Roses de l'amitié
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 Département de l'Orne

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Romy50300
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MessageSujet: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeMar 26 Mar 2013 - 20:58

Alençon


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Hotel de ville



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Blason de la ville



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Logo de la ville



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Carte de la Basse Normandie


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La carte de la Campagne d'Alençon



Histoire



Origines du peuplement à Alençon et dans ses environs

Les recherches les plus récentes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a été occupé.

Les périodes anciennes : dans les environs de la ville, les archéologues ont étudié des sites remontant au Néolithique, comme à Saint-Germain-du-Corbéis où il s’agit d’une carrière d’extraction de schiste destiné à la fabrication de bijoux, ou à Cerisé où des vestiges d’habitats ont été fouillés.

L’âge du bronze est aussi représenté à Cerisé avec l’existence de cercles funéraires.

L’âge du fer est très présent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits.

Il existe aussi de nombreuses fermes indigènes, terme désignant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.

Toutes ces périodes, ne sont pas représentées sur le site même de la ville d’Alençon.

La période gallo-romaine est aussi présente avec de nombreux sites.

Lorsque les archéologues font le bilan des données, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon.

Ils en déduisent que ces sites, à vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplé.

S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ?

Le problème majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine

n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon.

En revanche, il existe des traces d’un passage.

Plusieurs monnaies ont été retrouvées à travers la ville : rue des Grandes Poteries, Grande rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.



Antiquité



Alençon s’est développée à l’origine dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort.

En effet, les gaulois préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire que constitue Montsort, plutôt que dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est étendu à partir du Xe siècle.

La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siècle.

Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant à la fois dans des centres urbains et possédant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion.

À cette période, Alençon est dans la Seconde Lyonnaise mais, à partir des années 380, cette province est coupée en deux.

Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autorité de deux évêques, anciens militaires : Martin et Victrice.

En outre, l’ouest de la Gaule bénéficie d’une relative stabilité. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan.

En 396, saint Ambroise offre des reliques à saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais.

Des reliques des deux saints sont amenées à Sées cette même année, consacrant la cathédrale.


De là, les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pénétrer d’avantage les campagnes, de faire reculer le paganisme.

La région qui correspond plus ou moins à l’actuelle Normandie (la Seconde Lyonnaise) fait partie d’un ensemble dénommé au IVe siècle .

Tractus Armoricanus et Nervicanus, division militaire et administrative.

Il faut en effet empêcher les invasions des Saxons par la mer.

Le Tractus armoricanus fonctionne durant tout le Ve siècle.

L’autorité est détenue par les évêques.

Les Pays, pagi, vont servir de cadre à la création des évêchés.

Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond à l’évêché de Sées.

Il est divisé en quatre centenae dont une à Alençon pour chef-lieu administratif :

pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec Sées, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon.

C’est la première mention d’Alençon, tardive car du VIIe siècle, mais ces divisions sont mises en place au Ve siècle.


Moyen Âge


Durant l’Antiquité tardive et la période mérovingienne, Alençon est Montsort.

« Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est capté au Xe siècle suite à un déplacement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe.

Le village mérovingien d’Alençon correspond à la paroisse Saint-Pierre soit Montsort.

Il est massé sur l’extrémité du plateau sur la rive sud de la Sarthe.

Saint-Pierre indique une église funéraire du VIe ou du VIIe siècle.

La paroisse est imposée en nature par l’évêque du Mans avec de l’huile et de la cire destiné à l’éclairage de la cathédrale et d’un tiers de sou mérovingien.

La Sarthe est la limite entre les évêchés du Mans et de Sées.

Alençon est le chef-lieu d’une centenie mérovingienne puis d’une vicarie carolingienne, qui est une division équivalente.

À la période carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duché du Mans, qui est une partie de la Neustrie.

La région subit les raids vikings.

Les envahisseurs pénètrent la région en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe.

En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cède un vaste territoire à Rollon, chef viking.

Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle désormais les Normands, puissent l’investir.

Une prise de possession progressive est mise en place, évêché après évêché.

En 924, Sées est revendiquée par les Normands.

Ils arrivent jusqu’à la limite méridionale, soit la Sarthe.

Un nouveau centre est créé sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir.

En attendant de revendiquer l’évêché du Mans, des pactes sont passés avec les nobles du secteur, élargissant l’orbite normande.

La famille de Bellême est la plus importante autorité sur la marche méridionale de la Normandie, de Mortagne à Domfront.

Cette seigneurie de Bellême est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie.

Alençon est dès lors dans une position avantageuse.

Un prieuré de l’abbaye de Lonlay est implanté dans la seconde moitié du XIIe siècle.



Époque moderne

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Carte de la Généralité d’Alençon.




Érigée en duché, en 1414, Alençon est le lieu de résidence de Marguerite d’Angoulême, qui a épousé, en 1509, à l’âge de dix-sept ans, le duc d’Alençon Charles IV, en premières noces.

Même après la mort de Charles, survenue en 1525 à la bataille de Pavie, Marguerite d’Angoulême, grand-mère maternelle du futur Henri IV, Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François Ier, établit, après son veuvage, sa cour à Alençon, où elle est demeurée après son remariage avec le roi de Navarre.

Amoureuse des belles-lettres, la duchesse Marguerite réunit à sa cour un grand nombre d’hommes de lettres, dont les poursuites dirigées contre les partisans de la Réforme ne fit qu’augmenter le nombre.

C’est ainsi qu’Alençon devint l’asile de savants persécutés au nombre desquels on comptait les hommes de lettres Clément Marot, Charles de Sainte-Marthe, Bonaventure Des Périers, Claude Gruget, qui publiera son Heptaméron, Antoine Le Maçon, traducteur de Boccace.

Guillaume Le Rouillé, Thomas Cormier, l’évêque de Séez Nicolas de Danguye, ou Sylvius de la Haye.

La Réforme protestante fut prêchée dans le duché d’Alençon, dès 1524, et l’esprit de tolérance de Marguerite de Valois, qui permit également aux prédicateurs Michel d'Arande et Pierre Caroli de faire pénétrer les idées nouvelles à Alençon, y fit de nombreux prosélytes parmi ses habitants, durant la première moitié du XVIe siècle.

Première ville de Normandie acquise aux idées calvinistes, celle-ci devient rapidement un foyer de la Réforme, au point que, en 1530, un réformé allemand qualifiait Alençon de « petite Allemagne ».

Dès 1529, Simon Du Bois y imprime le Petit Catéchisme de Luther. «

La reine de Navarre, écrit un historien de cette ville, bonne, sensible,

pleine de commisération, déroba au supplice autant de protestants qu’il lui fut possible.

Elle sauva l’humaniste réformateur Gérard Roussel du cénacle de Meaux, rigoureusement poursuivi par le Parlement, et en fit son aumônier ; Caroli, également poursuivi par le Parlement, à qui elle
donna la cure de Notre-Dame d’Alençon, qu’il quitta pour passer en Suisse, où il se maria…

Un protestant d’Alençon s’étant avisé de briser, pendant la nuit, un crucifix qui était au portail de l’église de Saint-Louis, Marguerite apaisa l’affaire, en faisant mettre à la place un autre crucifix un peu mieux décoré que le premier.

Mais la bonne duchesse ne put jamais sauver des flammes Étienne Le Court, curé de Condé, près d’Alençon, attaché aux nouvelles opinions, qui fut brûlé le 21 décembre 1533 ».

Les Protestants s’emparent alors de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique.

À la mort de la reine de Navarre, en 1549, le duché d’Alençon, malgré les contestations des héritiers collatéraux du duc Charles IV, fut définitivement rattaché au domaine royal.

Après la mort de François II, Charles IX céda le duché à sa mère Catherine de Médicis, qui en jouit jusqu’en 1566, date à laquelle elle le remit au roi, qui le donna à son plus jeune frère François, alors âgé de douze ans.

Dès le commencement du règne de Charles IX, les protestants alençonnais se mirent à piller les églises Notre-Dame, Saint-Biaise et du couvent de l’Ave-Maria.

Les catholiques furent obligés de s’armer pour se protéger leur vie ; la procession le jour de la Fête-Dieu, fut escortée par le chef de la corporation des bouchers accompagné de ses collègues armés de leurs assommoirs, de leurs coutelas et suivis de leurs chiens.

Aidé des protestants du Mans, les protestants s’emparèrent de la ville et pillèrent de nouveau les églises.

L’ordre se rétablit enfin dans la cité, où catholiques et les protestants se partagèrent les fonctions municipales, à part égale.


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L’hôtel Fromont de la Besnardière.



Pendant les guerres de Religion, Montgomery, qui propageait avec ferveur la foi nouvelle dans toute sa province, s’empara d’Alençon, qu’il fut bientôt obligé de quitter, pour aller rejoindre l’armée du prince de Condé à la Rochelle.

En 1572, à l’époque de la Saint-Barthélemy, Matignon empêcha les catholiques de prendre leur revanche, sauvant les très nombreux protestants du pays d’Alençon, qui reprirent une seconde fois Alençon en 1574.

Lorsque, en 1575, le duc François, qui avait pris la tête du parti des Malcontents, parvint à s’échapper de la cour, où le retenait presque prisonnier son frère Henri III, il se réfugia dans sa ville ducale d’Alençon, où ne tarda pas à venir le rejoindre le futur Henri IV, pour mettre à exécution les plans qu’ils avaient combinés ensemble.

C’est d’ailleurs à Alençon qu’Henri fit sa rentrée triomphale dans l’Église protestante, en reniant publiquement le catholicisme qu’il avait été forcé d’embrasser, le poignard sous la gorge, le jour de la Saint-Barthélemy.

Le duché d’Alençon, qui avait été de nouveau réuni à la couronne à la mort du duc François, en 1584, devint, pendant la Ligue, le théâtre de la guerre.

Bien que la ville soit restée fidèle à Henri III, elle fut néanmoins prise et rançonnée par le duc de Mayenne, chef de la Ligue.

Sous le règne d’Henri IV, le maréchal de Biron l’assiégea à la tête de l’armée royale ; son artillerie y fit un dégât considérable, et les ligueurs furent contraints à capituler.

Comme le roi avait le plus pressant besoin d’argent, il se fit payer par la ville 17 000 écus qu’elle devait au duc de Mayenne, sur le prix de sa capitulation.

En 1605, Henri IV engagea la ville et le duché au duc Frédéric Ier de Wurtemberg, à qui Marie de Médicis le racheta en 1613.

Compris par la suite dans l’apanage du frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, le duché d’Alençon passa, en 1660, à sa seconde fille, Élisabeth d’Orléans, épouse du duc de Guise.

En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par la généralité d'Alençon faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie.

Dans les années 1660, la protestante Marthe La Perrière invente le point de France ou point d’Alençon et fonde, en 1665, la manufacture à laquelle Colbert accordera un privilège de manufacture royale.

Alençon emploiera, à l’apogée de son art, jusqu’à huit mille dentellières.

Lors des premières persécutions des protestants, qui préluderont à la révocation de l'Édit de Nantes, les Alençonnais réformés préféreront fuir les dragonnades, plutôt que d’attendre passivement l’arrivée des dragons et laissent une ville vide aux troupes.

Élisabeth de Guise commença la persécution contre les protestants de son duché, allant jusqu’à faire exhumer leurs restes et les faire jeter à la voirie, pour réunir leur cimetière à ses jardins d’Alençon.

Lors de la proclamation définitive de l’édit de Fontainebleau, le pasteur d’Alençon adresse à ses ouailles sa Lettre d’un pasteur banni de son pays à une église qui n’a pas fait son devoir dans la dernière persécution, suite à laquelle pas un seul protestant ne restera à Alençon.

Cette forte émigration des forces vives de l’économie alençonnaise, occupée dans la dentelle – dont certains catholiques ne voulant pas perdre leur emploi – et l’imprimerie, fuiront vers l’Angleterre, les Pays-

Bas ou les îles Anglo-Normandes, laissant la ville exsangue.

De 1766 à 1789, Antoine Jean-Baptiste Alexandre Jullien est l'intendant de la généralité d'Alençon.

Il remplit son rôle avec efficacité. Grand administrateur, grand travailleur, clairvoyant et énergique, il décide d'importants travaux d'urbanisme mais ne réussit pas à freiner la décadence de la cité et à stimuler l'activité économique.

Il fait construire, en 1767, le pavillon en retour d'équerre vers le nord de l'hôtel Fromont de La Besnardière ; fait dresser, en 1769, le plan d'une nouvelle route vers la Bretagne ; fait démolir les portes de Lancrel, de la Barre et de Sarthe en 1776.

Il fait commencer, en 1779, les travaux du Pont-Neuf contre l'avis de l'administration municipale ; cherche à donner du travail aux ouvriers en leur procurant, durant l'hiver surtout, des travaux de charité ; s'intéresse aux enfants abandonnés, se chargeant de les faire accueillir dans les hôpitaux de province, puis de les confier à des nourrices de campagne ; tente de développer l'agriculture.

Il s'inquiète, en 1787, du régime des impôts, de son fardeau trop lourd pour le peuple et de « l'inégalité du partage ».

La Révolution occasionna moins d’épreuves que dans beaucoup d’autres endroits.

Un capucin y fut seule victime des violences.

Après le renversement des Girondins par les Montagnards, le 31 mai 1793, après avoir d’abord semblé se prononcer pour le parti girondin, auquel elle avait donné Dufriche-Valazé, l’un de ses plus énergiques représentants, Alençon se soumit bientôt à l’autorité de la Convention.

La même année, après la défaite des Vendéens au Mans, un grand nombre d’insurgés furent pris et conduits à Alençon, où ils furent fusillés.

Plus tard, les environs furent ravagés et ensanglantés par les chouans, sous la conduite de Cadoudal et de Frotté, leur dernier chef, qui fut arrêté alors qu’il négociait avec le général Guidal à l’hôtel du Cygne à Alençon avant d’être fusillé, après quoi la ville retrouva le calme.

Le 12 août 1944, venant de Champfleur, la 2e division blindée du général Leclerc rentre dans Alençon et libère cette ville du joug allemand avant de partir vers Argentan puis vers Paris.


Héraldique


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Les armes de la ville d’Alençon se blasonnent ainsi :

D’azur à l’aigle bicéphale d’or.


En novembre 2008, ont été créés des conseils de quartier, nommés « conseils de démocratie locale », pour les quartiers suivants :

Croix Mercier,
Châtelet,
Nord Lancrel
Boulevard Duchamp,
Villeneuve,
Brebiette,
Chapeau Rouge,
Guéramé
Montsort,
Saint-Léonard,
Haut-Éclair,
Martelet
Courteille
Centre ville
Perseigne


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La halle aux blés.



Au XVe siècle, la dentelle qui connaîtra son apogée
deux siècles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».


Article détaillé : Dentelle d'Alençon.


Apparue dès le XVIe siècle avec le protestant Simon Du Bois, l’imprimerie est vite florissante.

La famille Malassis fondera une grande lignée d’imprimeurs.

Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au XVIIe siècle amène la prospérité.


Alençon fabrique à cette époque, une sorte de toile appelée « fleuret » ou « blancard ».

la ville connaît un début de révolution industrielle auquel la révocation de l’Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.


Le XVIIe siècle voit également fleurir la culture d'un brassicacée aujourd'hui internationalement connu sous le nom de chou chinois Brassica rapa.


Elizabeth d'Orléans, éprise d'un jeune chinois de la province de Guangdong, fit importer et développa la culture de celui-ci au sein du duché d'Alençon.

Ce nouveau met exalta les palais et fut adopté au delà du duché et devint une spécialité locale.

La culture du chou chinois fut remise en question lors de la révolution française, car celui-ci représentait, aux yeux des révolutionnaires, la puissance et la richesse de la noblesse du duché d'Alençon.

Il persiste encore aujourd'hui des traces dans la culture culinaire normande de l'influence de ce légume, notamment au travers de la recette bien connue du Chou chinois au Calvados.

Au XIXe siècle, Alençon connaît un renouveau industriel grâce à l’ouverture de plusieurs fabriques.

Des réseaux de transports routiers et ferroviaires se développent, mais la décision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dépit d’une industrie typographique florissante, au déclin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.


Au XXe siècle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle d’électroménager).

L’usine Moulinex d’Alençon, créée en 1937 par Jean Mantelet, d’où sort notamment le fameux « moulin-légumes », devient le cœur industriel de la ville.

La fermeture définitive de l’usine, en 2002, comptant encore à l’époque près de 1 000 employés et assurant du travail à de nombreux sous-traitants, est un choc pour la ville et le département.


Aujourd’hui, le groupe Seb sous-traite la fabrication du moulin à légumes à la société Adiamix (40 salariés), ouvert sur l’ancien site de Moulinex.

Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalité a lancé le plan Phénix, dont le slogan est 1000 emplois en 1000 jours.

Créé en 1983, l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribué, en formant aux métiers de la plasturgie, à l’implantation de nouvelles entreprises, spécialisées notamment dans la plasturgie.

L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en juin 2001, et entre Alençon et Rouen en octobre 2005, a permis, en outre, de désenclaver la ville.

Alençon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.


Architecture civile



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Le Château des Ducs





Construit sous Pierre II, duc d’Alençon entre 1361 et 1404, démantelé en partie sous Henri IV, servant de dépôt de mendicité de 1768 à 1824, les bâtiments existants ne représentent que 10 % de l’ensemble.

Il subsiste le châtelet, une courtine, la tour couronnée et une poterne ; le palais de justice datant du Premier Empire soit construit en 1817 à 1824 se trouve à côté.


Le château des Ducs est devenu une maison d'arrêt où durant la Seconde Guerre mondiale de nombreuses personnes furent torturées par la Gestapo.

Le château des Ducs est classé monument historique depuis 1962.


La maison d’arrêt d’Alençon a été transférée vers Coulaines le 9 janvier 2010 en même temps que celle du Mans.

La question qui se pose est de savoir ce qui va advenir de la prison actuelle qui est la propriété du Ministère de la Justice.

Le château des Ducs serait cédé par le Ministère de la Justice pour un euro à la ville d'Alençon qui songerait à en faire un "lieu vivant" avec - peut-être - la visite de certaines parties du Château ou vécurent les Ducs d'Alençon.



Le palais de justice


Alençon jouit de deux justice de paix , d'un tribunal de première instance et d'une cour criminelle.

ces tribunaux siègent dans un ancien pavillon , servant jadis de porte au chateau.

l'escalier conduit aux différentes salles est très commode.

la salle de première instance est très petite et proportionné à l'arrondissement , qui n'est pas très  étendu.

la salle  criminelle est beaucoup plus grande.




L’Hôtel de ville (place Foch) : bâti en forme d’arc de cercle de 1783 à 1788 par l’architecte Delarue.

la première pierre fut élèvé le 29 septembre 1783 sur l'emplacement de l'ancien château

À l’origine, la Mairie n’occupait que la partie centrale.


Ce n’est qu’au XIXe siècle que la Ville d’Alençon se porta acquéreur des parties droite et gauche qui étaient la propriété de particuliers.

Avant la fin du XXe siècle, la Mairie n’occupait que 60 % de la surface totale.

En 1966, lors de la rénovation du bureau du maire, on trouva dans les plafond 297 affiches de Charles Éléonor Dufriche-Valazé de 1793, député de l’Orne en 1792 et qui suicida en 1793.

On pouvait lire sur ces affiches « Je suis arrêté sans savoir pourquoi, sans même avoir de dénonciateur ».




La Maison d’Ozé (XIVe siècle) : l’échevin Jean de Mesnil la fit modifier en 1450.

Charles de Valois, duc d’Alençon et son épouse, Marguerite de Navarre y vécurent et y auraient même invité le futur Henri IV en 1576.


Menacée de destruction en 1899, elle fut classée monument historique en 1903 et restaurée.

Elle abrite aujourd’hui l’office du tourisme.

À ses pieds se trouve le verger conservatoire de la Maison d’Ozé qui n’est pas à proprement parler un jardin public car s'il peut être un lieu de promenade, il est plutôt un lieu d’apprentissage et d’expérimentation sur les plantes et autres végétaux.

Ce verger de 585 m2 est géré pour l’entretien par la Ville d’Alençon et par la Société d’horticulture de l’Orne.



La Halle aux Blés : datant du début du XIXe siècle (construite de 1811 à 1819), son dôme de fer et de verre fut rajouté plus tard par Croquefer.


Ce lieu circulaire, qui servait au commerce des grains, sert aujourd’hui de salle pour des expositions et événements divers.


La Bibliothèque : ancienne église Saint-Joseph du collège des Jésuites, construite au XVIIe siècle.

Sa toiture à l’impériale est dotée d’un campanile au XVIIIe siècle pour les cours d’astronomie.

Ses armoires en chêne sculpté du XVIIIe siècle provenant de l’Abbaye du Val Dieu renferment, entre autres, des éditions rares remontant jusqu’au XVIe siècle et des manuscrits médiévaux.


Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle : situé dans les locaux réhabilités de l’ancien collège des Jésuites.




Le Tribunal de Commerce : avec sa tourelle polygonale, cette élégante construction du milieu du XVIe siècle décrite par Balzac dans Le Cabinet des Antiques fut le siège du bureau des finances à partir de 1640.


La Préfecture de l’Orne est à l’origine un hôtel particulier bâti vers 1630 par un receveur des tailles en l’élection d’Alençon, Charles Fromont de la Besnardière.

En 1676, Élisabeth d’Orléans, demi-sœur de la « Grande Demoiselle », et cousine de Louis XIV, duchesse de Guise et apanagiste du duché d’Alençon, en prit possession.

Depuis 1815, ce bâtiment est devenu la préfecture de l’Orne.


Situés derrière, ont été érigés des jardins sur plus de trois hectares contribuant à l’embellissement de l’ensemble.

Lors des Journées du patrimoine, les jardins sont ouverts au public.

Le quartier Saint-Léonard ou quartier des Marais : quartier du vieil Alençon aux noms évocateurs (rue du Château, rue Bonette, rue des Lombards, rue de la Juiverie) dont l’origine remonte au Moyen Âge.

Dans la rue de la Juiverie, se trouvait autrefois une synagogue et était habité par des prostituées.

Ce quartier, au début du XXe siècle, d’après Albert Lemaître, Président du Syndicat intercommunal, passait pour être « sale, humide, malsain et nauséabond ».



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Situé rue du Cygne, l'hôtel de Boullemer, dit Libert, l'une des plus belles demeures de la ville du XVIIIe siècle, est classé parmi les monuments historiques.

C'est en 1730 que Jean-Baptiste de Boullemer de Bresteau, premier président du présidial d'Alençon, écuyer, chevalier, lieutenant des maréchaux de France, conseiller du roi, seigneur de Montigny, de Chassé et de La Fresnaye-sur-Chédouet, achète un immeuble appartenant à Marie Maheult, épouse de Charles Le Bouyer, sieur de Saint-Gervais et de Monhoudou.

L'année suivante, Jean-Baptiste de Boullemer fait remanier le bâtiment pour en faire son hôtel particulier.

Cette construction est bien représentative du XVIIIe siècle avec sa façade de beau granit, simple et harmonieuse, qui présente un avant-corps central de trois baies arrondies, garnies de balcons au rez-de-chaussée, et de trois fenêtres à l'étage sous un fronton classique.

Les appartements se poursuivent de part et d'autre par deux travées de fenêtres avec un retour en équerre sur le côté droit.

Un jardin à la française, au fonds duquel se trouve un puits du XVIe siècle, occupait le parterre et se cachait derrière la grille de la rue du Cygne.

À l'arrière, rue des Grandes-Poteries, des communs abritaient chevaux et voitures.

L'hôtel reste dans la famille de Boullemer jusqu'en 1805, date à laquelle il est vendu à un négociant parisien qui le cède en 1809 à un marchand alençonnais.

La veuve de ce dernier le vend en 1825 à un conseiller de préfecture, qui à sa mort, en 1837, laisse l'hôtel de Boullemer à sa fille, veuve du docteur François Jacques Libert, conseiller d'arrondissement.

Lors de son décès qui survient en 1888, l'immeuble échoit à son fils, François Jean-Baptiste, médecin, conseiller municipal d'Alençon et sénateur.

L'édifice reste dans la famille Libert jusqu'à son acquisition, en 1926, par une société immobilière.

Celle-ci revend l'hôtel de Boullemer, en 1974, à un particulier qui le cède à son tour à une société civile immobilière de Paris qui le restaure l'année suivante pour le transformer en un ensemble d'appartements de grand confort.



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La place à l’Avoine était autrefois un marché au chevaux et à l’avoine.



À cet endroit se trouvait la porte de Lancrel, une des entrées de la ville au XVIIIe siècle.

Le Centre Psychothérapique de l’Orne était avant 1789 un lieu ou était accueillis des mendiants, des aliénés, des vagabonds, des "filles sans mœurs"… ; il était géré par des religieuses jusqu’en 1971.

Ce lieu devint petit a petit un hôpital psychiatrique.

La Maison de l’Étal situé rue porte de la Barre (Une des cinq entrées de la ville au XVe siècle) serait une des plus vieille maison d’Alençon.

Elle fut en partie abattue en 1776 mais fut totalement restaurée en 2003 et a retrouvé son aspect d’antan avec notamment son auvent destiné à la protéger des pluies.

La carrefour des Étaux - avec la place de la Magdeleine, le carrefour de la rue aux Sieurs, la Grande rue et la rue de la Poterne - est un des principaux carrefours d’Alençon, situé dans le quartier Saint-Léonard, sans doute le plus ancien d’Alençon.

Dans ce quartier se trouve le Café des Sept Colonnes", une des plus vieilles maisons d’Alençon, et se trouvait autrefois le cimetière Saint-Léonard jusqu’en 1760.

La Grande Rue est une artère principale d’Alençon qui part de ce quartier pour se terminer au carrefour des rues Saint-Blaise, où se trouve la préfecture, de la rue Cazault et du cours Clemenceau.

Elle passe par la place de la Magdeleine dont le nom provient de Marie de Magdala, sainte qui assista à l’ensevelissement et à la résurrection du Christ.

Jusqu’en 1789 s'y trouvait un cimetière.

Aujourd’hui, cette place sert de correspondance aux lignes des bus Alto et un marché s’y tient les mardis et jeudis.

Cette place est devenue au fil du temps l’une des principales d’Alençon.

Ce quartier est entièrement piétonnier sauf pour les bus.

La rue aux Sieurs est avec la Grande Rue la principale rue commerçante d'Alençon et est totalement piétonnière.

Le quartier de Montsort, autrefois simple faubourg, doit son nom aux marécages de la rivière La Sarthe proche du quartier étymologiquement « Mont au sec »).

Il a vu arriver au matin du 12 août 1944 les chars de la 2e DB rentrer dans Alençon, par l’actuelle rue du Mans.

C’est dans ce quartier que le Maréchal Leclerc installa son quartier général.

Devenu en 1957, Commune Libre de Montsort, filleule du quartier Montmartre de Paris, dont la solidarité est le fil conducteur ; en effet, depuis 1668, était servi dans ce quartier de la soupe, de la viande et du pain aux pauvres, mendiants et à ceux qui ne pouvaient accéder à l’hôpital.

À l’entrée de ce quartier se trouvait, autrefois, un couvent de bénédictines, pour devenir manufacture d’étoffe et de dentelle (le fameux point d’Alençon) avant d’être à la fin du XIXe siècle jusqu’en 1968, un collège pour jeunes filles.

C’est devenu aujourd’hui des logements sociaux portant le nom de Louise Hervieu qui est à l’origine du carnet de santé pour les nouveau-nés.

L’Ilot Aveline (entre la rue du Collège et la rue Julien) date de 1679, qui avant de devenir un pôle culturel (atelier de dentelle, archives municipales, auditorium, conservatoire, musée, médiathèque et bibliothèque) était l’Église des Jésuites.

Elle abrita aussi en 1846 l’Atelier de la Dentelle puis eut une vocation scolaire (Collège des Jésuites, École Centrale, Lycée, Collège Aveline).

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La Luciole : grand lieu musical d’Alençon.


Café de la Renaissance : racheté par Hippolyte Lecourt en 1855, ses deux grandes salles du rez-de-chaussée et le mur de refend séparant de l’arrière-salle ont été inscrites à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 31 janvier 2009,
pour leur décor et notamment leurs plafonds caissons d'époque romantique inspirés du style Renaissance.

Ce café est désormais fermé, au grand dam des Alençonnais et différents projets sont à l'étude.


Architecture sacrée



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Basilique Notre-Dame



Alençon, contrairement à beaucoup de préfectures, n’est pas le siège de l’évêché, puisque celui-ci est à Sées.

La basilique Notre-Dame d'Alençon: nef du XVe siècle, porche flamboyant, début XVIe siècle.

Suite à un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIe siècle.

L’église Notre-Dame d’Alençon a été élevée au rang de basilique le 6 juin 2009 par Benoît XVI par un décret de la Congrégation du Culte Divin et de la Discipline des Sacrements.


L’église Saint-Léonard : style gothique flamboyant de la charnière des XVe et XVIe siècles, tour Saint-Martin du XIIe siècle, très remaniée au XVIIe siècle suite à l’effondrement des voûtes de la nef et restaurée outrageusement au XIXe siècle.

Chapelle Notre-Dame de Lorette : construite vers 1680 dans le quartier de Montsort.

Église Sainte-Thérèse : construite à la fin des années 1960 dans le quartier de Perseigne.

Église Saint-Pierre du quartier de Montsort

Monuments et autres lieux aujourd’hui disparus


La caserne Jean Pierre François Bonet qui avant de devenir une caserne en 1792 était un monastère de Capucins.

Elle fut démolie en 1959, mais avant sa destruction, elle servit de prison à la Gestapo.

La caserne Bonet se trouvait sur l’actuelle place Bonet qui est devenu le centre administratif d’Alençon (Centre des Impôts, Sécurité Sociale, commissariat de Police) ainsi que des logements sociaux.

Le site Moulinex (sur la route de Mamers) qui exista de 1935 jusqu’à la fermeture de Moulinex en 2001 ; l’usine fut presque entièrement détruite en 2005.

Avant 1935, il y avait au même emplacement la filature du chanvre d’Ozé.

Actuellement se trouvent des bureaux et une résidence pour personnes âgées.

L’imprimerie Poulet-Malassis se trouvait sur la place qui porte son nom actuellement.

Cette imprimerie fut détruite et transférée dans la zone d’Écouves en 1969.

De nos jours au même emplacement se trouve des logements « la Résidence des Ducs ».

Autour de cette place se trouvent les principaux médias alençonnais (France 3, L’Orne Hebdo et Ouest France).

L’Espace de la Pyramide (à l’angle des avenues de Quakenbrück ou anciennement route de Paris et de Basingstoke ou anciennement route de Sées) était autrefois le cimetière Saint-Blaise puis le Champ de Foire.

Sur cette place, s’y tenait la foire aux chevaux qui dura de 1824 à 1960.

De nos jours, s’y trouve le Monument aux Morts, inauguré an 1954.

Cet endroit est toujours appelé la place de la Pyramide du nom d’un obélisque érigé entre 1738 et 1821, alors que son nom exact est la place de Gaulle.

Le Théâtre se trouvait en face de la Halle aux Blés et près de la rue aux Sieurs a été salle de spectacle de 1828 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, démoli en 1951.

Aujourd’hui, seul le bar du Théâtre nous rappelle qu’il y a avait un théâtre à cet emplacement.

La gare des tramways (Boulevard de la République) se trouvait à l’emplacement actuel de l’ancienne piscine municipale Marcel Hébert de 1960 à 1999, détruite depuis.

Juste à côté se trouvent de nos jours les locaux de la Police Municipale.


Natifs d’Alençon

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Anne d'Alençon (1492-1562), marquise de Montferrat




Guillaume Le Rouillé (1494-1555), juriste


Charles de Guise, duc de Mayenne (1554-1611), marquis puis duc de Mayenne, chef de la Ligue après l’assassinat de son frère Henri le Balafré


François Martel (XVIe siècle-1612), chirurgien royal


Pierre d'Alençon (2e moitié du XVI siècle-1629), missionnaire


Louis Hébert, éditeur-imprimeur


Marie Madeleine de La Peltrie (1603-1671), éducatrice, fondatrice du couvent des Ursulines de Québec


Marthe La Perrière, née Barbot (1605-1677), invente le point d’Alençon vers les années 1660


Jean Le Noir (1622-1692), théologien et canoniste


Boudier de la Jousselinière (1634-1723), traducteur, historien et poète


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Marie-Catherine de Villedieu, née Desjardins (1640-1683) , romancière


Pierre-Joseph Odolant-Desnos (1722-1801), médecin et érudit , polygraphe


Pierre Allix (1641-1717), théologien protestant


Jacques Ruël (1673-1756) professeur jésuite au collège de Québec


François Richer d'Aube (1688-1752), jurisconsulte français


Jacques-Louis Le Noir (1720-1792), historiographe


Guillaume Goupil de Préfelne (1727-1801), lieutenant général de police


Jean Castaing (XVIIIe siècle), poète, dramaturge et imprimeur


Charles Éléonor du Friche de Valazé (1751-1793), militaire et député , girondin à la Convention


Jean Ernouf (1753-1827), général de division sous la Révolution puis l’Empire


Léonard Bourdon (1754-1807), député montagnard à la Convention


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Jacques Fromentin (1754-1830), général de division sous la Révolution


Jacques de la Billardière (1755-1834), botaniste



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Jacques-René Hébert, dit « le Père Duchesne » (1757-1794) journaliste et homme politique révolutionnaire



Charles Gabriel d’Escures (v. 1760-1788), lieutenant de vaisseau sur La Boussole lors du voyage autour du monde de La Pérouse entrepris en 1785


Jacques-François-Marie Vieilh de Boisjolin, (1761-1841), poète et diplomate

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René Nicolas Desgenettes (1762-1837), médecin en chef de la Grande Armée, puis des Invalides et maire de Paris Xe


Jacques-Nicolas Frainais d'Albert (1763-1816), peintre


Louis de Frotté, dit « Blondel » (1766-1800), général chouan


Joseph Lenoir-Dufresne (1768-1806), industriel du textile


Pierre-François Godard (1768-1838), graveur sur bois


Jean Pierre François Bonet (1768-1857), général de division sous la Révolution puis l’Empire


Marie-Anne Lenormand (1772-1843), cartomancienne


Henri Auguste Duval (1777-1814), médecin et botaniste


Gaspard Ernouf (1777-1848), maréchal de camp


Charles-Éléonore Dufriche-Desgenettes (1778-1860), fondateur de l'association du Saint et Immaculé Cœur de Marie


Louis Pierre Marie Bourdon (1779-1854),mathématicien


Henri-Ambroise Bernier (1795-1859), chanoine et polémiste
catholique

Edme-Samuel Castaing (1796-1823), célèbre empoisonneur, médecin


Godard II d'Alençon (1797-1864), graveur et lithographe


Léon de la Sicotière (1812-1895), historien et archéologue


Jules Lecesne (1818-1878), armateur et homme politique


Eugène de Broise (1821-1907), éditeur et journaliste


Ovide Gautier (1822-1896), graveur


Louise Vallory (1824-1879), romancière


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Auguste Poulet-Malassis (1825-1878), éditeur et ami de Baudelaire

Stanislas-Eugène Oudinot de la Faverie (1827-1889), peintre-verrier


Juste Lisch (1828-1910), architecte


Paul Alexandre (1838-1883), botaniste


Louis Bouchêne, dit « Baron » (1838-1920), comédien


Raoul Le Mouton de Boisdeffre, 1839-1919, militaire


Éléonore-Aglaé-Marie Despierres (1843-1895), historienne


Adolphe Gérard (1844-1900), restaurateur américain


Adhémar Leclère (1853-1917), ouvrier typographe, correcteur


imprimeur, journaliste, résident de France au Cambodge, auteur


Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), carmélite canonisée en 1925


Ricardo Florès (1878-1918), caricaturiste dans le Rire, le Cri de Paris ,l'Assiette au Beurre, le Charivari


Louise Hervieu (1878-1954), artiste et femme de lettres, lauréate du prix Fémina


Louis Barillet (1880-1948), maître-verrier


Jeanne Messager (1887-1971), musicienne


Jean Adigard des Gautries (1889-1974), historien et philologue, président de la Société historique et archéologique de l'Orne (1955-1961)


Henri Besnard (1890-1977), historien et artiste


Pierre Fleury, (1894-1976), physicien


André Couder (1897-1979), astronome


Pierre Rocher (1898-1963), scénariste


Camille Lebossé (1905-1995), agrégé de mathématiques et rédacteur de manuels de mathématiques


Daniel Balavoine (1952-1986), auteur-compositeur-interprète


Jacques Ozouf (1928-2006), historien


Jean-Marc Sylvestre (1946-), journaliste


Alain Lambert (1946-), notaire et homme politique


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Anne Consigny (1963-), actrice



Yoann Chivard, dit « Yoann », (1971-), bédéiste


Laurence Leboucher (1972-), coureuse cycliste


Benoît Tréluyer (1976-), coureur automobile


Lorànt Deutsch (1975-), acteur et écrivain


Jonathan Cochet (1976-), coureur automobile


Franck Robert (1977-), compositeur, musicien, interprète, connu sous le pseudonyme « Robert Le Magnifique »


Anthony Geslin (1980-), coureur cycliste


Orelsan (1982-), rappeur


Arnold Mvuemba (1985-), footballeur


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alençon , contenu original de Wikipédia, modifié est sous CC-BY-SA 3.0,
[u]


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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeMer 27 Mar 2013 - 19:48

La Ville de Sées

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Sées est une commune française, située dans le département de l’Orne et la région Basse-Normandie, peuplée de 4 515 habitants (les Sagiens).

Sées est le siège de l’évêché de Séez.



Géographie



Sées est située dans la campagne d'Alençon, à 23 km au nord d’Alençon (préfecture de l’Orne) et à 22 km au sud-est d’Argentan (sous-préfecture de l’Orne).

La ville est située à quelques kilomètres de la source de l’Orne et à proximité de la forêt d'Écouves.



Toponymie




Le nom de Sées (et celui de Sagiens, forme savante) procède de (civitas) Sagiensis devenu Saiensis par lénition de [g] intervocalique, mot dérivé en -ensi de l'ethnonyme du peuple celte des Sagii, mentionné seulement à partir du IIIe siècle.

L'ethnonyme remonte vrisemblablement au celtique (gaulois) sag(i)- « qui recherche », bien attesté dans le nom tribal des Tectosages ou l'anthroponyme Sagius « le chercheur, le fouineur (chasseur?) ».

Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, ce nom était orthographié Séez.

Cette graphie a d'ailleurs été conservée par l'Église catholique (diocèse de Séez, évêque de Séez).

L'orthographe officielle Sées remonte à l'époque de Napoléon Bonaparte, suite à la campagne d’Italie, afin d'éviter l'homonymie avec Séez de Savoie (alors française).



Histoire



La ville est prise par Henri de Navarre au début de 1590.

Sées, où se trouvaient de nombreux couvents, a été utilisée comme ville-hôpital neutre lors de la bataille de Normandie, ce qui lui a évité d’être rasée comme des villes voisines plus stratégiques du fait du chemin de fer (Argentan).



Héraldique



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Les armes de la commune de Sées se blasonnent ainsi :




D'azur à la foi d'argent en fasce, surmonté par un cœur du même et enflammé d'or : le tout surmonté d'une fleur de lis d'or en chef.


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L'hotel de ville de Sées



Transports



La ville positionnée sur la voie romaine s’est considérablement développée sous l’empire romain et au Moyen Âge (où elle a acquis le statut d’évêché).

L’opposition de ses habitants à la ligne de chemin de fer Paris-Granville a contribué à faire stagner la ville lors de la révolution industrielle au profit d’Argentan.

La ligne passe par Surdon et la correspondance Surdon-Sées (ligne TER Caen-Tours) est mal desservie.


La ville est desservie par deux autoroutes :


l’A 28 qui relie Rouen à Tours.

l’A 88 qui relie Sées à Caen.



Lieux et monuments


Sées est essentiellement réputé pour son patrimoine religieux et son passé de cité épiscopale.


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Intérieur de la cathédrale de Sées



La cathédrale Notre-Dame, une construction gothique du XIIe / XIIIe siècle.

Elle est dotée d’un orgue Parisot et mise en valeur par la même technique d’éclairage nocturne que celle de la tour Eiffel.

L’abbaye Saint-Martin des XIIe et XIIIe siècles : si l’abbaye est devenue un lieu privé, l’église Notre-Dame de la Place est publique (bas-relief du XVIe siècle, et tribune d’orgue de la Renaissance).

La basilique de l’Immaculée-Conception du XIXe siècle.

Le bâtiment du chapitre, improprement appelé "chapelle canoniale", datant du XIIe siècle, remanié aux XIIIe siècle, XIVe siècle et XVIIIe siècle.

Fortement remanié en 1963, il est l'un des derniers vestiges de l'ancien enclos canonial.

L’Hôtel-Dieu, chapelle classée avec des peintures de Conté.

Le palais d’Argentré (ancien évêché du XVIIIe siècle) dû à l’architecte Joseph Brousseau, aujourd’hui office départemental de la culture.


Promenade du Vivier.

Hôtel de ville du XIXe siècle.

À proximité : la forêt d'Écouves.



Personnalités natives de Sées



Saint Osmond (v. 1050-1091), évêque de Salisbury, comte de Dorset, Lord Chancelier d’Angleterre et conseiller privé du roi Guillaume le Conquérant

Jean Chéradame (XVIe siècle), philologue helléniste et hébraïsant

Marthe Cosnard (XVIe siècle), auteur dramatique

Simon Bougis (1630-1714), érudit bénédictin

Jacques Du Frische (1640-1693), érudit bénédictin

Nicolas Moulinet dit Du Parc (fin du XVIe siècle - av. 1625), comédien et écrivain

Gaultier-Garguille (1581-1633), comédien et poète

Charles de Bernard de Marigny (1740-1816), vice-amiral

Nicolas-Jacques Conté (1755-1805), inventeur du crayon à papier

Pierre François Beaupré (1762-1821), député à la Convention et au Conseil des Cinq-Cents

Pierre-François Jamet (1762-1845), recteur de l’Université de Caen,
bienheureux catholique

François-René Curaudau (1765-1813), pharmacien et chimiste

Louis Forton (1879-1934), scénariste et dessinateur de bandes dessinées

Georges Ladrey (1920), peintre non figuratif

Jo Tréhard (1922-1972), comédien, metteur en scène, directeur du théâtre de Caen et fondateur de la Comédie de Caen.


Sées est peut-être la ville d'origine de la famille de Richard de Say, baron italo-normand du royaume de Sicile (XIIe siècle).



Un renouveau récent



De nouvelles voies de communication
Sées est desservie par l’A28 qui relie Rouen à Tours.

Grâce à l’A28, Sées est désormais à 1h25 de Rouen (contre 1h50 précédemment).

Une autre autoroute, l’A88, relie Sées à Falaise depuis août 2010.

Sées est maintenant à 45 minutes de Caen, la section Caen-Falaise étant une route à quatre voies en attendant sa mise aux normes autoroutières.

Un aérodrome est en cours d’étude : l’aérodrome d’Alençon ne pouvant plus se développer à cause de l’agrandissement de la ville, un aérodrome Sées-Orne est à l’étude et devrait voir le jour d’ici à 2013.

Une vie associative et culturelle qui se professionnalise

L’association des Musilumières de Sées organise depuis plusieurs années un spectacle son et lumières dans la magnifique cathédrale de Sées.

En soirée (vendredi, samedi), pendant l’été.

L’association Josquin des Prés, présente à Sées depuis plus de 40 ans, organise un stage de musique pour jeunes et un stage de perfectionnement (6 à 25 ans) d’une douzaine de jours au mois de juillet.

Des professeurs de musique (orgue, piano, clavecin, violoncelle, violon, alto, flûte traversière, flûte à bec…) participent de façon bénévole à un stage dont la renommée dépasse les frontières de l’Orne et de la Normandie.

Concerts et rendez-vous musicaux sont organisés par les élèves et les professeurs dans les lieux clés de la ville (cathédrale, église Saint-Martin, place du marché).

Pendant ces douze jours de stage, les plus jeunes sont encadrés par une équipe d’animateurs agréés par le Ministère de la Santé et des Sports, qui proposent également jeux et veillées.

Les dimanches au bord de l’Orne tous les dimanches d’août (gratuit).

Le comice d’arrondissement Loutreuil, début septembre.




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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeMer 27 Mar 2013 - 20:14

La ville d'Argentan

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Argentan est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie, traversée par l'Orne.

Elle est peuplée de 14 356 habitants(les Argentanais).



Sous-préfecture de l'Orne, elle est le chef-lieu de l'arrondissement d'Argentan.

C'est la troisième ville du département la plus peuplée après Alençon et Flers.

Sur le plan régional, elle est la dixième commune la plus peuplée de Basse-Normandie, alors que son aire urbaine se classe au huitième rang.

C'est donc une ville d'importance moyenne intégrée dans « l'armature des villes structurantes » de Basse-Normandie ; tandis qu'elle profite d'une place de choix au sein du département de l'Orne de par sa situation géographique, au centre du département.


Géographie



Situation



Argentan




La ville se situe dans le centre de la région Basse-Normandie et dans le centre-nord du département de l'Orne, à 55 km à vol d'oiseau au sud de Caen et à 175 km à l'ouest de Paris.

La ville d'Argentan se trouve sur une plaine céréalière, la plaine d'Argentan, bordée à l'ouest par le Bocage normand (et notamment par le pays d'Houlme), immédiatement à l'est par le pays d'Auge, au sud par la campagne d'Alençon et au nord par la campagne de Falaise.

La ville se situe également à la lisière de la forêt de Gouffern (à l'est) et à quelques kilomètres de la forêt d'Écouves vers le sud.

D'autres petits bois sont éparpillés vers l'ouest (dans le pays d'Houlme) et vers le nord.

Argentan est une ville-porte du parc naturel régional Normandie-Maine.

Le méridien zéro ou Méridien de Greenwich passe sur Argentan où une borne à l'entrée ouest de la ville en marque la présence.


Hydrographie



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L'Orne devant un parc public d'Argentan


Argentan s'étend le long de l'Orne.

La ville est restée à peu près au même endroit où les Gaulois s'installèrent et fondèrent la cité.

L'Orne est un fleuve très méandreux ce qui abaisse de façon significative son débit.

Elle s'étend de manière longitudinale et entaille relativement faiblement le relief.



Géologie et relief



En effet, les hauteurs sont faibles aux abords mêmes de l'Orne et donc d'Argentan (150-200 m), mais la ville est toutefois inscrite dans un vaste complexe géomorphologique.

Localement, Argentan marque la rupture physique entre deux espaces : le bocage de l'Ouest normand et la plaine de la Beauce et de la basse plaine de Caen.

C'est donc un secteur plat qui s'étend aux abords immédiats de la ville qui, à mesure que l'on s'en éloigne, laisse place à un vaste réseau de monts et de collines relativement hauts (230 m).

C'est grâce à ce mélange de reliefs que le pays d'Argentan a pu développer une activité qui lui singulière : l'élevage de chevaux, grâce à ses vastes champs en pentes douces, souvent clos par de petites haies.



Climat



Le climat d'Argentan est de type océanique.




Toponymie




Argentan s'est appelée Vagoritum dans l'Antiquité sur la base des éléments gaulois vac(o) de sens obscur et rito-, gué.

Elle devient cité gallo-romaine sous le nom d'Argentomagus (gaulois argento-, argent, même racine que le latin, et gaulois mago-, plaine, marché, cf. Rouen, Caen, etc.).




Histoire




Bâtie dans une cuvette le long de l'Orne, elle est la capitale du peuple gaulois des Arvii.

La ville connaît un essor progressif jusqu'au début du Moyen Âge.

Après l'arrivée des Vikings sur les côtes franques et lors de la formation d'un État normand à partir de 911, la ville de l'ancienne « Neustrie » est intégrée à la Normandie.

Selon certains écrits, la ville d'Argentan aurait été donnée à un lieutenant de Rolf le Marcheur (plus communément dénommé Rollon dans les sources documentaires) en échange de sa fidélité.

La ville devient vite prospère, mais subit de plein fouet les conséquences de la rivalité permanente qui opposent les rois de France aux rois d'Angleterre pendant tout le Moyen Âge : elle est plusieurs fois occupée et détruite.

Gros centre urbain à la fin du Moyen Âge, la ville est une place religieuse importante avec ses deux églises Saint-Martin et Saint-Germain et son abbaye de bénédictines.

La ville est prise par Henri IV au début de 1590 (huitième guerre de religion).

Au début du XVIIe siècle (ou peut-être déjà au siècle précédent), l'ancienne paroisse de Coulandon semble associée, avec Mauvaisville, à la ville d'Argentan .

Pourtant Coulandon est bien attestée comme paroisse indépendante du XIIe siècle au XVIIIe siècle : elle figure encore en tant que telle sur la carte de Cassini (1753/1785).

Elle n'est par contre pas mentionnée en tant que commune à l'époque de la Révolution, ni d'ailleurs par le site Cassini.

Son rattachement définitif à Argentan a donc dû avoir lieu dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Voulant développer l'industrie en France, Colbert pousse Alençon et Argentan en concurrence sur l'industrie de la dentelle.

Le point d'Argentan est né.

En 1672, la chapelle de la Maladrerie (paroisse de Mauvaisville) est unie à l'ordre de Saint-Lazare.

En 1736, les religieuses bénédictines de l'Abbaye d'Almenêches sont transférées à Argentan autour de l'église Notre-Dame-de-la-Place (cet ancien édifice religieux sera détruit en 1820).

En 1785, le cimetière entourant l'église Saint-Germain est transféré à l'extérieur de la ville.

En prévision des états généraux convoqués au château de Versailles par le roi Louis XVI, un « cahier des vœux, remontrances et doléances de l'ordre du clergé » est rédigé.

Le curé de la ville d'Argentan : Me Dubrac et le curé de Mauvaisville : Me Charles Le Sage en sont signataires (La paroisse de Mauvaisville du doyenné d'Écouché avant 1789 est rattachée à Argentan après la Révolution française).

Le 5 juillet 1908 à Argentan se déroule l'un des derniers duels d'honneur en France.

Au début du XXe siècle, Argentan est une ville importante avec sous-préfecture, tribunal de 1re instance et de commerce, caserne (le 104e RI se distingue à Verdun en 1916), collège (qui deviendra Lycée Mézeray après la deuxième guerre mondiale), gare ferroviaire (ligne de chemin de fer de Paris à Granville et de Rouen à Tours) et important dépôt de locomotives au temps de la machine à vapeur, tramway (voir ligne Carrouges - Trun), tissages (toiles de lin et de chanvre), dentelle (point ou dentelle d'Argentan), tanneries, foires (3 jours à la St Vincent le 22 janvier avec beaucoup de bestiaux et plusieurs centaines de chevaux, 3 jours à la Quasimodo, 3 jours le lundi de Pentecôte, le 1er août, et 3 jours le 3 novembre), abattoirs, important marché chaque semaine le lundi et le jeudi, musée…

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subirent un épisode du régime de Vichy, il existait en effet un Centre de Rassemblement des Étrangers.

En 1944, la ville est bombardée dès le 5 juin.

Seul le quartier Saint-Martin est épargné.

La gare et la caserne Molitor sont particulièrement touchées.

Le bombardement est dantesque (lire Sie Kommen pour avoir une description réaliste de cette nuit atroce synonyme de liberté).

Le 13 août, une colonne de la 2e DB du général Leclerc entre dans la ville par le sud, sans pouvoir la prendre.

Les Américains arrivent le 15 et piétinent jusqu'au 20 août sans pouvoir y pénétrer.

Les combats autour de la gare contre une unité de DCA allemande sont particulièrement meurtriers.

Le 17 août, Patton, excédé, demande aux GI's de contourner la ville par l'est, par Urou.

Mais la 9e division de Panzer et ses Panzer IV défend la ville avec un acharnement incroyable.

Vers le 18, la 2e SS-Panzer-Division Das Reich (2. SS Panzerdivision, ceux d'Oradour-sur-Glane), arrive du Bourg-Saint-Léonard sur les faubourgs est d'Argentan, les combats tournent vite au corps à corps.



Lorsque la 80e division d'infanterie US pénètre enfin dans la ville au matin du 20, les panzers et l'église Saint-Germain sont encore en flammes :

l'artillerie américaine sur les hauteurs sud de la ville a pilonné sans relâche.

La ville est détruite à 80 %.

Depuis, la ville s'est développée à partir de son industrie, mais au début des années 2000, les délocalisations et les fermetures sclérosent Argentan.

Argentan est décorée de la Légion d'honneur.

Les 27 et 28 novembre 2004, la ville a accueilli la Coupe de France des sports virtuels, et le tournoi d'ouverture de la PESLeague 2004-2005.

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L'hôtel de ville détruit, juste après la libération de la ville par l'US Army, le 20 août 1944.



[center]Héraldique


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Les armes de la commune d'Argentan se blasonnent ainsi :



D'argent, à l'aigle bicéphale de sable au vol déployé, nimbée du champ.



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Ancienne sous-préfecture d'Argentan


Approche générale



C'est Marguerite de Lorraine-Vaudémont, épouse du Duc d'Alençon qui va considérablement développer la ville (pour la petite histoire, elle fuit la brutalité de son mari et se réfugie à Argentan), elle y renforce les institutions religieuses : création de l'abbaye des bénédictines (en partie encore visible) et dynamise la construction des églises, notamment Saint Germain (où le cœur de Marguerite de Lorraine est encore conservé) et Saint Martin, où l'on trouve dit-on les plus beaux vitraux de Basse-Normandie.

Hormis un tremblement de terre, la ville n'a pas connu de grands bouleversements jusqu'à la Révolution française.

La ville est alors marquée par une forte présence religieuse (la visite d'Henri IV et l'installation des Plantagenêts au château d'Argentan en témoignent) et un nombre impressionnant d'hôtels particuliers (le quartier St Martin, épargné miraculeusement en 1944, en renferme encore de nombreux), mais la Terreur, en touchant de plein fouet l'Église, bloque la croissance de la ville.

Ce n'est qu'avec l'industrialisation que la ville rebondit, avec ses abattoirs, et sa petite industrie proto agro-alimentaire, son marché aux bestiaux, mais surtout l'importance de la ligne Paris-Granville (et de la ligne Caen-Tours), faisant de la ville une importante plaque tournante du réseau, transformant une partie d'Argentan en véritable village de cheminots.

Depuis les deux Guerres mondiales, une main d'œuvre moyennement qualifiée et à bas coût avait permis l'arrivée d'investisseurs et l'installation de grosses usines (Moulinex, Solex, MIC, Motta, …), une zone industrielle se crée ainsi qu'une rocade.

Dans les années 1990, les fermetures d'entreprises se succèdent, ainsi que les plans sociaux.

Les deux derniers en date, qui ont concerné la Fonderie Walfond et l'entreprise MIC (transpalettes), ont marqué les esprits de la population locale.

Le passage à la mairie de François Doubin (PRG) de 1989 à 2001, qui occupait dans le même temps les fonctions de ministre délégué chargé du commerce et de l'industrie, n'a pas permis d'inverser cette tendance.

Le tourisme (ville entrée du parc naturel régional Normandie-Maine) est désormais la stratégie portée par l'équipe municipale actuelle (Pierre Pavis, PS) pour relancer l'attractivité de la ville et par là-même recréer de l'emploi.

Emportée par la dynamique de son projet, la Ville se modernise en reconstruisant un centre aquatique et une salle de spectacles.

Du côté des infrastructures, deux autoroutes, l'A28 (Rouen-Alençon) et prochainement l'A88 (Caen-Sées) viennent désenclaver le territoire.

Un centre de détention moderne a été implanté à Argentan à la fin des années 1980.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Flers-Argentan.



Monuments et lieux touristiques



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Donjon d'Argentan, vestige des remparts qui entouraient l'ancienne ville.


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La tour Marguerite, datant de l'époque médiévale.



Elle faisait partie des fortifications de la cité.


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[center]Le château des Ducs (XIVe siècle), actuel palais de justice.



La chapelle Saint-Nicolas, ancienne chapelle du château.



Construite à la fin du XIe siècle par Pierre II de Valois, comte d'Alençon.

Maison du peintre Fernand Léger.

Église Saint-Martin (XVe - XVIe siècle).


Département de l'Orne 800px212

[center]Église Saint-Germain (XVe au XVIIIe siècle).



La chapelle Saint-Roch.

Hippodrome d'Argentan à Urou-et-Crennes.

La Maison des Dentelles (musée de la dentelle et du point d'Argentan).

Le Quai des Arts (salle de spectacle).





La ville d'Argentan, située sur les bords de l'Orne, au milieu d'une plaine calcaire et entourée des forêts d'Ecouves et de Gouffern, a de tout temps suscité les passions.



Du Moyen-Âge au 17e siècle



Tour marguerite


Accrochée à un éperon calcaire, protégé au nord, à l'ouest et au sud par des marais, elle fut, dès le Moyen-Age, une des forteresses les plus importantes de Normandie.


Argentan a été édifiée par Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d'Angleterre au début du XIIe siècle.


De 1134 à 1618, la ville est restée protégée par ses deux enclos : l'enclos de la ville, composé de 16 tours, et l'enclos du château, composé de 4 tours, enserrant le château, la Chapelle St Nicolas et le Donjon, encore visibles aujourd'hui.

A l'abri de ses remparts, Argentan a accueilli des personnages illustres.

Mathilde, fille de Henri Ier, roi d'Angleterre et mariée à Geoffroy Plantagenêt, y trouve refuge en 1135.

Henri II, roi d'Angleterre, réunit en 1172 tous les comtes et barons du duché de Normandie pour préparer la conquête de l'Irlande.

En 1189, Aliénor d'Aquitaine fixe sa résidence au château d'Argentan et y reçoit ses deux fils, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre.



Du 17e au 18e siècle





Argentan possédait évidemment industries et commerces.

La qualité des eaux de l'Orne a favorisé l'implantation de nombreuses tanneries et même d'une fabrique de parchemins.


En 1665, une Manufacture Royale de dentelles est installée : vers 1671 sera inventé le Point de France qui va concurrencer le point de Venise, fameuse dentelle.


Au 18e siècle, Argentan possédait quatre Manufactures Royales de dentelles et une demi-douzaine de manufactures ordinaires.

Mais Argentan était surtout une ville aristocratique et administrative : une cinquantaine de familles nobles et une centaine d'officiers du roi (bailliage, élection, grenier à sel, maîtrise des eaux et forêts) y résidaient en permanence.

Les plus riches possédaient des hôtels particuliers qui existent encore pour la plupart.


Depuis le 19e siècle



Hôtel particulier



En raison de sa situation géographique privilégiée, Argentan est devenue un très important centre ferroviaire : son dépôt comptait jusqu'à 120 machines.


Dans la seconde moitié du 20e siècle, de nombreuses industries se sont installées sur la rive gauche de l'Orne, notamment dans les secteurs de la métallurgie et de l'agroalimentaire.

La population d'Argentan a alors triplé rapidement (de 6 000 à 18 000 habitants).

Aujourd'hui, avec la mise en chantier de l'A88 et l'opération "Au Fil de l'Orne", visant à aménager les berges de notre fleuve, la ville affiche une forte volonté de développement.


La ville s'est dotée d'une Médiathèque, d'un Centre aquatique, a rouvert les portes de la Maison des Dentelles et lance la construction d'un centre culturel, qui devrait ouvrir ses portes en 2008.



Argentan , contenu original de Wikipédia, modifié est sous CC-BY-SA 3.0,

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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 15:26

Flers (Orne)



Département de l'Orne Flers11

Le château de Flers



Flers est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie, peuplée de 15 356 habitants, appelés les Flériens.



Géographie



Département de l'Orne Flers-11

Flers sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle).


La commune se situe au nord-ouest du département de l'Orne, à environ dix kilomètres au sud de la limite entre l'Orne et le Calvados, dans le Bocage normand dont cette partie est appelée Bocage flérien.

L'agglomération est à 30 km au sud-est de Vire, à 44 km à l'ouest d'Argentan, à 59 km au sud de Caen et à 68 km au nord-est d'Alençon.

Le territoire est limitrophe au nord des communes de Saint-Georges-des-Groseillers et d'Aubusson, au nord-est de Ronfeugerai, à l'ouest de La Lande-Patry et de Saint-Paul, au sud-ouest de La Chapelle-Biche, La Chapelle-au-Moine, et enfin au sud-est de La Selle-la-Forge et de Messei

La commune est traversée par la Vère qui se jette dans le Noireau, à l'endroit où cet affluent de l'Orne fait fonction de limite entre Saint-Denis-de-Méré (Calvados) et Saint-Pierre-du-Regard (Orne), au lieu-dit Pont-Érembourg.

Le point culminant du territoire (276 mètres) est situé à un carrefour au lieu-dit La Trigale sur la limite avec Saint-Georges-des-Groseillers.

C'est sur cette même limite, mais plus à l'ouest, à l'endroit où la Vère quitte le territoire, que se situe le point le plus bas (182 mètres).



Climat


Flers appartient à la région s'étendant du Bocage à la forêt d'Écouves, la plus arrosée du département de l'Orne (à Flers, la pluviométrie annuelle est légèrement inférieure à 1 000 mm), où les températures sont relativement douces, grâce notamment à sa proximité avec la Manche (effet modérateur de la mer).

La commune bénéficie du climat doux océanique caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés.



Toponymie


Les premières mentions écrites de Flers apparaissent à la fin du XIIe siècle sous les formes de Flers en 1164-1179 et Flex en 1188-1221.

Il s'agit d'un type toponymique commun au nord de la France : Flers (Nord I, Fles 1030, Flers XIIIe siècle), Flers (Nord II, Fles 1066, Flers 1273), Flers (Pas-de-Calais) et Flers (Somme).

La localisation au nord de la France incite les spécialistes à proposer l’étymon germanique (vieux bas francique) *hlar qui signifie « terrain marécageux, friche ou vaine pâture », à l'origine de l'ancien français larris.

On rencontre ce terme en composé dans Meulers (Seine-Maritime) ainsi que dans Boufflers et Mouflers (Somme).



Histoire




La première implantation au Moyen Âge



À partir du Xe siècle, la famille de Flers est à la tête d'une baronnie.

Au XIe siècle, une tradition veut que deux frères Foulques d'Aunou et Guillaume de Gasprée, épousent deux sœurs, demoiselles de Flers. Foulques d'Aunou reçoit en dot Flers, siège de la baronnie.

La construction du château de Flers est entreprise à partir du XIIe siècle, même si à l'origine il ne s'agit que d'un corps de logis en pierre et en bois, sur une butte fortifiée entourée d'eau.

En 1356, les chroniques de la guerre de Cent Ans ne font pas mention d'un point fortifié à l'emplacement du château de Flers.

Cette information laisse penser que le château ne présente pas un intérêt stratégique majeur à l'époque.



L'édification du château style Renaissance


Article détaillé : Château de Flers (Orne).



Le Château de Flers actuel date du XVIe et du XVIIIe siècle.




Un centre de la chouannerie normande

En 1790, durant la période révolutionnaire Flers forme un canton appartenant, au district de Domfront dans le département de l'Orne.

En brumaire an II (1793), la commune voit une émeute se dérouler dans ses murs, qui met aux prises une population excédée par la conscription et la politique anti-religieuse menée par la Convention, et les administrateurs du district de Domfront chargés de transporter à Condé-sur-Noireau des caisses d'archives et de fonds.

La comtesse de Flers de l'époque, Jacqueline Le Goué de Richemont, femme de Pierre-François de Paule de La Motte-Ango, soutient les contre-révolutionnaires chouans.

Le château de Flers devient le quartier général du comte Louis de Frotté, un des principaux meneurs de la chouannerie normande.

En revanche, le frère cadet du comte de Flers, le général Louis-Charles de Flers, soutient la Révolution et devient commandant de l'armée des Pyrénées orientales.



La Révolution industrielle



En 1901, Julien Salles, maire de Flers, achète le château pour le compte de la municipalité.

La commune devient un centre textile important et voit une grève extrêmement dure se dérouler (100 jours).

Des plaques d'égouts y étaient fabriquées généralement à la fonderie Quéruel qui a été reprise par Sonofoque qui a fermé en décembre 2002 à cause d'une liquidation judiciaire.



Une ville meurtrie par les bombardements


Comme beaucoup de villes bas-normandes situées sur un cercle autour du lieu de débarquement, Flers est l'un des objectifs des bombardements stratégiques destinés à pénaliser l'avancée des renforts allemands les 6 et 7 juin 1944.

La ville est détruite à 80 %.

Ce qui reste de la ville est libéré le 16 août par la 11st British Armoured Division.

Menée par les architectes Pierre Boulanger puis Pierre Communal, la reconstruction s'oriente résolument vers un Flers moderne sans chercher à reconstituer l'ancien, mais tout en conservant la trame urbaine en élargissant simplement les voies.



Les propriétaires du domaine de Flers-Règne -Identité



1901 Acquisition du château par la ville
1820-1901 Famille Schnetz
1806-1820 Famille de Redern
1736-1806 Famille de La Motte-Ango
1547-1736 Famille de Pellevé
1404-1547 Famille de Grosparmy
1396-1404 Guillaume de Tournebu
1320-1396 Robert III d'Harcourt
Robert IV d'Harcourt
Robert V d'Harcourt
1180-1320 Foulques d'Aunou
Thomas d'Aunou
Xe siècle - XIIe siècle Famille de Flers


Héraldique


Les armes de la commune de Flers se blasonnent ainsi :

Département de l'Orne Flers_11

De gueules, à deux navettes d'or posées en sautoir accompagnées de trois bobines d'argent 2 et 1, au chef de France.



Démographie


En 2010, la commune comptait 15 356 habitants.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.

À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans.


Transport



Article détaillé : Gare de Flers.



Département de l'Orne Garefl11

La gare de Flers.




La ville de Flers possède une gare ferroviaire située sur la ligne Paris - Granville.

Elle dispose aussi d'un réseau de bus qui couvre la majorité de la ville ainsi que les communes périphériques.

Les lignes de transports départementaux par cars desservent la ville de Flers depuis le département du Calvados et de l'Orne.

Un aérodrome s'y trouve également.

Le réseau d'autobus Némus s'occupe des transports urbains de Flers.

La gare de Flers.

Le carrefour des cinq becs ne doit pas son nom aux cinq rues qui y convergent, mais au nombre de becs de gaz du lampadaire qui s'y trouvaient.



Parcs et espaces verts



Département de l'Orne Flers_10

Le parc et l'étang du château de Flers



La commune est une ville fleurie ayant obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris, en 2008, elle obtient une fleur de plus.



Monuments et lieux de visite




La ville possède un château du XVIe et XVIIIe siècles dans lequel se trouve un musée de peintures et sculptures anciennes et XIXe siècle, d'arts décoratifs (ensemble de mobilier et d'objets d'art) et d'histoire locale (cuisine normande).

Il est aussi actuellement le centre des services municipaux.

Durant la Révolution, il sert de lieu de rassemblement des Chouans.

Les « Bleus » l'incendient en 1800, la ville le rachète en 1901.


L'église Saint-Germain (place du Marché), est dotée d'une façade à deux tours dépourvues de flèches.

Dessinée par Paul Hulot dans un style néo-gothique d'une grande sobriété inspiré de Notre-Dame de Paris, elle a été mise en chantier en 1910.

Les tours n'ont été achevées qu'en 1935-1937. La rosace de façade est l'œuvre de Jean Chaudeurge.


L'église Saint-Jean (rue de Paris), 1858-1865, construite par Victor Ruprich-Robert en style néo-roman mais surmontée d'une tour néo-gothique.


Le marché couvert, inauguré en 1883.


2 angles, centre de création contemporaine, relais culturel régional.

Inauguré en 2003, ce site anciennement la "Teinturerie Blouin" est devenu un lieu de résidences d'artistes plasticiens.

Cet espace propose 6 à 7 expositions d'art contemporain par an.

Devenu relais Culturel Régional en décembre 2009, 2 angles accueille en plus des compagnies de danse contemporaine en résidences.

Situé en centre ville à deux pas du marché couvert.


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Château de Flers


Département de l'Orne Chatea12

Château de Flers



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L'église Saint-Germain



Département de l'Orne Eglise11

L'église Saint-Jean




Personnalités


Louis Charles de Flers (1754-1794) : général de division de la Révolution.
Paulette Duhalde (1921-1945) : héroïne de la résistance morte en déportation à Ravensbrück.
Fernand Fleuret (1883-1945) : poète, fit ses premiers pas dans le journalisme au Patriote normand.



Naissances à Flers


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Guy Mollet.André Hardy (1887-1986), peintre.


André Guérin (1899-1988), journaliste et écrivain.
Fernand Jourdant (1903-), escrimeur.
Guy Mollet (1905-1975), président du Conseil, figure de la IVe République.
Jean Chaudeurge (1908-1968), artiste graveur et maitre verrier.
Tugdual de Saint-Dolay (1917-1968), saint.
Paulette Duhalde (1921-1945), résistante.
Geoffroy Dauvergne (1922-1977), peintre.
Jean Peschard (1928-2007), peintre, graveur.
Pierre Dubourg (1945-), trafiquant de calvados.
Jean-Pierre Brard (1948-), député.
Gérard Larcher (1949-), président du Sénat.
Patrice Lecornu (1958-), footballeur.
François Morel (1959-), comédien, humoriste, scénariste, chanteur.
Tony Chapron (1972-), arbitre de football international et président du SAFE.
Romain Hardy (1988-), coureur cycliste.
Thibault Moulin (1990-), footballeur.
Pierre-Henri Lecuisinier (1993-), coureur cycliste, Champion du Monde Juniors 2011
Victoria Kayser (1977-), pédagogue et petite-fille de Paul Derenne (militaire, professeur, botaniste).


Décès


Paul Derenne (militaire, professeur, botaniste) (1902-1997).
Fernande Segret (1893 - 1er février 1968) : dernière maîtresse de Landru qui se suicide en se jetant dans les douves du château de Flers. Elle avait conservé une photo du criminel dans sa chambre de la maison de retraite où elle résidait.


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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 16:03

Mortagne-au-Perche



Département de l'Orne Mortag10

Un hôtel particulier de Mortagne-au-Perche.



Pays France
Région Basse-Normandie
Département Orne


Mortagne-au-Perche est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie.




Géographie


Mortagne au Perche se situe au sud du département de l'Orne.

Elle est le siège de la sous-préfecture de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche, correspondant à une partie du Perche et du pays d'Ouche.



Histoire


Mauritania, Mortagne sur Huisne, Mortagne sur Montagne, Mortagne au Perche ...

La tradition semble privilégier l'origine Mauritania (comitis Mauritaniae, 1086), c'est-à-dire un lieu de stationnement d'une unité maure de l'armée romaine à l'époque du Bas Empire, bien que la notitia dignitatum n'en fasse pas mention.

Alors qu'une légende tenace privilégie le sens de Morte-agne, c'est-à-dire « morte-eau » en roman.

Dans son Itinéraire descriptif, ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie publiée en 1822, Vaysse de Villiers rappelle à ce sujet que, placée sur une hauteur aride, Mortagne manque cruellement d'eau et que le transport d'eau donne lieu à une bonne spéculation.

12 juillet 1593, le fort de Mortagne bâti en 1411 par Jean I comte d Alençon fut attaqué par Desmoutis de La Morandière que le vicomte de Tavannes commandant alors pour la Ligue en Normandie avait nommé lieutenant du baron de Médavy .


Si les avis divergent sur ce point, les deux dictons mis en exergue par Alfred Canel en 1859 dans son Blason populaire de Normandie recueillera l'assentiment de tous :

Mortagne, ville et chateau sur Montagne
Mortagne sur Montagne : le plus beau bourg de France.


Les colons qu'a fourni le Perche mais surtout la ville de Mortagne-au-Perche à la Nouvelle-France furent parmi les plus entreprenants.

L’affaire des incendiaires de Mortagne a marqué l’immédiat après-guerre.

Le 14 janvier 2010, le président de la République, Nicolas Sarkozy, y a présenté ses vœux aux régions agricoles.


Héraldique


Les armes de la commune de Mortagne-au-Perche se blasonnent ainsi :


Département de l'Orne 545px-11

D'or à trois fougères de sinople.




Administration




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Le jardin public et l'hôtel de ville de Mortagne-au-Perche.


Département de l'Orne Mortag11

La cour de l'hotel de ville de Mortagne au Perche


Éducation


Écoles



Il existe trois écoles maternelles :



deux qui sont publiques (Puyraveau [rue des Quinze Fusillés] et Chartrage [dans le quartier du même nom]) et une privée (Bignon, sur le site de Jeanne d'Arc).

Les écoles primaires sont au nombre de deux: une pour le public, mais sur deux sites différents (l'école Aristide Briand pour la plus ancienne, et l'école Beaupré), et une pour le privé (Bignon, sur le site de Jeanne d'Arc).

Les écoles maternelles et primaires publiques sont gérées par la communauté de communes du Bassin de Mortagne-au-Perche, sous la vice-présidence de Bernard Milcent.

En échange, la communauté de communes participent financièrement au budget fonctionnement de l'établissement privé.



Collège




Il existe deux collèges:



le collège public Émile Chartier, du nom du philosophe Alain, qui se situe rue de la Poudrière.

Le collège contient une SEGPA.

le collège privé Bignon, qui se situe rue de la Comédie.


Lycées



Il existe deux lycées à Mortagne-au-Perche:


Le lycée privé Bignon, qui est le plus ancien de la ville.

Il se situe sur deux sites proches: rue de la comédie et le site Saint-Joseph.

C'est un lycée d'enseignement général.
Le lycée public Jean Monnet.

À l'origine, il s'agissait d'un lycée d'enseignement professionnel.

Puis, des cours d'enseignements techniques ont été intégrés au cursus, et pour finir une filiaire d'enseignement général.

C'est aujourd'hui un lycée polyvalent.

L'internat a été entièrement rénové pour la rentrée 2011.



Maisons familiales



La MFR des garçons est spécialisée dans les animaux, et particulièrement dans le canin (vente, toilettage, dressage, etc.).

Elle est située rue des Quinze fusillés.

La MFR des filles est spécialisée dans le service à la personne.

Elle est située dans le quartier Chartrage, près de l'école maternelle du même nom.



Lieux et monuments



Jardin Public



Jardin public avec la statue équestre d'Emmanuel Frémiet, le buste de Jules-Clément Chaplain, ses tours des fortifications du XIVe siècle.



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La Métamorphose de Neptune d'Emmanuel Frémiet.



Hôtel Crestien de Galais



Halle aux grains



Débutée en 1822 et finie d’être construite en 1824, la halle aux grains est un bâtiment à un étage.

Au rez-de-chaussée, se trouvait la halle aux grains proprement dite, l’étage étant la halle aux toiles.

Ce bâtiment abritait l’office du tourisme, mais abrite encore une salle d’exposition et le cinéma.

En 2012, le rez-de-chaussée sera entièrement réaménagé pour accueillir la médiathèque.

L'office de tourisme se situera dans un local attenant.


Maison à la Tourelle



Église Notre-Dame



Église Notre-Dame du XVIe siècle de style gothique flamboyant.

En 1491, René, duc d'Alençon, permit de démolir son château pour la rétablir et l'augmenter.

On commença de bâtir en 1494, mais la tour ne fut commencée qu'en 1535.

Les troubles qui survinrent en France ne permirent pas de l'achever entièrement.


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Le portail nord de l'église Notre-Dame.


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La voûte de l'Église Notre-Dame.




Église Saint-Germain de Loisé



Article détaillé : Église Saint-Germain de Loisé.


L'église de Loisé appartient à l'une des paroisses les plus grandes et les plus anciennes de Mortagne.

Jusqu'à la Révolution française, cette paroisse est considérée mi-rurale mi-urbaine. Toutefois, au XVIIe siècle, les habitants de Mortagne firent construire une succursale dans leur quartier : l'église Sainte-Croix.


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Le portail et le clocher de l'église Saint-Germain de Loisé.



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Vue depuis le nord-est.



Hôtel de Fontenay
Hôtel de Longueil
Actuellement le collège lycée Bignon.
Hôtel Bonnet de Beslou
Presbytère
Hôtel Lalande
Hôtel Hocquart de Montfermeil
Dit Hôtel des Tailles
Maison dite d’Henri IV
Collégiale de Toussaint



La collégiale de Toussaint, comprenant le lieu de culte, la maison du doyen de Toussaint, a été construite à l'emplacement de l'ancien fort de Toussaint, à l'intérieur de la première enceinte (dont il reste encore quelques vestiges, comme la porte Saint-Denis).

Après sa destruction, lors de la Révolution française, le site devient le tribunal d'instance.

Fermé en 2010, les bâtiments ont été concédés par le Conseil Général de l'Orne à la commune de Mortagne.



L'église collégiale et royale de Toussaint

Elle a été fondée, le 30 novembre 1203, par Mathilde, comtesse du Perche, nièce du roi d'Angleterre, en mémoire de son époux décédé, Geoffroy, comte du Perche.

La collégiale a été vendue le 30 avril 1792 par le district au citoyen Érambert, propriétaire de l'Hôtel Crestien de Gallais.

L'ancien lieu de culte fut revendu en 1793 à Vaudron (maçon) et Vaudoré (menuisier) pour servir de carrière de pierres.

Le 1er juin 1793, un accident mortel surviendra lors de sa démolition.




Crypte Saint-André



Département de l'Orne 800px217

La crypte Saint-André.



La crypte Saint-André reste le seul vestige de l'ancienne église collégiale et royale de Toussaint.

Il s'agit de deux nefs de quatre travées, de style gothique.

La crypte est dédiée à Saint-André, car tous les revenus de la foire de Saint-André (30 novembre) sont affectés à la construction du lieu.

Le 24 juillet 1473, Marie D'Armagnac (duchesse d'Alençon et comtesse du Perche) décède à Mortagne.

Elle fut inhumée en l'église de Toussaint, et très probablement dans la crypte Saint-André.

Hélas, il ne reste rien depuis les destructions, qui ont eu lieu lors de la période révolutionnaire.



Maison du Doyen de Toussaint



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La maison du Doyen de Toussaint (avec son escalier à vis).



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La maison du Doyen de Toussaint, avec vue sur l'une des grandes tours d'angle de la 1re enceinte de ville de Mortagne.



Elle est le symbole de la puissance et de la richesse de la collégiale de Toussaint.

Le dernier doyen de Toussaint était l'abbé de Bonvoust, cadet d'une famille de noblesse authentique.



Maison d’Arrêt



Porte Saint-Denis



Porte Saint-Denis des XIIe et XIIIe siècles, dernier vestige du fort Toussaint.


Musée percheron.




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Façade située à l'intérieur de la 1re enceinte de la ville, avec l'ajout au XVIIe siècles d'une galerie, de style renaissance.



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Façade extérieure de la 1re enceinte de la ville.



Maison des Comtes du Perche


Musée du philosophe Alain, natif de Mortagne.


Hôpital Saint-Marguerite

Maison de Marie d’Armagnac

Hôtel de Thiboust

Hôtel de Puisaye

Hôtel particulier Louis XV

Hôtel particulier Empire

Cloître de l’ancien Couvent Saint-François et Sainte-Claire

La Chapelle

Hôtel de l’Hermitte du Landais

Hôtel Fouteau-Dutertre


L’Hippodrome


Les tribunes sculptées de l'hippodrome.




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Le fronton des tribunes de l'hippodrome, classées monument historique.[/center]


La léproserie de Chartrage


En 1090, la ville de Mortagne et les environs étant infectés de la lèpre.

Rotrou II qui y avait alors sa résidence fit bâtir une léproserie au lieu appelé Châtrage.

II y établit un prieur et quatre religieux de l'ordre de Saint-Augustin pour avoir soin des lépreux.


Personnalités liées à la commune


Marin Boucher (1589-1671), pionnier, fondateur de la ville de Rivière-Ouelle au Québec.

Pierre Boucher (1622-1717), explorateur, fondateur de la ville de Boucherville au Québec.

Le comte Joseph de Puisaye (1755-1827) né à Mortagne-au-Perche fut le représentant de la noblesse percheronne aux États généraux de Versailles de 1789.

Il bascule dans la Contre Révolution après l'arrestation du roi et rejoint la chouannerie en Bretagne.

Il est choisi par le comte d'Artois (futur Charles X) pour organiser le débarquement anglais de Quiberon en 1795 dont l'échec signe la fin de sa participation au mouvement.

Il meurt exilé à Hammersmith près de Londres.

le graveur Jules-Clément Chaplain, né à Mortagne-au-Perche le 12 juillet 1839
Le philosophe Émile-Auguste Chartier dit Alain (1868-1951), né à Mortagne-au-Perche.

Pierre François de Rigaud de Vaudreuil (1703 à Mortagne - 1779), gouverneur des Trois-Rivières et gouverneur de Montréal à l'époque de la Nouvelle-France.

Gilles Hocquart (1694-1783), intendant de la Nouvelle-France entre 1729 et 1748.

Le journaliste Jean Planchais (1922-2006), né à Mortagne-au-Perche.

Le typographe Albert Danguy (1869-1925), patron de l'hebdomadaire Le Perche.

Le journaliste et écrivain suisse Alex Capus, né à Mortagne-au-Perche en 1961.

Le peintre français Jean-Jacques Monanteuil, né en 1785 à Mortagne-au-Perche.

L'actrice Marie Glory, née en 1905 à Mortagne-au-Perche.

L'écrivain Tristan Ranx réalise en 2008 un reportage exclusif sur la foire du boudin de Mortagne pour la revue Standard.

Le musicien Maurice Simon (1879-1941) décédé à Mortagne-au-Perche.

L'historien Philippe Jarnoux est né à Mortagne-au-Perche.

Professeur d'histoire moderne à l'université de Bretagne occidentale, il est l'un des spécialistes du bagne de Brest et du parlement de Bretagne.

Michel Marius Simon (1923-1989), journaliste et déporté, décédé à Mortagne-au-Perche.



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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 17:11

L'Aigle



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Le château, hôtel de ville de L'Aigle




Pays France
Région Basse-Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche


L'Aigle (écrit Laigle jusqu'en 1961) est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie, peuplée de 8 144 habitants (les Aiglons).





Histoire


Selon Orderic Vital, un nid d'aigle aurait été découvert lors de la construction du château par Fulbert de Beina au XIe siècle.


En 1077, alors que Guillaume le Conquérant est à L'Aigle pour préparer une expédition contre Rotrou du Perche, éclate une dispute entre ses fils qui amène la rébellion de Robert Courteheuse contre son père.


En 1119, en guerre contre Henri Ier Beauclerc, Louis VI s'empare de la ville qui est incendiée.

Il en confie la garde à Hugues II de Châteauneuf, le puissant et belliqueux seigneur du Thymerais voisin.


8 janvier 1354 : assassinat du connétable de France, Charles de La Cerda, par des hommes de Charles le Mauvais, roi de Navarre.


Le récit du voyage de Louis XVI en 1787 constitue une source privilégiée pour l'histoire moderne de la région.

Laigle fut chef-lieu de district durant la Révolution.


26 avril 1803 : une météorite se fragmente au-dessus de la ville et une pluie de pierres (plus de 3 000) tombe dans une vaste zone de 600 hectares entre L'Aigle et Glos-la-Ferrière.

Jean-Baptiste Biot prouvera, suite à son enquête sur place, l'origine extra-terrestre des météorites.


27 juin 1961 : Laigle reprend le nom de L'Aigle qu'elle portait autrefois (voir la Carte de Cassini).



Héraldique




Les armes de la commune de L'Aigle se blasonnent ainsi :

Département de l'Orne 545px-12

D'or à une aigle bicéphale de sable, au chef de France moderne (d'azur à trois fleurs de lys d'or).



Économie



La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.



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La gare de L'aigle



Lieux et monuments



Patrimoine architectural



Forte de ses 1 000 ans d'histoire,

L'Aigle a gardé les traces des différentes périodes de son histoire.



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Échoppe médiévale de style éclectique



Édifices religieux



Les trois anciennes paroisses ont conservé leurs églises.

L'église Saint-Martin, construite et modifiée du XIe au XXe siècle, est classée Monument historique.

Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets.

L'église principale de L'Aigle est placée sous le patronage du grand évêque de Tours, mort en 397.

L'édifice forme un ensemble original, mais cependant harmonieux, dû à cinq époques.

Son originalité réside dans la stratification architecturale qu'elle renferme : du XIe au XXe siècle, chaque période a laissé une trace.

L'église Saint-Jean-Baptiste, des XVe et XVIe siècles, est inscrite aux MH.

Elle recèle également quelques œuvres classées.

Primitivement chapelle funéraire à l'entrée du cimetière, elle fut érigée en paroisse vers 1350.

Elle fut remaniée à la fin de l'époque gothique.

De cette époque datent la structure de la nef et du chœur, des traces de baies sur le chevet et sur le mur nord de la nef.

La charpente de la nef est datée de 1555.

L'église Saint-Barthélemy, du XIIe siècle, est également inscrite aux Monuments Historiques.

L'origine de cette église est assez mal connu, sa construction pourrait remonter à 1115.

D'aspect extérieur un peu austère, cette ancienne chapelle est dédiée à saint Maur et fut desservie par les moines du prieuré de Saint-Sulpice.

Elle fut érigée en paroisse jusqu'au 22 juillet 1793 sous le nom de Saint-Barthélemy.



Édifices civils et lieux remarquables



Château de L'Aigle, du début du XVIIIe siècle, actuellement hôtel de ville, classé Monument historique.

L'hôtel Colombel de la Rousselière est inscrit, ainsi que le petit hôtel Colombe.

Musée des instruments de musique.
Musée Juin 44.

Exposition sur la météorite de L'Aigle et une exposition d'archéologie.


Registres paroissiaux



La ville de L'Aigle a conservé les registres des baptêmes, décès, inhumations de ses trois anciennes paroisses ainsi que le mortuaire de l'Hôtel-Dieu.

Les registres de Saint-Jean, de Saint-Barthélemy, celui de l'Hôtel-Dieu sont entièrement dépouillés et publiés.

Les registres de Saint-Martin, de très loin la paroisse la plus importante, sont en cours de dépouillement ; une partie, les mariages les plus anciens, est publiée.

Il existe à L'Aigle un notariat ancien.

Une partie des contrats de mariage est dépouillée et publiée.



Jumelages



L'Aigle est jumelée avec :


Aigle (Suisse) depuis 1964.
Clausthal-Zellerfeld (Allemagne) depuis 1972.
Spisska Nova Ves (Slovaquie) depuis 2000.


Personnalités liées à la commune


Charles de la Cerda (1326-1354), connétable de France mort à L'Aigle

Gaspard-Michel Leblond (1738-1809), bibliothécaire et antiquaire mort à L'Aigle, où il s'était retiré

Louis-Antoine Sixe (1704-1780), artiste peintre

Louis-Jacques Collombel de La Roussellière (1738-1808), homme politique

Gabriel Vaugeois (1753-1836), historien de L'Aigle où il est mort

Charles Simon Catel (1773-1830), compositeur

Paul Nicaise Pottier (1778-1842), ingénieur des Ponts et Chaussées remembre de l'Expédition d'Égypte

Henri Félix Anatole Barluet, né à Laigle le 13 avril 1802.
Neveu par sa mère (Louise Caroline Lebeuf, épouse de Pierre Achille Barluet, négociant à Laigle) d'Adrien Louis Lebeuf de Montgermont(1824-1853), directeur de la manufacture de faïence de Montereau, ce qui lui permet de devenir le directeur de la manufacture de faïence de Creil.
Il fut maire de la ville de Creil.

Julien-Charles Lechat (1825-1894), originaire de l'Aigle, maire de Nantes de 1874 à 1881

Léon-Eugène Méhédin (1828-1904)
archéologue, architecte et photographe

Charles Mérouvel (1832-1920), romancier

André Sylvane (1851-????), dramaturge et scénariste

Serge Rousseau (1930-2007), acteur ;

Thierry Duvaldestin (1971-), driver et entraineur.


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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 17:41

La Ferté-Macé



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L'Avenue Thiers, en face l'église Notre-Dame



Détail


Pays France
Région Basse-Normandie
Département Orne
Arrondissement Alençon
Canton La Ferté-Macé (chef-lieu)









La Ferté-Macé est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie.

Ses habitants sont appelés les Fertois et les Fertoises.




Géographie



Situation


La Ferté-Macé et ses environs font partie du pays d'Andaine, région naturelle appartenant au bocage normand.

La ville se situe dans le sud de la région Basse-Normandie, non loin de la limite du Maine, à 65 km au sud de Caen et à 200 km à l'ouest de Paris.

Elle se situe également à 6 km de Bagnoles-de-l'Orne, l'unique station thermale du Grand Ouest.

La ville appartient au parc naturel régional Normandie-Maine ; elle est en outre bordée à l'ouest et au sud par le massif forestier des Andaines, lequel fait partiellement partie de la commune de La Ferté-Macé.



Hydrographie




La Ferté-Macé est arrosée par la Maure (bassin de la Mayenne).

La Ferté-Macé est à l'extrême limite nord du bassin versant de la Loire.

La limite des eaux partageant l'Atlantique (via la Mayenne puis la Loire) et la Manche (via l'Orne) borde la commune au nord.

Le plan d'eau de la Ferté-Macé ou lac de la Ferté-Macé, est un lac artificiellement créé dans les années 1980 pour servir à un complexe touristique avec base de loisirs.

Ce lac est alimenté par la rivière de la Maure.




Climat




La Ferté-Macé est soumise à un climat océanique, comme le reste de la Normandie et du Grand Ouest.



Communes limitrophes




Frontalière de sept communes, la commune de La Ferté-Macé est bordée à l'est et au sud-est par Magny-le-Désert, au sud (sur une petite portion) par Antoigny, au sud-ouest par Couterne et Bagnoles-de-l'Orne, à l'ouest par Saint-Michel-des-Andaines, au nord-ouest par Saint-Maurice-du-Désert et au nord par Beauvain.



Toponymie



La ville est mentionnée sous des formes latinisées : Firmitas en 1053, puis de Feritate Mathei vers 1333.

Il signifierait la « Forteresse de Mathieu ».

En effet, il s'agit de l'ancien français ferté issu du bas latin firmitate « fermeté » au sens de forteresse.

Matthaeus en latin, souvent réduit a Mateus, a donné Maheu, Mahé, Mahieu en ancien français, Mathieu étant une forme savante, et Macé au centre ouest de la France (cf. Saint-Macé, Maine-et-Loire)
.

Macé semble bien être une forme typique de l'ouest de Mathieu, dont l'évolution phonétique doit s'expliquer par le maintien du /s/ du cas sujet masculin (cf. James, Gilles, Jacques, Georges, etc.)



Histoire




Au Moyen Âge


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Seule cette ancienne église romane du XIIe siècle témoigne du passé médiéval de la Ferté-Macé.




Le château de la Ferté-Macé est construit dans la première moitié du XIe siècle, sur une motte féodale.

Geoffray en est le premier seigneur.

Il a certainement bâti cette forteresse sur l’ordre du duc de Normandie.

Mathieu (ou Macé), qui aurait donné son nom à la ville, était un compagnon de Guillaume le Conquérant à Hastings en 1066, il fut un des premiers seigneurs de la Ferté-Macé.

La forteresse, se peuplant peu à peu du fait de la recherche par les habitants d'une protection seigneuriale, sert de maillon à la ceinture fortifiée protégeant le duché de Normandie des soifs de conquête de ses puissants voisins que sont le Roi de France et le Duc d'Anjou.

Avec l'intégration du domaine anglo-normand à l'Anjou, l'empire Plantagenêt se fortifie encore davantage contre le Roi de France.

En 1205 avec la conquête de la Normandie par le Roi Philippe-Auguste et son rattachement au royaume de France, la Ferté-Macé devient une baronnie royale.

Guillaume de la Ferté, fils de Mathieu (un autre Mathieu) et de Gondrède, qui s'était alors opposé à Philippe-Auguste, abandonne sa baronnie et part rejoindre Jean sans Terre en Angleterre.

Le seigneur de la Ferté devient donc le roi de France, qui confie la baronnie tantôt à un partisan de la Couronne, tantôt à un engagiste (seigneur administrateur d'un autre domaine au nom du Roi).

En 1386, un procès criminel à Falaise condamne à mort un assassin bien particulier : un cochon qui avait mangé le nourrisson du maçon Souvet dans le bourg.

C'est une chose assez fréquente au Moyen Âge, où l'on relate pour la seule ville de Rouen plusieurs excommunications de cochons assassins et leur pendaison pour des raisons analogues.

Au XVe siècle, le château est détruit.

Il n'en reste alors qu’une grande place, située donc en hauteur sur la motte féodale ; appelée à l’origine « Place du Château », elle a été rebaptisée il y a peu « Place de Neustadt-am-Rübenberge » en l'honneur de la ville allemande de Neustadt-am-Rübenberge jumelée avec La Ferté-Macé.

Seul le clocher de l'église romane, jouxtant la grande église Notre-Dame, est conservé de l'époque médiévale.

La Ferté-Macé subsiste alors jusqu'au XVIIIe siècle en tant que petite cité d'un bon millier d'habitants, vivant de l'artisanat et du commerce local.

Cet artisanat, déjà sous forme du tissage à domicile, est précurseur du siècle suivant où la ville deviendra un grand centre textile.



À l'époque moderne et contemporaine



Au XVIIIe siècle, le Seigneur engagiste de la Ferté-Macé est le Marquis de Rannes, Charles d'Argouges.

La paroisse faisait partie du diocèse du Mans avant la révolution de 1789.

Au XIXe siècle, La Ferté-Macé devient un grand centre textile :

de filature textile (Ets Rallu-Lecomte…),
de fabrication de toiles (tissage) par des tisserands à domicile puis par des employés de l'industrie textile (dans les établissements Bernier-Martin, Bisson, Bobot-Descoutures-Appert, Duval, Grison Roussel-Pilatrie, Retour, Salles, etc.).


Les spécialités locales sont les coutils et retors, treillis, draps de coton, passementerie (bretelles, mèches pour lampes, etc.).


de blanchiment (Ets Guilmard…), de teinturerie et d'apprêt.


En 1853, le premier métier à tisser mécanique entraîné par machine à vapeur à être installé en France fonctionne à La Ferté-Macé.

Pendant un siècle, la ville va vivre à l'ombre des hautes cheminées de briques, crachant leur fumée noire, et au rythme des sirènes, aux timbres différents, organisant le travail dans les différents ateliers de textile, de galoches et de chaussures (Ets Moche, Plé, etc.).

Vers 1855, construction d'une école secondaire ecclésiastique (petit séminaire), devenue après 1907 école primaire supérieure publique, puis Collège-Moderne-et-technique-Centre d'apprentissage et enfin Lycée des Andaines vers 1955.

Le 5 août 1860, consécration officielle et solennelle de l'Église Notre-Dame, de style romano-byzantin.

Les clochers ne furent achevés que 40 ans plus tard.

La bénédiction des clochers a eu lieu du 26 au 30 juillet 1899.

Initialement ce n'était pas deux tours qui étaient prévues mais un dôme.

Les cloches, quant à elles, sont suspendues le 27 octobre 1907 et bénites deux jours après, soit le 29.

Le 29 septembre 1867, le presbytère de la Ferté-Macé est achevé.



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Ancienne gare SNCF de la Ferté-Macé, servant maintenant de locaux à l'Équipement



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Hôtel de Ville de la Ferté-Macé



Vers 1856, le Conseil municipal de la Ferté-Macé s'efforce d'obtenir le chemin de fer, alors que des études sont menées pour définir le tracé d'une ligne Paris - Granville.

Malgré son industrie textile florissante, c'est le tracé par Flers qui fut adopté, et la Ferté-Macé dut se contenter d'un embranchement ferroviaire depuis la gare de Briouze (la Ferté-Macé avait la même importance que Flers à ce moment-là).

Ainsi, Flers fut depuis considérée comme la sœur rivale de la Ferté-Macé, et connaîtra un essor bien plus flagrant.

Le 5 décembre 1869, inauguration de la ligne Briouze - La Ferté-Macé, et mise en service le lendemain, soit le 6 décembre 1869.

La section entre la Ferté-Macé et Couterne ouvrit le 26 mai 1881 et ainsi la ligne Briouze - Couterne était connectée d'une part à la ligne Paris - Granville et d'autre part à la ligne Alençon - Domfront.

Cet embranchement ferroviaire depuis la ligne Paris - Granville était donc destiné à desservir la cité industrielle de la Ferté-Macé ; mais il permettait en outre d'amener le chemin de fer dans la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne qui commençait alors à connaître son essor.

Le prolongement de Bagnoles-de-l'Orne à Couterne permettait de lier directement Alençon, la préfecture ornaise, aux localités de Bagnoles-de-l'Orne et de la Ferté-Macé.

Les débuts très encourageants et prometteurs du chemin de fer entre Briouze et la Ferté-Macé permettait d'envisager avec sérénité le passage de la ligne Caen - Angers par la Ferté-Macé et Bagnoles-de-l'Orne ; mais il a en été décidé autrement et c'est alors le tracé par Domfront qui fut adopté, soit vingt kilomètres plus à l'ouest.

L'ouverture de la ligne Caen - Laval eut alors lieu en 1874.

Ce deuxième échec, après celui de la ligne Paris - Granville, condamna définitivement la Ferté-Macé.

En effet, après des années d'expansions démographique et économique, la Ferté-Macé a commencé à connaître une courbe démographique descendante et une véritable perte de compétitivité, en finissant par diviser sa population de moitié entre 1876 et 1914 (cf. la section démographie).

Le 24 décembre 1870 le ballon monté Rouget-de-L'Isle s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à La Ferté-Macé après avoir parcouru 240 kilomètres.

La ligne Briouze - Couterne n'étant alors qu'un chemin de fer d'intérêt local, la section entre Bagnoles-de-l'Orne et Couterne dut fermer en 1940.

Toutefois la section entre Briouze et Bagnoles-de-l'Orne continua d'être exploitée (afin de desservir les thermes de Bagnoles-de-l'Orne) et la Ferté-Macé était alors toujours reliée par le train à la gare de Paris-Montparnasse.

Mais en 1992, la section de Briouze à Bagnoles-de-l'Orne ne put échapper aux fermetures progressives des lignes ferroviaires secondaires et la Ferté-Macé perdit son chemin de fer, remplacé par un autocar sous tarification SNCF toujours en service entre la gare de Briouze, la ville de la Ferté-Macé et la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne, constituant la ligne 6 du TER Basse-Normandie.

La gare de la Ferté-Macé fut alors desaffectée est sert désormais de locaux à l'Équipement.

Le 4 août 1901, on inaugure l'actuel Hôtel de Ville.

En 1905, création de l'Amicale fertoise avec ses sections de sport et de gymnastique puis sa fanfare (qui, 50 ans plus tard, sous la direction de M. Briand, animait les fêtes fertoises et remportait de nombreux trophées dans les concours).

L'affaire criminelle André Colson et Alphonse Steffen s'y déroule le 14 juillet 1907 ; les deux assassins étant condamnés à la peine capitale le 9 avril 1908 par la cour d'assises de l'Orne.

Le 21 septembre 1917, le poète et écrivain américain E. E. Cummings, engagé dans le Norton-Harjes Ambulance Corp en France, est arrêté avec son ami, William Slater Brown, soupçonnés d'espionnage.

Tous deux ont ouvertement exprimé leur point de vue pacifiste ; Cummings a clairement indiqué son absence de toute haine pour les Allemands.

Ils sont envoyés dans le camp de détention militaire du « Dépôt de Triage » à La Ferté-Macé, où ils languissent pendant trois mois et demi. Cummings relatera sa vie au camp dans sa nouvelle, The Enormous Room.

Le 17 juin 1940, la ville est prise par les troupes allemandes.

Le 14 août 1944, la ville est libérée par les troupes alliées.

La libération de la Ferté-Macé, survenue tardivement pour une ville normande (quelques jours seulement avant celle de Paris), s'est faite sans grand combat notable, la ville n'ayant pratiquement pas été bombardée.

Son plan architectural est donc resté tel quel (c'est-à-dire un plan médiéval dans son centre avec des rues étroites et des immeubles hauts, et des maisons bourgeoises avec jardins constituant la couronne du centre-ville).

En 1995, les hôpitaux de la Ferté-Macé et de Domfront ont fusionné. Le nouvel établissement, situé dans la commune, comprend 706 lits.



Héraldique




texte=Les armes de la commune de La Ferté-Macé se blasonnent ainsi :


Département de l'Orne 545px-13

De gueules à la navette de tisserand d'or en barre, surmontée d'une ruche du même.



La Ferté-Macé fait partie de l'arrondissement d'Alençon, qui comptabilise 11 cantons, 133 communes et 101 487 habitants.





Jumelages



La Ferté-Macé est jumelée avec :


Neustadt am Rübenberge (Allemagne)

depuis 1980

Ludlow (Angleterre) depuis 1987
Savoigne-Biffèche (Sénégal) depuis 1988
Saint-Maurice (Québec)



Liaisons ferroviaires



La Ferté-Macé n'est plus desservie par le train depuis 1992.

La gare ferroviaire la plus proche est alors la gare de Briouze, à 15 km au nord de la commune.

Toutefois, la Ferté-Macé reste connectée à la ligne SNCF Paris-Granville par un service d'autocars sous tarification SNCF, constituant la ligne 6 du TER Basse-Normandie.

Ce service d'autocars fait la navette entre soit la gare de Briouze soit la gare d'Argentan et Bagnoles-de-l'Orne, en passant par la Ferté-Macé.

La Ferté-Macé se situe ainsi à 2h 15 de Paris par rail.


Tourisme



La commune est classée station verte.



Santé


L'hôpital de la Ferté-Macé est associé depuis 1995 à l'hôpital de Domfont pour former le Centre hospitalier intercommunal des Andaines (CHIC des Andaines), ayant une capacité de 533 lits, répartis comme suit : 120 lits en court séjour, 65 lits en moyen séjour, 108 lits en long séjour et 240 lits en maison de retraite.

On trouve sur le site fertois deux services de médecine, des urgences, un service de radiologie, un centre périnatal de proximité, une maison de convalescence, une maison de santé et une maison de retraite.

Par ailleurs, l'hôpital de la Ferté-Macé vient de s'équiper d'un double tunnel de décontamination NRBC (risques nucléaire, radioactif, bactériologique et chimique) et développe son service de lymphologie, comme il l'était prévu dans le plan de restructuration de l'hôpital après les fermetures du service de maternité le 3 février 2005 (il comptabilisait alors 350 naissances par an) et du service de chirurgie le 16 juillet 2006.

Le plateau technique est constitué d'un service d'imagerie médicale numérique, d'une unité de proximité d'accueil et traitement des urgences, d'un centre d’accueil et de premier secours, d'une antenne SMUR et des moyens de télémédecine.

En dehors de son hôpital, la ville de la Ferté-Macé possède un Centre de médecine physique et de réadaptation pour enfants et adolescents, connu sous le nom de « La Clairière ».

Outre le service hospitalier, ce centre possède un service de consultations spécialisées de médecine physique et réadaptation pédiatrique et de chirurgie orthopédique infantile.


Parcs et espaces verts



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Vue partielle du plan d'eau



La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Parc Barré-Saint, et sa roseraie
Base de loisirs :lac de 28 hectares créé artificiellement dans les années 1980 autour duquel : chemin de randonnée bouclant le lac (2,4 km), plage, aire de jeux, pédalos, école de voile, planches à voile, centre équestre, bar, mur d'escalade, swing-golf, mini-golf, pêche, etc.


Lieux et monuments



L'église Notre-Dame


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Église Notre-Dame de la Ferté-Macé




Article détaillé :Église Notre-Dame-de-l'Assomption de La Ferté-Macé.

Mise en chantier en 1851 et élaborée par un architecte sarthois (François Liger), elle a été consacrée en 9 ans plus tard, le 5 août 1860.

Ses dimensions sont : 70 m de long sur 38 m de large (au niveau du transept) ; 22 m de hauteur, ses clochers s'élancent à 60 m. 38 contreforts, reliés par des arcs-boutants permettent l'équilibre de l'énorme poussée des voûtes.

Possédant de magnifiques vitraux, l'église dispose également d'un carillon de 16 cloches.

L'église possède également dans sa crypte un Trésorama : objets précieux, curieux ou insolites du Culte Catholique.



Autres monuments



Clocher de l’église romane.



Hôtel de ville vers 1900.
Manoir de la Pogeonnière.
Vestiges du logis Pinson XVe. (cf. Beauvain)
La « Vallée de la Cour » (vers Antoigny) : agréable site boisé (avec étang et belle maison de maître manufacturier textile).



Personnalités liées à la commune


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Monument aux morts de la Ferté-Macé, œuvre de Marcel Pierre


Famille Fanneau de Lahorie
Jean-Pierre Brisset, écrivain.
Victor Bridoux, journaliste et imprimeur.
Albert Grosse-Dupéron, historien.
Jean-Marie Louvel (1900-1970), homme politique (plusieurs fois Ministre sous la IVe République, et maire de Caen).
Tania Balachova, actrice.
Marcel Pierre, sculpteur (1897-1969)
Edward Estlin Cummings (1894-1962), poète, écrivain et peintre Américain plus connu sous le diminutif de E. E. Cummings
Paul Verrier (1860-1938), professeur de lettres
Emmanuel Orhant, responsable médical de l'équipe professionnelle de football de l'Olympique lyonnais
Gérard Burel, ancien président du conseil général.


Spécialités locales



Tripes en brochette de la Ferté-Macé
Tripounettes fertoises
Andouille
Chocolats : Étrier normand et « Bois mort de la Forêt d'Andaine ».



Photos



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Eglise de la Ferté-Macé



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Vue générale de la Ferté-Macé



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Mairie de La Ferté-Macé




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Rue d'Hautvie, La Ferté-Macé



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Détail de l'église de La Ferté-Macé




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Monument aux morts place Leclerc de La Ferté-Macé



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Monument aux morts de la guerre de 1870




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Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption de la Ferté-Macé




La Ferté Macé , contenu original de Wikipédia, modifié est sous CC-BY-SA 3.0,






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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 17:54

Notre Dame sur L'eau à Domfront



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L'église de Notre Dame sur l'eau se trouve Dans le département de l'Orne



Construite entre le XIè et le XII è siècle en contrebas du château , Notre Dame fut à la fois l'église paroissiale de Domfront et un prieuré de l'abbaye de Lonlay.

Construction due comme le donjon au troisième fils de Guillaume le Conquérant , Henri Beauclerc , seigneur de Domfront , Duc de Normandie puis roi d'Angleterre.

Au cours des siècles , ce joyau de l'art roman réçut d'illustres visiteurs. Richard Coeur de Lion , Jeanne sans Terre , Saint Louis , Louis XI et tant d'autres.

Pillages et incendies ont marqué son histoire pendant la guerre de cent ans , avant que l'église soit transformé en usine à salpêtre lors de la révolution.

On envisage même sa démolition en 1826 !

Dix ans plus tard , malgrè l'intervention de Prosper Mérimée , inspecteur des monuments historiques , quatres travées de la nef et les bas côtés sont abattus pour faire passer la route qui mène dans le Mortainais.

En 1840 , elle est inscrite sur la première listes des monuments historiques.

L'eglise souffrira des bombardements de 1944 avant d'être restaurée .

Malgrè les épreuves et l'austérité de l'intérieur , on peut aujourd'hui admirer un autel en granit , et des fresques du XII è siècle , une pietà polychrome , des statuettes en bois et le seul gisant du département datant du XVII è siècle .

L'église conserve une collection de dalles funéraires des nobles locaux.



Au XIème siècle, surgit l’idée de bâtir une église grandiose en l’honneur de Notre-Dame, à Domfront.

Guillaume de Bellême (v 995-1052), seigneur de Bellême et d’Alençon surnommé Talvas décide de sa construction en 1020.

Située sur les bords de la Varenne en contrebas de la vieille ville, elle accueille les passants, nobles et manants, qui font escale avant de se rendre au Mont Saint Michel.

Au cours du XIIème siècle, elle est principalement remaniée dans un style roman normand et agrandie, peut-être grâce aux libéralités accordées par Henri Beauclerc (1068-1135), roi d’Angleterre, duc de Normandie et seigneur de Domfront.

Construite sur un plan bénédictin, elle mesure 41,25 mètres.

On y trouve une nef avec des collatéraux, un transept sur chaque bras duquel s’ouvre une absidiole et un chœur peu profond composé d’une travée et d’une abside.

En plein essor, elle est officiellement consacrée par Hugues d’Amiens, archevêque de Rouen, en 1156.

Cependant, l’église rencontre aussi des jours sombres : la Guerre de Cent ans ne l’épargne pas. L’église est principalement saccagée par les Anglais lors du siège de Domfront en 1417-1418.

A cette guerre lui succèdent la révolte des Ducs de Bretagne et d’Alençon contre le roi de France Louis XI, puis les pillages et les incendies causés par les protestants en 1568 et 1574.

Et ce n’est pas terminé. L’église est sur le point de disparaître suite aux déprédations et négligences de l’époque révolutionnaire : elle est désaffectée et sert de magasin à fourrage, d’usine à salpêtre et de filature de coton.

Mais le pire forfait est celui de 1836.

Pour établir une route vers la ville de Mortain, quatre des six travées de la nef sont abattues ainsi que la totalité des bas-côtés – plus de 30 mètres.

Le dernier coup dur est la Seconde Guerre Mondiale.

En 1944, les bombardements aériens américains atteignent gravement la nef et le clocher.

Aujourd’hui, l’édifice a retrouvé sa vigueur et son mérite.

Grâce aux importants travaux de restauration, elle retrouve son charme d’antan.

L’église Notre-Dame-Sur-L’Eau est une parfaite illustration du style roman en Normandie.

Ayant conservé sa forme de croix latine, on peut toujours admirer son chœur en demi-cercle orné d’arcatures datant du XIIème siècle, sa nef du XIème siècle et son autel composé d’une dalle en granit.

A l’extérieur, son portail est rebâti avec ses six colonnes surmontées par des chapiteaux ornés d’entrelacs, de crossettes et de crochets d’angles.

Les voussures et les tympans du portail sont nus, sans moulure ni décor et ses statues datent de la Renaissance.

Elle conserve également une collection de dalles funéraires, un très beau gisant du XVème siècle ainsi qu’une Vierge à l’Enfant du XIVème siècle.


ecrit effectué par moi meme , recopié dans un de mes livres et scanner les photos qui était dedans : propriétaire romy50300






Le Chateau de Domfront



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La Fondation de Domfront



La fondation de Domfront est due semble-t-il aux seigneurs de Bellême.

Lignage apparu durant le Xe siècle, les Bellême avaient, entre la Normandie au Nord, le Maine et l'Anjou au sud, en rendant hommage aux uns et aux autres, comtes d'Anjou, Capétiens, ducs de Normandie, … réussi à créer une seigneurie tampon qui s'étendait de Bellême à l'est à Domfront à l'ouest en passant par Alençon.

Vers 1010, Guillaume Ier de Bellême, tant pour marquer sa présence et son autorité que pour mettre en valeur cette partie de ses domaines, installa des moines bénédictins à Lonlay (8 km au nord-ouest de Domfront) et fonda un château sur l'éperon qui domine la cluse de la Varenne.

Ce château primitif devait être une simple enceinte en bois, avec une tour-porte peut-être maçonnée.

Aucune trace archéologique n'en a été retrouvée, mais il est attesté par les textes.

Attirées par la protection qu'offrait le château, des populations vinrent s'installer dans le prolongement de l'éperon, donnant naissance à la ville. Domfront est donc un bourg castral, né du château.

Les Bellême créèrent pour lui et le château une paroisse particulière, enclavée dans le territoire de l'ancienne paroisse de Saint-Front. Jusqu'à la Révolution, Domfront (limité au tracé des remparts et à Notre-Dame-sur l'Eau) et Saint-Front furent désormais deux paroisses distinctes.


Guillaume le Conquérant




Entre 1048 et 1052 Geoffroy II Martel, comte d'Anjou, tenta de contrôler la région.

Sa tentative provoqua la réplique de Guillaume le Bâtard, duc de Normandie (futur Conquérant), qui vint assiéger et prendre le château, confisqué de facto aux Bellême.

La contrée, le Passais, fut annexée à la Normandie ; c'est la partie du duché qui est devenue le plus tardivement normande. Sur le plan religieux, elle continua à dépendre jusqu'à la révolution de l'évêché du Mans.


Henri 1er Beauclerc , Seigneur de Domfront


En 1087, à la mort du Conquérant, Robert II de Bellême chassa la garnison ducale et reprit le château. Ordéric Vital, chroniqueur partial, le décrit comme un tyran.

Il semble que la population de Domfront se révolta contre lui en 1092, et se donna à Henri, 3e fils de Guillaume le Conquérant, qui n'avait pas reçu de domaines lors de la succession de son père.

Ce fut l'origine de la fortune de Domfront au XIIe siècle et au delà, car peu de temps après, en 1100, à la mort de son frère Guillaume le Roux, Henri Beauclerc devint roi d'Angleterre, puis duc de Normandie en 1106 après sa victoire contre son autre frère Robert Courteheuse à la bataille de Tinchebray, non loin de Domfront.

Il avait ainsi reconstitué le domaine de son père.

Dès lors, le seigneur de Domfront n'était autre que le duc-roi.

Puissant et riche, il remodela complètement le château, agrandit son enceinte et fit construire, peut-être vers 1120, l'énorme donjon dont il reste encore des vestiges.

Ce fut également une période de prospérité pour l'abbaye de Lonlay, qui reconstruisit son église abbatiale (il subsiste de cette époque le transept et ses intéressantes séries de chapiteaux), et ses prieurés : Saint-Michel de Goult, et surtout à Domfront Saint-Symphorien, situé dans l'enceinte du château, et Notre-Dame-sur-l'Eau, en contrebas de l'éperon.


Les Plantagenets



Après sa mort, en 1135, ses possessions furent disputées entre Etienne de Blois, petit-fils de Guillaume le Conquérant par sa mère, et sa fille Mathilde, veuve de l'empereur Henri V, d'où son surnom d'Emperesse, remariée à Geoffroy V Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine.

Celui-ci conquit assez rapidement le Domfrontais, puis plus difficilement l'ensemble de la Normandie.

Un compromis fut trouvé avec Etienne, qui conserva le trône d'Angleterre sa vie durant, à condition de reconnaître le Plantagenêt comme héritier.

Geoffroy mourut en 1152, et c'est son fils Henri qui recueillit la couronne d'Angleterre à la mort d'Etienne, en 1154.

Il avait épousé la duchesse d'Aquitaine Aliénor, divorcée du roi de France Louis VII : le couple possédait donc un vaste ensemble territorial qui s'étendait des frontières de l'Ecosse aux Pyrénées.

De plus, il contrôlait indirectement la Bretagne dont l'héritière, Constance, épousa leur troisième fils, Geoffroy, et dont elle eut un fils, Arthur.

Situé au milieu de cet ensemble que l'on appelle "l'empire plantagenêt", le château de Domfront était une étape pour ces grands personnages perpétuellement en mouvement.

Plusieurs séjours des souverains anglo-normands sont attestés.

En 1161, une de leurs filles, également prénommée Aliénor, y fut baptisée (mariée plus tard au roi de Castille Alphonse VIII, elle eut elle-même pour fille Blanche de Castille : la grand-mère de saint Louis est donc née à Domfront).

En août 1169, Henri II y reçut des légats du Pape chargés de le réconcilier avec Thomas Becket, mais l'entrevue fut un échec.

Richard Coeur-de-Lion succéda à son père en 1189.

Sa présence à Domfront est attestée à plusieurs reprises.

Après sa mort en 1199, son frère Jean-sans-Terre monta sur le trône et élimina son neveu Arthur de Bretagne.

Sommé de comparaître à la cour du roi de France Philippe Auguste, dont il était le vassal pour ses fiefs continentaux, il refusa, Le conflit s'annonçait ; il renforça les défenses de ses châteaux, dont celui de Domfront, ce qui n'empêcha pas le roi de France de lui prendre tous ses domaines situés au nord de la Loire, y compris donc la Normandie et Domfront, en 1204.



De Philippe Auguste à la guerre de cent ans



Le roi donna Domfront à son ami et vassal Renaud de Dammartin, mais celui-ci le trahit au profit de Jean-sans-Terre dès 1211.

Philippe Auguste vint alors en personne assiéger et reprendre Domfront, qu'il donna à son fils Philippe Hurepel. Celui-ci fonda le village de l'Epinay, au sud-ouest de Domfront.

Il mourut en 1234, et sa fille Jeanne, épouse de Gaucher de Châtillon, hérita ses domaines.

Le couple disparut en 1250-1251 sans laisser d'héritier.

Domfront retourna alors au domaine royal.


En 1256, au retour d'un pèlerinage au Mont-Saint-Michel, saint Louis passa à Domfront.

Quelques années plus tard, en 1269, il donna Domfront à son neveu Robert II, comte d'Artois, afin de constituer un douaire pour son épouse.

Robert II vint plusieurs fois à Domfront ; en son absence un bailli administrait le domaine.

De nombreux documents subsistent pour cette période, qui est particulièrement bien connue des historiens locaux.

A sa mort, en 1302, sa fille Mahaut et son petit-fils Robert (III), les protagonistes des Rois Maudits, se disputèrent son héritage.

Robert n'obtint pas l'Artois, mais il reçut les autres domaines de Robert II et il fut donc seigneur de Domfront de 1309 à 1331.

Ayant fait faire de faux documents pour étayer sa revendication sur l'Artois, il dut fuir le royaume et ses domaines furent confisqués par le roi Philippe VI.

La châtellenie de Domfront devint alors une petite vicomté, regroupant 40 paroisses, qui dépendait alors du bailliage de Cotentin.

En 1342, celui-ci fit don de Domfront à son neveu et filleul Philippe d'Alençon.

Peu de temps après, la vicomté fut officiellement incorporée au comté (puis duché en 1404) d'Alençon.



Domfront dans la guerre de cent ans



Si la ville et son château ont été épargnés lors de la chevauchée d'Edouard III en 1346, ils furent pris en novembre 1356 par une troupe composée d'Anglais (les routiers de Robert Knolles) et de partisans normands de Charles de Navarre, dit le Mauvais, cousin du roi de France, comte d'Evreux et de Mortain.

Malgré le traité de Brétigny (1360).

Il fallut attendre 1366 et payer les Anglais pour qu'ils consentent à évacuer le château.

Après avoir écrasé l'armée française à Azincourt en octobre 1415, le roi d'Angleterre Henri V put facilement entreprendre la conquête systématique de la Normandie à partir de 1417.

Les Anglais commencèrent le siège du château en novembre, et la garnison du duc d'Alençon céda la place le 22 juillet : ce fut un des plus longs sièges de la campagne avec celui de Rouen.

Les occupants nommèrent de nouveaux officiers pour administrer la contrée et une forte garnison occupa le château, lequel servit de base arrière aux troupes anglaises qui se battaient dans la Maine, plus au sud, sur ce qu'on appelle "la barrière de la guerre".

De nombreux documents subsistent de cette période.

Les Anglais restèrent jusqu'à l'extrême fin à Domfront.

Ils rendirent la place le 2 août 1450, 15 jours avant Cherbourg, l'avant-dernière place reprise par l'armée du roi de France Charles VII.



Fin du Moyen Age et Epoque Moderne




Avec la fin de la guerre de Cent-ans, Domfront cessa de jouer un rôle majeur.

La ville souffrit toutefois des troubles à la fin du moyen-âge, puis à l'époque moderne.

En 1466-1467, Jean II, duc d'Alençon fit partie de la ligue des princes révoltés contre Louis XI lors de ce qui fut appelé La Guerre du Bien public.

La ville et la région furent ravagées par les troupes du duc de Bretagne, son allié pourtant, qui occupaient le château.

Plus tard, Domfront subit les guerres de religion.

Les protestants pillèrent l'église Notre-Dame-sur-l'Eau et occupèrent un temps le château.

En mai 1574, le chef protestant Gabriel de Montgomery y fut capturé après un siège de quelques jours par l'armée catholique et royale du maréchal de Matignon ; il fut exécuté quelques jours plus tard à Paris.

Quelques années après, les ligueurs opposés à Henri IV occupaient la place. Vulnérable, sauf à y entretenir une coûteuse garnison, susceptible de servir de refuge à diverses bandes d'opposants ou de brigands, la forteresse était devenue inutile.

Elle fut démantelée en 1610 suite à un ordre de Sully, ministre de Henri IV, daté du 21 juin 1608.

Les bourgeois récupérèrent les pierres sur les pans de murs ruinés par les explosions et installèrent des jardins potagers à l'intérieur de l'enceinte.

En ville, le fait le plus notable fut la création d'un collège, en 1689, sur la "Grande Brière", le sommet de la crête situé à l'est des remparts de la cité médiévale.

Les Eudistes en prirent la direction en 1727.

La chapelle fut construite de 1730 à 1732.

Les incidents dus aux collégiens défrayèrent souvent la chronique locale.

En 1788, Louis XVI en personne en fut informé, et le collège fut menacé de fermeture !



Épisodes révolutionaires et Post revolutionaires


Pendant la révolution, Domfront fut plutôt "bleue", révolutionnaire, mais sans excès.

Les religieux ayant refusé de prêter le serment constitutionnel, ils furent expulsés et le collège fut fermé (1792).

La région fut toutefois une terre de chouannerie active, et les bandes dirigées par Louis de Frotté mirent longtemps en échec les forces gouvernementales.

Frotté fut finalement arrêté malgré un sauf-conduit alors qu'il se rendait à des pourparlers, et exécuté sur ordre de Bonaparte, en 1800.

Quand furent créés les départements, la délimitation entre l'Orne et la Mayenne fut très compliquée, du fait que l'ancien Passais était originellement dans le Maine.

Aux limites sud de la vicomté, de nombreuses paroisses, dites "mixtes", étaient à cheval sur la Normandie et le Maine. Il fallut attendre parfois jusqu'aux années 1840 avant que tous les cas soient réglés.

Certaines communes (anciennes paroisses) de l'ex-vicomté furent entièrement placées dans la Mayenne (Lesbois, Le Housseau, ...), d'autres dans l'Orne (Céaucé, Saint-Fraimbault), d'autres encore furent partagées (Vaucé).

C'est également à cette époque que la paroisse de Saint-Front fut réunie à celle de Domfront pour former l'unique commune de Domfront.

En 1836, malgré les protestations de Prosper Mérimée, premier inspecteur des Monuments Historiques, les 4 travées occidentales de la nef de Notre-Dame-sur-l'Eau (qui en comptait 6) et les bas-côtés furent abattus pour élargir la route.

En compensation, si on peut dire, l'édifice fut classé Monument Historique dès 1846 (première liste des M.H.). Il a bénéficié depuis de nombreux travaux de restauration et d'entretien, et ce jusqu'à ces dernières années.


L'epoque Contemporaine


Petite ville de services (sous-préfecture [jusqu'en 1926], hommes de loi, ...), animée par de grandes foires et autres comices agricoles très fréquentés, le sort de Domfront à l'époque moderne n'offre rien d'original.

Elle fut toutefois une des toutes premières villes de France dont l'éclairage public était électrique (1885), et on venait de fort loin admirer ce progrès.

A la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la chapelle du collège fut désaffectée, puis transformée en théâtre municipal.

En 1926, une nouvelle église Saint-Julien à l'architecture révolutionnaire pour l'époque et construite en béton, due à l'architecte Guilbert, remplaça la précédente dans la vieille ville.

Comme la France entière, la petite ville a souffert de l'occupation : restrictions, arrestations d'otages et de résistants.

Le 14 juin 1944, Domfront fut sévèrement bombardée par l'aviation américaine : le quartier de la gare, près de l'hôpital et de Notre-Dame sur l'Eau et le "grand carrefour" et la rue des Barbacannes, au pied des remparts furent particulièrement touchés.

Le haut de ville fut heureusement épargné, sauf exception (nord de la place Saint-Julien, place du Panorama). Les troupes américaines arrivèrent le 14 août.

Malgré l'implantation d'industries (machines à bois LUREM, fromages PRESIDENT, MOULINEX, ...) la petite ville souffre de son isolement à la fin du XXe siècle.

La crise industrielle lui fait perdre de nombreux emplois à partir des années 1990. Moulinex ferme ... Valoriser son site, promouvoir son histoire, développer un tourisme "vert" sont plus que jamais une des clés de son avenir.



recopié de mon livre , propriétaire : romy50300

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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 20:22

Bagnoles de l'Orne


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Bagnoles-de-l'Orne



Bagnoles-de-l'Orne est une commune française, située
dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie,peuplée de 2 454 habitants (les Bagnolais).

Elle est célèbre en tant qu'unique station thermale de l'ouest de la France et haut-lieu touristique de la Normandie, reconnue attrayante et offrant un large éventail de services touristiques.


Géographie


La station se situe dans le sud de la Basse-Normandie,à quelques kilomètres de la limite avec le Maine, dans le cœur du pays d'Andaine, au sud-est du Bocage normand.

À 6 km de la ville de La Ferté-Macé, à 70 km au sud de Caen et à 200 km à l'ouest de Paris, Bagnoles-de-l'Orne se trouve au centre dumassif forestier des Andaines, dans le parc naturel régional Normandie-Maine.

La ville est arrosée par la Vée, une rivière prenant sa source à La Ferrière-aux-Étangs un peu plus au nord de Bagnoles-de-l'Orne et sejetant dans la Mayenne.

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Publicité du XIXe siècle pour les bains de Bagnoles-de-l'Orne


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Hôtel de Ville de Bagnoles-de-l'Orne, ancien Château Goupil construit entre 1835 et 1859



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L'Hôtel des Thermes




Histoire et légende




Les origines de Bagnoles (balneum ou balnoleum)
remontent probablement bien au-delà de son étymologie romaine et ses eaux opérèrent sans doute fortuitement plus d'une cure.

Selon la légende locale, les origines de l'activité thermale dateraient du Moyen Âge.

Cette dernière raconte que le seigneur médiéval Hugues de Tessé sentant qu'il atteignait la fin de sa vie décida d'abandonner son cheval Rapide dans la forêt d'Andaine.

Il fut stupéfié quand l'animal revint quelques heures plus tard, fort et totalement revitalisé.

Sans aucun ressentiment, Rapide emmena son maître vers les eaux deBagnoles où après avoir bu il fut aussi rajeuni.

La station thermale était née.

Dans un autre conte, il est rapporté qu'un très vieux moine franciscain, qui lui aussi avait pris les eaux de Bagnoles, retrouva une étonnante nouvelle vigueur et sauta entre les plus hautes roches situées au-dessus de la ville.

Ces roches s'appellent toujours « le Saut du Capucin ».

Une autre facette de cet endroit fascinant sont les légendes arthuriennes, puisque Bagnoles et ses environs sont censés être le pays de Lancelot du Lac.

D'ailleurs, le calendrier des événements culturels du village inclut une visite des sites arthuriens les plus célèbres.

Au XVIe siècle, les forges de Bagnoles étaient cependant plus connues que sa source et il faut remonter au XVIIe siècle pour trouver dans des documents quelques mentions de ce qu'on appelait
alors la « fontaine de Baignoles ».

En effet, le véritable promoteur de la station est le sieur Hélie de Cerny, père d'un Traité des eaux minérales de Bagnoles.

Dans cet opuscule, daté de 1740, qui était en fait un prospectus destiné à attirer les visiteurs en plus grand nombre, on lit sous la plume du fils que le père se rendit adjudicateur de ce domaine en
1691, pour 150 livres de redevance annuelle à Falaise ; qu'il fit construire un bain pour les hommes, un autre séparé pour les femmes et un troisième pour les pauvres ainsi que plusieurs corps de logis pour loger les malades et leurs équipages.

Vers 1770, le chevalier de Tréperel, successeur d'Helie de Cerny,effectue d'importants travaux de rénovation.

Chaque baigneur dispose d'une baignoire particulière « où l'eau entre par des tuyaux avec des robinets et se vide à volonté ».

La Révolution apporte un certain trouble dans l'exploitation des bains qui passe alors entre des mains successives.

En fait, c'est surtout depuis le XIXe siècle que cette commune est réputée pour ses établissements thermaux (13 000 curistes par an pour environ trois semaines).

Grâce à un certain Monsieur Lemachois, les bâtiments recevoivent de nouvelles améliorations, un hôpital militaire est créé et la station connaît une vague nouvelle.

De belles villas commencent à se construire et les sociétés commerciales en charge des bains apportent au fil du temps de nombreux embellissements : piscine, pavillon d'hydrothérapie, chalet de la source, etc.

C'est l'époque idyllique où les calèches stationnent devant les bains, où redingotes et crinolines se frôlent dans la cour de l'établissement,où l'on chasse dans le parc et pêche dans la Vée et l'étang devenu lac.

Aujourd'hui, la fontaine où but le fidèle destrier du vieux Hugues de Tessé a livré tous ses secrets.

Son eau de source tiède, qui jaillit à raison de 48 m3 par heure, est indiquée pour les affections en phlébologie, rhumatologie et gynécologie.



Héraldique


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« D'argent aux quatre fasces ondées d'azur, chaussé de sinople, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or, armé et lampassé d'azur. »




Lieux et monuments




Le quartier « Belle Époque »



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La Villa Simone, construite en 1903 par Jean-Alfred Besnard


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L'Hôtel du Roc au Chien



Le quartier "Belle Époque" de Bagnoles-de-l'Orne constitue un exemple plutôt bien préservé de ce que pouvait être un lotissement résidentiel de la bourgeoisie française du début du XXe siècle.

Construit entre 1886 et 1914 et situé dans la partie méridionale de la ville, il est composé de superbes villas richement ornementées.

Des projets semblables ont été développés en France à la même époque, parmi lesquels on peut citer Le Vésinet près de Paris, le parc de Saurupt à Nancy et la ville d'hiver d’Arcachon.

L'ampleur du projet de Bagnoles-de-l'Orne fut considérable, le quartier atteignant le nombre de 53 villas en 1907.

Ce succès peut être attribué en grande partie à Albert Christophle, ancien ministre des travaux publics et gouverneur du Crédit foncier, qui fut l'un des principaux initiateurs du projet.

La "Villa du Crédit foncier", un des premiers bâtiments à être construit dans le quartier, fut inaugurée en grandes pompes le 14 août 1888.

Avec ses 22 chambres, sa salle de billard et bibliothèque, elle était utilisée pour la retraite et les vacances des employés du Crédit foncier de France.

Rétrospectivement, l'opulence architecturale de constructions telles que les villas "Printania" (1905), "Simone" (1903) et "Le Castel" (1900) donne une bonne idée du goût éclectique et raffiné de cette époque.

Ce sont les architectes-constructeurs Léon Bénard et Alphonse Apert qui se partagent la plus grande partie du marché Bagnolais de l'époque.

Il est clair que si le modèle local semble avoir été inspiré par le courant néo-régionaliste normand tel qu'on peut le trouver dans les stations du bord de mer de "la côte fleurie" comme Deauville, Houlgate ou Trouville-sur-Mer, il existe bien un style architectural "Bagnolais" à nul autre semblable.

En 1991, l'ensemble de ce quartier a été classé zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP).



L'architecture Art déco


Après la brutale coupure provoquée par la Première Guerre mondiale, le développement de Bagnoles-de-l'Orne comme destination touristique continua. Pendant cette deuxième période de grande affluence, qui correspond à ce qui est connu en France comme les "années folles", le succès de la station devint international.

À cette époque, les saisons thermales étaient rythmées par les concerts de musique classique, les courses de chevaux à l’hippodrome, les tournois de golf et les nombreuses autres activités de loisirs destinées à une clientèle sophistiquée et exigeante.

La demande était telle qu'un deuxième casino fut finalement construit !

Comme il était essentiel qu’une ville thermale soit toujours à la dernière mode, les bâtiments érigés pendant cette période furent fortement influencés par le style "Art déco", qui était très en vogue durant l’entre-deux-guerres.

C'est principalement l'investissement privé qui permit la construction des édifices de ce nouveau style.

Le milliardaire américain Frank Jay Gould, déjà propriétaire du Grand Hôtel, s'intéressa de prêt a l'aménagement de la station et, à l'instar d'Albert Christophle durant la Belle Époque, s'investit personnellement dans son développement.

Les exemples les plus intéressants de ce type d'architecture sont le "Casino du Lac" construit par l'architecte Auguste Bluysen et l'église Saint-Jean-Baptiste (1934-1935), qui est aujourd'hui inscrite au patrimoine français du XXe siècle.

Ces deux bâtiments réussirent le pari de s'intégrer parfaitement dans la verdure du paysage environnant tout en ajoutant une touche de décoration moderne basée sur l’utilisation de formes géométriques et de tons blancs.


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Le casino



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Lac enneigé




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Église Saint-Jean-Baptiste





Impact de la Seconde Guerre mondiale



La ville fut très sérieusement endommagée durant les événements de la Seconde Guerre mondiale.

Les hôtels ainsi que les casinos furent plus ou moins saccagés par les troupes allemandes stationnées sur place.

De plus, quelques jours après le débarquement, le jeudi 22 juin 1944 à 9h30, le quartier du « Petit Bagnoles » est rasé par un bombardement allié (40 pavillons sont détruits ainsi que l'hôtel de la Forêt et l'hôtel de la Biche).



Personnalités liées à la commune




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Centre-ville de Bagnoles-de-l'Orne



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Vue du lac de Bagnoles-de-l'Orne ; jadis on l'appelait plus modestement « étang de la forge ».




Hugues, vidame de la Ferté-Macé, seigneur de Tessé, Couterne et autres lieux mythiques de la forêt d'Andaine est à l'origine de la légende des eaux de Bagnoles-de-l'Orne.

Nul ne sait s'il est un personnage de légende ou réel, son histoire est évoquée dans un opuscule du comte de Blanzay qui parut en 1885.



Visiteurs célèbres de la station



Construit selon des règles strictes et destiné à des curistes fortunés, le concept d'un quartier résidentiel en plein cœur de la forêt normande attira une clientèle aisée.

De surcroît, à cette époque, l'activité thermale ne se voulait pas populaire mais favorisait au contraire l'élitisme, le luxe et les aspirations des classes sociales favorisées qui prenaient plaisir dans l'exaltation de la nature comme lieu de ressourcement.

C’est pour cette raison que Bagnoles-de-l'Orne est également connu pour les nombreux visiteurs prestigieux qui y ont résidé : le Roi et la Reine de la Roumanie, le Prince Carol, le Prince Pierre de Monténégro, le Prince Georges de Grèce, le Duc et la Duchesse de Connaught, le Maréchal Pétain, le Général Nivelle, la Baronne de Rothschild, Princesse de Bibesco, la Princesse de Bettembourg, Marie Laurencin, Édouard Herriot, Eugène Lefèvre-Pontalis, Alexandre Dumas, ou même la Maharani de Kapurthala.

Plus récemment, la station peut s'enorgueillir de la visite de René Coty, Georges Pompidou et Jacques Chirac.



L'assassinat des frères Rosselli



Carlo Rosselli (1899-1937) était un intellectuel et un activiste socialiste italien célèbre pendant les années entre la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.

Il consacra sa vie entière et sa fortune au combat anti-fasciste contre Mussolini, Hitler, et Franco.

Il fut assassiné avec son frère Nello (1900-1937) par des membres de "La Cagoule", probablement sur ordre de Mussolini, à côté de Bagnoles-de-l'Orne le 9 juin 1937, précisément sur la route isolée tutoyant le château de Couterne.

À l'automne 1948, les huit membres du commando seront condamnés aux Assises de la Seine dans le cadre du vaste procès de la Cagoule.

L'un des deux tueurs avec Fernand Jakubiez, le tueur en série Jean Filliol avait déjà fui en Espagne, condamné ainsi une troisième fois à mort par contumace.



L'affaire Benjamin Saunier



La célèbre affaire Benjamin Saunier et Henri Cibois qui a lieu dans le quartier de Tessé-la-Madeleine en 1907, est jugée le 8 avril 1908 à la cour d'assises de l'Orne à Alençon.



Autres personnalités



Clovis Thorel (né à Vers-Hébécourt en 1833 et mort à Bagnoles-de-l'Orne en 1911), botaniste, explorateur et médecin, a consacré les 20 dernières années de sa vie à l'étude des propriétés thermales de la grande source de Bagnoles-de-l'Orne.

Il est l'auteur du Code médical du baigneur à Bagnoles.




Gastronomie


La station sait faire profiter ses visiteurs des spécialités locales normandes.

On citera notamment les tripes en brochette de la Ferté-Macé, le Camembert de Normandie, le pommeau (alcool servi à l'apéritif), le cidre, le poiré, le calvados, la Bagnolaise (alcool mis au point à Bagnoles), mais encore les macarons, chocolats, Étriers normands et autres confiseries bagnolaises et normandes.

Par ailleurs, la station célèbre en automne la cueillette des champignons dans la forêt d'Andaine : cèpes de Bordeaux, bolets, lactaires, trompettes, etc.

Un festival gastronomique appelé Automne gourmand est alors organisé.




Parcs et espaces verts




Bagnoles-de-l'Orne est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.

La station se situe au cœur de la forêt d'Andaine.

Un parcours de santé jalonne les abords de la ville dans la forêt.

La ville possède, en plus d'un Arboretum, plusieurs parcs et jardins : jardins bordant le Lac et le Casino, jardin des Thermes, Parc du Château, promenade verte le long de la Vée, etc.



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La forêt d'Andaine à Bagnoles-de-l'Orne



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Gadage fleuri



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Jardins des Thermes



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Jardins du Lac



Bagnoles de l'Orne , contenu original de Wikipédia, modifié est sous CC-BY-SA 3.0,



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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeMer 7 Aoû 2013 - 14:49

Anciennes photos de Bagnole de l'orne et du lac




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MessageSujet: Re: Département de l'Orne   Département de l'Orne Icon_minitimeMer 7 Aoû 2013 - 15:14

vieilles photos de Bagnole de l'Orne


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