tableaux anciens…

Une série de cartes postales du photographe loudunais Dando-Berry montre, dans d'anciens salons vides aux décors délabrés, de bourgeoises cheminées de marbre insérées dans les grandes cheminées du XVIIe siècle.

Après l'avoir classé Monument Historique l’État l’acquiert finalement dans un état proche de la ruine de la vicomtesse d'Oiron, qui vivait seule dans l'immense demeure, et procédera pendant un demi-siècle à d’importants travaux de restauration.

Ouvert au public par le Centre des monuments nationaux, le château a accueilli plus de 30 000 visiteurs en 2004.




Architecture



Le château actuel date pour l’essentiel du XVIIe siècle.

Le corps de bâtiment principal, commencé du côté Sud (pavillon de droite) par Louis Gouffier vers 1620, fut terminé dans le même style par La Feuillade vers 1670.

L’aile droite (un portique couvert en terrasse et un pavillon) est l’œuvre de La Feuillade (1670-1680) et de Madame de Montespan (1700-1707).

Seule l’aile gauche, occupée par des galeries, et le remarquable grand escalier Renaissance à noyau central évidé, "englobé" au XVIIe siècle et conservé intact dans le corps de logis principal, datent du XVIe siècle.

Là se trouvent des œuvres peintes par Noël Jallier.



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L'arrière du château





La collection Curios & Mirabilia



En 1990 le Ministère de la Culture décide de lancer un projet original pour le château : créer une collection d'art contemporain, dont les fondements seront inspirés par les collections historiques du monument, dispersées au cours des siècles.

En 1993 est inauguré le premier volet de la collection Curios & Mirabilia.

Elle concrétise la plus importante expérience menée en France d’inscription d’une création contemporaine dans un patrimoine ancien.

En 1996, la collection Curios & Mirabilia s’est enrichie de nouvelles œuvres et peut, pour la première fois, être présentée dans sa totalité ; elle cherche à renouer avec l’esprit de curiosité de la Renaissance en s’appuyant sur l’idée des anciennes collections qu’étaient les Cabinets de curiosité.

Cette référence historique, traitée librement par les artistes, permet le lien avec le monument et redonne ainsi le sentiment d’un lieu habité aujourd’hui, tout en réactivant le souvenir des prestigieuses collections de Claude Gouffier (XVIe siècle).

Curios & Mirabilia prend appui sur l’idée d’un autre rapport au monde, celui qui à la Renaissance privilégiait une approche sensible de la connaissance.

Aussi, l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue et bientôt le goût, sont sollicités pour transformer la visite d’un monument historique en expérience sensorielle.

Les senteurs du mur de cire de Wolfgang Laib, les sonorités de la musique de Gavin Bryars, les fauteuils de John Armleder pour le délassement du visiteur, les jeux visuels comme celui du couloir des illusions (Felice Varini) et toutes les créations réalisées pour ce château concourent à créer un parcours plein de surprises et d’émerveillements.

Une des originalités de Curios & Mirabilia réside dans la volonté d’envisager le château avec un rôle social en l’inscrivant dans son environnement humain.

Ainsi, grâce à une galerie de portraits des enfants de l’école d’Oiron (Christian Boltanski) ou au dîner annuel imaginé par Raoul Marek pour 150 Oironnais, représentés sur un service de table, la population de la commune est conviée comme sujet et témoin de la création.

Le dialogue avec l’histoire s’instaure de manière forte dans les salles qui ont le mieux conservé le souvenir de leur fonction historique. Daniel Spoerri :

dans la Salle du Roi où s’affirment puissance et pouvoir, répond ironiquement aux princes du XVIIe siècle par ses corps en morceaux qui réintroduisent quotidien et banalité comme nouvelle source du merveilleux.


dans la Chambre du Roi (les appartements d’apparat de Louis Gouffier, XVIIe siècle), lieu de la présence symbolique du pouvoir royal, restituée au silence de l’histoire par la monochromie des peintures de Claude Rutault;


dans la « Galerie des Chevaux » Georg Ettl réveille l’iconographie ancienne et l’Histoire.


Aujourd’hui, cette collection permet au château d’Oiron de s’ouvrir au public dans une logique d’authenticité que d’autres lieux historiques ont abandonné.

Au XVIe siècle, Claude Gouffier en avait fait le réceptacle de ses collections : sa personnalité et la nature privée du château donnaient le sens de leur présence.

Depuis, ouvertes à la visite du public, les salles du château n’ont pas été seulement utilisées à des fins de présentation d’œuvres, mais s’offrent remeublées, réhabitées, réactualisées pour un regard qui ne peut être que d’aujourd’hui.

De plus, la logique de collection qui unit ces œuvres augmente le sentiment de leur appartenance au lieu.

Le sujet à Oiron est bien celui de la création dans sa relation au cadre que constituent l’histoire, l’architecture et le décor ancien.



Parc



En juillet 2005, une nouvelle phase de développement artistique est lancée : le ministère de la Culture concrétise le projet de création d'un parc contemporain, dont la mise en œuvre, accompagnée de nouvelles commandes publiques, se fera sous la responsabilité artistique de Paul-Hervé Parsy, administrateur du château, et du paysagiste Pascal Cribier, suivant un programme mené de l'hiver 2005-2006 jusqu'en 2008.

La ferme du château, acquise en 1998, est aménagée en salles d'expositions et en salles pédagogiques.



Peintures à l'étage


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Noël Jallier : Pégase



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Noël Jallier : fuite d'Enée




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Noël Jallier : mort d'Hector


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Noël Jallier : Jugement de Paris



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Noël Jallier : Assemblée des dieux





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marques des graveurs Gouffier et ses épouses



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Noël Jallier : Paris et Menelas


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Cabinet des muses , début du  XVIIè siècle



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Galerie peinte de quatorze scènes de l'Illiade et l'éneide 1545 -1549



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Détail du plafond de la  galerie peinte , XVIIè siècle





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Décor peint en bas du grand escalier , XVI è siècle



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Salle d'armes ,  XVII è siècle



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Partie tournante du grand escalier , datant du milieu du XVI è siècle


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MessageSujet: Re: Chateaux de la Loire   Chateaux de la Loire - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Sep 2012 - 20:53

Château de Serrant


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Château de Serrant



Début construction XVIe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Propriétaire initial Charles de Brie
Propriétaire actuel le prince et la princesse Charles de Mérode
Protection classé Monument historique 29 septembre 1948

Pays  France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire


Le château de Serrant est situé à Saint-Georges-sur-Loire, dans le département du Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Angers.



Historique



Il s'agit d'un château de style essentiellement Renaissance.

Il a été construit à la place d'un château médiéval en schiste ardoisier : les douves témoignent de la période où Serrant était une place forte surveillant le passage de la Loire.

À la fin du XVIe siècle, le propriétaire, Charles Péan de Brie, dépêche l'architecte angevin Jean Delespine pour construire un corps de logis bâti autour d'un escalier à double volée contrariée.

Il est aussi prévu deux ailes en retour. Mais Charles de Brie se trouve à court d'argent et les travaux ne peuvent pas être achevés immédiatement.

En 1603 la propriété est saisie, puis vendue à Scipion Sardini.



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Château de Serrant



En 1636, Guillaume Bautru en devient propriétaire; il achève les travaux en respectant les plans d'origine ; l'homogénéité du style est sauvegardée.

Le domaine passe par la suite aux marquis de Vaubrun.

En 1749, François Jacques Walsh, armateur nantais, devient seigneur de Serrant en achetant le domaine à Madeleine Diane de Vaubrun, duchesse d’Estrée. Il est frère d'Antoine Walsh, un des principaux armateurs nantais à cette époque.

Les Walsh réaménagent la décoration intérieure, créent un parc "à l'Anglaise", édifient les deux pavillons, la monumentale grille d'honneur qui porte leur armes.

En 1754, la seigneurie de Serrant est érigée en comté par lettre patente de Louis XV.

On dit que lors d'une visite Napoléon Ier, dont l'épouse Joséphine eut comme dame d'atours une châtelaine de Serrant, fut impressionné par son escalier d'honneur.

En 1830, Valentine Walsh de Serrant, petite-fille de François-Jacques, épouse Charles Bretagne Marie Joseph, duc de La Trémoïlle.

En 1939 la duchesse de La Tremoille mit le château à la disposition de l'Etat pour y abriter des oeuvres des musées nationaux.

Le dernier du nom étant mort jeune et sans postérité dans l'incendie d'un château anglais en 1925, l'important patrimoine familial, dont Serrant, a été transmis à leurs parents les princes de Ligne-La Trémoille.

Cette importante demeure très bien entretenue, abrite, outre un riche mobilier ancien, le "fonds Duchatel", archives d'un ministre de Louis-Philippe Ier, père d'une duchesse de La Trémoille qui fut proche d'Adolphe Thiers, a été classé Monument Historique par arrêté du 29 septembre 1948, ainsi que le tombeau en marbre sculpté du marquis de Vaubrun, superbe témoignage d'art funéraire du XVIIIe siècle.



Architecture



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Les douves datent du château médiéval préexistant.



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Entrée du grand salon avec une cheminée Renaissance surmontée des armoiries de la famille La Trémoïlle.



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Palier  du grand escalier achevé en 1537.

les caissons à fleurs stylisées sont attribués  à Philibert de l'Orme .




Le logis est construit autour d'un escalier à double volée contrariée en pierre à voûtes décorées de caissons.



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Le grand salon dont les murs sont recouverts de tapisseries de Bruxelles , représentant des animaux fabuleux ( XVIIè siècle ).
Le cabinet d'ébène , Oeuvre de Jean Macé ( XVII è siècle également ) possède trente trois tiroirs , par des scènes de la vie de Bacchus.





Le parc à l'anglaise du XVIIIe siècle entoure le château et diverses dépendances, le colombier, l'orangerie les écuries et les autres communs.
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