Roses de l'amitié
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 Les châteaux Parisiens

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Romy50300
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MessageSujet: Les châteaux Parisiens   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeJeu 19 Juil 2012 - 12:51

Tout les articles des chateaux sont des copies d'articles de Wikipédia , réutilisé, copié ou modifié est sous CC-BY-SA 3.0,




Château de la Bastille


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Sa construction fut décidée au XIVème siècle pour défendre la partie orientale de Paris contre les Anglais.

La construction débuta entre les années 1367 et 1371.

C’est sur les plans du prévôt Hugues Aubriot que cette dernière fut construite.

La main d’oeuvre se faisant cruellement sentir, Aubriot envoya les archers « recruter » tous les oisifs de la capitale pour les enrôler de force sur le chantier.

Devant le mécontentement général, Aubriot fut disgracié et devint le premier « hôte » de ce bâtiment.

Le château était composé de huit tours dont les murs avaient six pieds d’épaisseur un pied étant égal à 33 cm.

Elles étaient reliées entre elles par des murs de neuf pieds d’épaisseur.

Un large fossé, que l’eau de la Seine remplissait en hiver, entourait la forteresse.

Note : Cette forteresse était située légèrement à l’est de la place actuelle, un pavage spécial à l’angle du boulevard Henri IV, des rues St Antoine et Jacques Coeur indique l’emplacement de certaines des tours.


On retrouve le même marquage dans la station de la ligne 5 ainsi que quelques pierres d’un ancien bastion encastrées dans le mur de la station.

Au 5 place de la Bastille se trouve une plaque sur laquelle est gravé le plan exact du château.



Le château devient une prison d’état



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Bien que quelques détenus aient séjourné à la Bastille, ce n’est qu’à partir du XVIIème siècle sous Richelieu qu’elle devint prison d’état.

L’internement se faisait par lettres de cachet sur ordre du Roi et non par jugement.

On enfermait les criminels d’Etat, traîtres ou espions, les écrivains qui déplaisaient au Pouvoir, des fils de famille débauchés.

Des aristocrates tels que le marquis de Sade, qui en sortit peu de temps avant le 14 juillet 1789, des écrivains comme Voltaire y séjournèrent.

Ce dernier accusé d’avoir écrit un pamphlet contre les filles du Roi est y resta près d’un an, en 1717.

A sa sortie il reçu du Régent une pension de mille écus qui lui donna l’occasion de faire un bon mot : « Je remercie Votre Altesse Royale de ce qu’elle veut bien se charger de ma nourriture, mais je la prie de ne plus se charger de mon logement ».

Autre prisonnier célèbre Henri Masers dit de Latude (1725-1805), connu surtout pour ses très nombreux pamphlets.

Il y a passé 28 ans de sa vie pour avoir tenté de faire chanter la marquise de Pompadour, lui avoir envoyé un colis explosif.

Il se plaignait que la poularde servie à la Bastille n’était pas assez truffée ou exigeait des robes de chambre doublées de fourrure !

Le plus célèbre et néanmoins mystérieux prisonnier fut le masque de fer.

Qui était-il ? Un frère jumeau de Louis XIV comme l’affirmait Voltaire, le comte Mattioli, le prêtre Eustache Dauger ou l’ancien page du Roi Eustache de Cavoye, le mystère subsiste...

On possède deux extraits du journal de Dujonca, major de la Bastille sur lequel on peut lire : « Du jeudi 18 septembre 1698, à trois heures de l’après-midi, Monsieur de Saint-Mars, gouverneur de la Bastille, venant de son gouvernement des îles Sainte-Marguerite, à amené avec lui dans sa litière un prisonnier qu’il avait à Pignerol, lequel est toujours masqué et dont le nom ne se dit pas. »

Cinq ans plus tard : « Du lundi 19 novembre 1703, le prisonnier inconnu, toujours masqué d’un velours noir qu’il gardait depuis longtemps, s’est trouvé un peu mal hier en sortant de la messe.

Il est mort aujourd’hui sur les dix heures du soir, sans avoir eu une grande maladie. »

D’une façon générale, les prisonniers étaient bien traités, ils pouvaient faire venir leurs meubles, donner des dîners..

Certains prisonniers pouvaient même aller se promener en ville à condition de réintégrer leur prison le soir !

Les repas servis étaient parfois somptueux, et coûtaient très cher à l’Etat, c’est pourquoi Necker projetait de fermer la Bastille.

En 1788 le lieutenant du Roi, du Pujet préconisait la fermeture de la forteresse et évaluait à 140 000 livres l’économie qui serait ainsi réalisée.

Le roi payait des sommes considérables pour l’entretien du personnel : traitement du gouverneur, officiers, soldats, porte-clefs, médecin, aumônier...

Beaucoup de personnel pour peu de détenus : 19 à l’arrivée de Louis XVI, 9 le 1er janvier 1789 et 7 le 14 juillet de cette même année !


Prise de la Bastille


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Lorsque débute la Révolution, la Bastille n’est plus la forteresse terrifiante de jadis, mais reste le symbole de l’arbitraire royal.

C’est ce symbole que le peuple de Paris allait abattre ce 14 juillet 1789 !

Bien des jours avant, la colère grondait, c’était la disette, il y avait des rumeurs de complot, des troupes se regroupaient autour de Paris, et enfin le renvoi de Necker qui mit le feu aux poudres.


Prise de la Bastille


Le 13 juillet des boulangeries furent pillées, une milice forte de 48 000 hommes se crée, le tocsin sonne...

Paris veut se défendre, mais pour cela il faut des armes !

Des armes, il y en a, à l’Hôtel de Ville, aux Invalides... On y court, mais il n’y en a que quelques milliers de fusils et quelques canons

L’aube du 14 juillet se lève et Labarthe, un fourrier des armées, crie à la foule : « il y a des armes à la Bastille »

Une immense clameur s’en suit -A la Bastille ! A la Bastille !


C’est ainsi que la foule des parisiens prennent le chemin du Faubourg Saint- Antoine, la foule grossit au fur et à mesure...
Personne ne pense à « prendre la Bastille », seules les armes et les munitions sont visées !

La suite des évènements ne sera qu’une longue suite de malentendus, d’incompréhension, et dans la confusion la plus extrême, le gouverneur de la Bastille, le marquis de Launay, tire sur la foule pour défendre une vieille forteresse pratiquement vide de prisonniers, vouée depuis des années à la démolition !

La suite fut bien sûr, la fureur et le massacre, la tête de Launay et de quelques autres furent promenées dans Paris, les sept prisonniers libérés portés en triomphe, la journée du 14 juillet s’achève dans le sang...

A Versailles, Louis XVI qui n’avait rien pris à la chasse inscrivait sur son journal intime : « 14 juillet : rien ».

Le roi s’endort paisiblement lorsque le duc de La Rochefoucault-Liancourt le réveille et s’engage alors l’échange célèbre : - Sire la Bastille est prise, le gouverneur a été assassiné, on porte sa tête au bout d’une pique -

Mais, c’est une révolte ? - Non, Sire, c’est une révolution !

Dés le 16 Juillet la démolition de la Bastille est ordonnée.

C’est un entrepreneur en bâtiments Palloy qui emploiera 800 ouvriers pour abattre « le bastion de la tyrannie »

Les pierres ont servi à construire le pont de la Concorde.

Avec les pierres restantes, le « patriote Palloy » fit aussi des modèles réduits de la forteresse, des encriers, des souvenirs qu’il vendit aux quatre coins de la France.

Le 16 juin 1792, l’Assemblée Législative décrète que sur le terrain de la prison sera établi un espace appelé Place de la liberté, et qu’au milieu de cette place serait érigée une colonne surmontée de la statue de la Liberté.


La colonne de Juillet


Le 14 juillet 1792, la première pierre de cette colonne proposée par Palloy, fut posée, mais le projet esthétiquement controversé en resta là ! En 1793,une fontaine représentant la nature fut installée au centre de la place.



L’éléphant



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L’éléphant de la Bastille



En 1808, Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de l’Empire décida de faire ériger une fontaine gigantesque à l’emplacement de la forteresse.

En 1810, il décida « il sera élevé à la Bastille une fontaine sous la forme d’un éléphant de bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; Cet éléphant sera chargé d’une tour à la manière des Anciens, et l’eau jaillira de sa trompe » .

Il mesurait 24 m de haut, un escalier à vis était situé dans une de ses pattes afin d’accèder à la tour.

Les architectes Percier et Fontaine se mirent au travail, mais seul le soubassement fut érigé réellement, une maquette grandeur nature en plâtre fut érigée en 1813...

Après la chute de l’Empereur, des années passèrent, l’éléphant s’effritait, mais il était toujours là en 1831, gardé par un brave homme nommé Levasseur, logeant dans une des pattes de l’animal !

Mais le pachyderme de plus en plus délabré ne se visitait plus guère, seuls les gamins du quartier en faisaient leur terrain de jeu et où se réfugie Gavroche !

Il faut se rappeler du très beau texte de Victor Hugo dans « les Misérables »(Quatrième partie - Livre sixième - Le petit Gavroche - Où Gavroche tire parti de Napoléon le Grand )

La carcasse ne fut démontée qu’en juillet 1846.

Des ruines de l’animal s’échappèrent des hordes de rats qui terrorisèrent le quartier durant des semaines !



La colonne


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La place de la Bastille sous Louis Philippe

Lithographie de Benoist



Reprenant le décret de 1792,Louis Philippe décréta en 1833 qu’une colonne serait érigée au centre de la place en l’honneur des révolutionnaires morts lors des Trois Glorieuses : « une colonne reposant sur un piédestal dont les quatre faces seraient ornées d’inscriptions rappelant le grand évènement qu’il s’agissait de transmettre à la postérité »

Les travaux furent confiés aux architectes Alavoine et Duc.

Les tambours de bronze furent coulés aux forges de Fourchambault puis ajustés et posés sur place.

Le chapiteau de 11 tonnes coulé d’une seule pièce aux forges du Roule.

Au cours de son transport, les 12 chevaux traînant le chariot refusèrent d’aller plus loin que le boulevard de Ménilmontant.

La foule nombreuse qui avait suivi le parcours prit la décision de dételer les chevaux et de pousser le chariot jusqu’à la Bastille !

C’est donc à bras d’hommes qu’il arriva sur la place !

C’est le 28 avril 1840 que l’édifice fut inauguré.




Colonne de Juillet de nos jours



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L’ensemble repose sur un massif circulaire en marbre blanc entouré d’une grille, percé d’une porte qui mène à la galerie funéraire où sont disposés les deux grands sarcophages de 13 mètres sur deux, contenant les restes des Martyrs des Trois Glorieuses et de la Révolution de 1848, mais pas seulement ces corps.

Dans la hâte, au moment de l’exhumation des dépouilles des révolutionnaires, on leur adjoignit par erreur, des momies égyptiennes rapportées 50 ans plus tôt par les savants qui avaient suivi Bonaparte lors de la campagne d’Egypte.

Ces momies se dégradaient dans une salle de la Bibliothèque Nationale, et avaient été enfouies dans le jardin attenant, à l’endroit même où après les révoltes de juillet 1830, les corps des émeutiers furent ensevelis.

C’est ainsi que mêlées aux Révolutionnaires, des momies Egyptiennes reposent sous la Bastille !

Le piédestal est décoré de bas-reliefs sur lesquels figurent les dates du 27,28,29 juillet.

Le fût de la colonne haut de 23 mètres de haut est formé de 21 tambours cylindriques et porte en lettres d’or les noms des 615 combattants de juillet.


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Génie de la Bastille



Au sommet, le chapiteau de bronze serti d’une élégante balustrade porte la boule de laquelle s’envole le Génie de la Liberté.

Celui-ci représente « la Liberté qui s’envole en brisant des fers et semant la lumière »

Il est nu, le pied gauche posé sur la sphère, la jambe droite levée, les ailes déployées, une étoile sur le front.

La main gauche soutient les chaînes brisées du Despotisme, alors que sa main droite brandit le flambeau de la Civilisation.

Sous la colonne, une avenue d’eau de près de 2 kilomètres de long, couverte de voûtes de pierre relie en sous sol le bassin de l’Arsenal au canal Saint Martin.


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MessageSujet: Le chateau de Jossigny   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeSam 4 Aoû 2012 - 21:39

Château de Jossigny



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Le château de Jossigny.



Période ou style style rocaille
Type XVIIIe siècle
Architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne
Propriétaire initial Claude-François Leconte des Graviers
Protection Classé MH (1942)

Pays France
Anciennes provinces de France Ile-de-France
Région Brie
Département Seine-et-Marne
Commune Jossigny






Le château de Jossigny est un château de style rocaille du XVIIIe siècle, situé à Jossigny, dans le département français de Seine-et-Marne.



Historique


Le château de Jossigny fut édifié en 1753 pour Claude-François Leconte des Graviers, conseiller à la Ve chambre des Enquêtes du Parlement de Paris, par l’architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (°1711 – †1778), dernier de l’illustre dynastie des Mansart.

Situé à 32 kilomètres à l’est de Paris et à 6 kilomètres au sud de Lagny-sur-Marne, il constitue l’un des plus parfaits exemples d’application du traité de Charles-Etienne Briseux, L’art de bâtir des maisons de campagne, publié à Paris en 1743.

Il constitue en même temps un précieux témoignage de l’architecture d’une maison rocaille du milieu du XVIIIe siècle dans tout ce qu’elle a de plus charmant et de pittoresque.

Outre son architecte, Jossigny figure parmi les réalisations récemment identifiées du grand ornemaniste rocaille Nicolas Pineau (°1684 – †1754).

La terre de Jossigny appartînt au Moyen Âge à Cyprien de Freil, bourgeois de Lagny-sur-Marne.

Le 4 novembre 1359, il revendit la terre à Pierre d’Orgemont, conseiller du roi.

La famille d’Orgemont conserva Jossigny jusqu’à sa cession, le 25 juin 1574, à Jacques Robert, bourgeois de Paris.

Par le jeu des alliances, Jossigny demeurera désormais dans la même famille jusqu’au décès du baron Guy de Roig en 1975.

Elle entra, à la fin du XVIe siècle, dans le giron d’une importante famille de la noblesse de robe parisienne, les Bragelongue, par le mariage de Barbe Robert, fille de Jacques, avec Jacques de Bragelongue, conseiller du roi et maître ordinaire de sa chambre des comptes.

Jossigny passa au début du XVIIIe entre les mains d’une autre famille de robe parisienne, non moins honorable, mais plus modeste, les Leconte des Graviers, par le mariage d’Anne-Françoise de Bragelongue avec Augustin Leconte, seigneur des Graviers, conseiller du roi à la cour des aides, le 25 février 1704.

À la mort d’Anne-Françoise en 1734, le domaine de Jossigny revint à leur fils aîné, Claude-François, tandis qu’Augustin en conserva l’usufruit jusqu’à sa mort à Paris, en mars 1752.

C’est précisément à ce moment que fut envisagé la reconstruction du château du XVIIe siècle.

Il apparait en effet que c’est dans les années 1752-1753 et suivantes, et non en 1743, date à laquelle on situe généralement, par confusion, la reconstruction, que les opportunités financières se situent.

Claude-François Leconte fit appel à l’architecte Mansart de Sagonne : depuis 1745, celui-ci était en relation avec la famille, ayant acquis d’Augustin, une maison sise à Paris, rue Comtesse-d’Artois (Montorgeuil), moyennant le versement d’une rente viagère.

Par ailleurs, Claude-François se trouvait être à Paris, le voisin de l’hôtel de Sagonne, rue des Tournelles, demeure familiale des Mansart depuis Jules Hardouin, ainsi que celui de la comtesse d’Argenson, Anne Larcher, dont l’hôtel familial se trouvait être de l’autre côté de l’hôtel de Sagonne.

Il se trouve également qu’en 1752, la comtesse faisait procéder à la reconstruction de sa petite maison de Montreuil à Versailles, dite Maison des musiciens italiens par le dernier Mansart et Nicolas Pineau.

On retrouve en effet les agrafes identiques de celui-ci sur les deux maisons.

Rappelons enfin que l’inventaire après décès de Claude-François en 1787 expose expressément que « (...)pendant sa communauté, il a fait reconstruire entièrement la Maison qui lui appartenait à Jossigny » et que le seul nom d’architecte figurant dans cet inventaire est celui de Mansart de Sagonne.

À la mort de Claude-François, le 15 septembre 1787, le château revint à son fils aîné, Claude-Eléonor.

Il échut au XIXe siècle par alliance à la famille De Roig.

Le baron Guy-François en fit don à l’État en 1949, conservant l’usufruit jusqu’à sa mort en 1975.

Depuis ce temps, le château relève du Centre des monuments nationaux et de la conservation du château de Champs-sur-Marne.

Le château, ainsi que les façades et toitures des dépendances, le parc et les allées, font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 décembre 1942.



Description



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Le château de Jossigny.



Le château actuel reprend en grande partie la disposition des bâtiments du château XVIIe siècle, à savoir trois pavillons pour le logis principal, augmenté de deux pavillons latéraux pour la chapelle, à gauche, et la cuisine, à droite.

La cour est bordée, de part et d’autre, d’une orangerie à droite, au sud, et des écuries, à gauche, donnant sur la basse-cour latérale autour de laquelle s’organise le reste des communs.

Pour les élévations, Mansart de Sagonne s’était inspiré, sur les 70 propositions de Briseux, des planches 25 pour la cour et 29 pour le jardin.

Il ne s’était pas livré à une copie servile mais à une interprétation capable de satisfaire son client.

On retrouve de part et d’autre le goût caractéristique de Mansart de Sagonne par les façades à pans concaves et convexes, telles la maison des dames de Saint-Chaumont à Paris (1734), l’église Saint-Louis (1742–1754) ou l’hôtel de Mannevillette à Versailles (1746).

L’influence de cet hôtel est notable dans la formulation des tables et bandeau profilé au-dessus des croisées du rez-de-chaussée.

Très caractéristique des chinoiseries et du goût pittoresque de la période rocaille, est la couverture en pagode du pavillon central, laquelle fait écho à la décoration chinoise composé par Pineau pour le salon en rez-de-chaussée.

Tout aussi pittoresque est le fronton brisé de cet avant-corps, agrémenté d’un œil-de-bœuf entre les volutes.

D’une manière générale, la forme des couvertures tout comme le dessin du bâtiment avaient conduit certains à évoquer l’hypothèse d’un architecte allemand, du fait des origines germaniques de l’épouse de Claude-François Leconte des Graviers, Marie-Eléonore Wiebbeking.

Or Mansart de Sagonne était précisément marqué à cette époque par ces influences en tant que « surintendant des bâtiments de S.A.S. le duc régnant des Deux-Ponts, prince palatin du Rhin », Christian IV (°1722 – †1775), dont témoignent également les projets de l’architecte pour l’hôtel de ville de Marseille (1748–1752).

On retrouve dans ces élévations, le goût très profond chez Mansart de Sagonne d’une architecture fortement plastique et bien profilée, conforme à la tradition Mansart, où le jeu des sallies et des décrochements, combiné à l’alternance des parties planes, convexes et concaves, se développe à l’infini, prenant soin parallèlement de hierarchiser chaque partie suivant les niveaux, qu’elles soient sur cour ou sur jardin.

Ce jeu subtil des élévations, qui requiert une attention minutieuse, témoigne de la virtuosité de l’architecte et de celle à laquelle était parvenue le style rocaille au milieu du XVIIIe siècle, au moment où l’architecture française s’apprêtait à s’engager vers les voies plus rigoureuses du néo-classicisme.

L’application du traité de Briseux ne se limita pas aux seules élévations.

Pour la distribution intérieure, Mansart de Sagonne repris les planches 62–63 et 69–70 du traité.

Comme le souhaitait l’auteur, le rez-de-chaussée fut privilégié à l’étage noble.

Dans ce dernier, on retrouve le long corridor longitudinal de Briseux, lequel reprenait une disposition déjà employée par Hardouin-Mansart au château-neuf de Meudon (1706).

La boucle était bouclée.

La marque de Mansart de Sagonne est particulièrement évidente dans la disposition de l’escalier principal du côté des croisées sur cour.

Les rampes en fer forgé rappellent ce que Mansart et Pineau avaient réalisé à l’hôtel de Marsilly, rue du Cherche-Midi, en 1739 pour son maître-maçon Claude Bonneau.


Le chateau de Jossigny à servi de décors pour le film de "Lady Oscar" de Jacques Demy en 1978 , dans le film c'est le chateau des jarjayes.



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hall d'entrée chateau de Jossigny



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l'escalier du chateau de Jossigny




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La pièce qui servait de bureau au Général de Jarjayes au chateau de Jossigny



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La cuisine du chateau de Jossigny




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Une armoire en chêne dans une chambre du chateau de Jossigny




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Une chambre de bonne au chateau de Jossigny



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Statues et pièces du chateau de Jossigny




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Autel de la chapelle du chateau de Jossigny



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MessageSujet: Re: Les châteaux Parisiens   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeLun 6 Aoû 2012 - 18:47

Le Palais du Luxembourg


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Le palais du Luxembourg, situé dans le 6e arrondissement de Paris dans le nord du jardin du Luxembourg, est le siège du Sénat français, qui fut installé en 1799 dans le palais construit au début du xviie siècle, à la suite de la régence de la reine Marie de Medicis. Il appartient au domaine de cette assemblée qui comprend également, à proximité du palais, l'hôtel du Petit Luxembourg, résidence du président du Sénat, le musée du Luxembourg, et l'ensemble du jardin.


Histoire


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Les remparts de Paris, l'hôtel du duc de Luxembourg le long de la rue de Vaugirard et les Chartreux avant la construction du palais du Luxembourg
Plan de Mérian (1615)


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Porte d'entrée du musée du Luxembourg - rue de Vaugirard


Le palais du Luxembourg doit son nom à l'hôtel bâti au milieu du xvie siècle et qui appartenait à François de Piney, duc de Luxembourg.

La régente Marie de Médicis, veuve de Henri IV, achète l'hôtel et le domaine dits « de Luxembourg » en 1612 et commande en 1615 la construction d'un palais à l'architecte Salomon de Brosse.

Après avoir fait raser maisons et une partie du Petit Luxembourg, elle pose elle-même la première pierre le 2 avril 16151.

Le marché de construction est retiré à Salomon de Brosse en 1624 et rétrocédé au maître maçon Marin de la Vallée le 26 juin 1624.

Elle s'y installe en 1625 au premier étage de l'aile ouest, avant la fin des travaux.

La partie ouest du palais Médicis était réservée à la reine mère et celle de gauche à son fils, le roi Louis XIII.

Une série de toiles avait été commandée à Rubens pour chacun de ces appartements qui devaient former deux cycles, le cycle de la vie de Marie de Médicis, destinée à son logement, et un cycle de la vie d'Henri IV qui n'a pas été terminé.

Elles sont aujourd'hui exposées au Louvre.

Le chantier n'est pas achevé en 1631 lorsque Marie de Médicis doit le quitter, exilée sur ordre de son fils à la suite de la « journée des Dupes ».

Marie de Médicis, à sa mort en 1642, lègue le domaine à son enfant préféré, son second fils Gaston duc d'Orléans, frère puîné du roi Louis XIII.

Il passe par succession à sa veuve, Marguerite de Lorraine, puis à sa fille aînée la duchesse de Montpensier qui le vend à sa sœur cadette, la duchesse de Guise (1660).

Celle-ci en fait don au roi, son cousin en 1694.

En 1715, le Luxembourg revient au régent Philippe d'Orléans, qui l'abandonne à sa fille aînée Marie Louise Élisabeth d'Orléans (duchesse de Berry), puis à sa cadette Louise Élisabeth d'Orléans (1709-1742), reine douairière d'Espagne.

Le 14 octobre 1750, la Galerie royale de peinture du Palais du Luxembourg est ouverte à l'initiative de Charles François Paul Le Normant de Tournehem, directeur des Bâtiments du Roi, à l’emplacement même de la galerie de Marie de Médicis, dans l'aile Est du palais du Luxembourg.

Exposant une sélection des Tableaux du Roi à proximité du cycle de Rubens, il s'agit du premier musée d'art ouvert au public en France, qui préfigura la création du musée du Louvre en 1793. L'actuel musée du Luxembourg a hérité de cette tradition muséale.

Par un édit du mois de décembre 1778, le roi Louis XVI accorde le domaine et le château à son frère Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence et futur Louis XVIII, à titre d'augmentation d'apanage.

Après sa fuite en 1791, le palais du Luxembourg est déclaré « propriété nationale ».


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Le couronnement de Marie de Médicis à l'abbatiale de Saint-Denis
Pierre-Paul Rubens


Le « Luxembourg » devient une prison en juin 1793 pendant la Terreur avant d'être affecté au Directoire par décision du 18 septembre 1795.

Les cinq directeurs s'y installent le 3 novembre 1795.

Bonaparte, Premier consul, s'installe au palais du Luxembourg le 15 novembre 1799.

Le Sénat conservateur, assemblée créée par la Constitution de l'an VIII, s'y installe le 28 décembre 1799.

En 1814 il est attribué à la Chambre des pairs. Par la suite, il garde sa vocation parlementaire, excepté durant quelques courtes périodes.

En 1828, des essais d'éclairage urbain à gaz hydrogène carburé sont effectués dans l'enceinte du palais.

L'hôtel initial, désormais appelé Petit Luxembourg, est devenu depuis 1825 la résidence officielle du président du Sénat.

Le bâtiment de droite, appelé aussi hôtel de la présidence, abrite son bureau et ceux de ses collaborateurs, ses salons et sa salle à manger privés.

Le bâtiment de gauche, appelés salons de Boffrand, abrite des salles de restaurant et des salons pour les grandes réceptions organisées par le Président ou par le Sénat dont l'accueil des personnalités étrangères.

Sous la Monarchie de Juillet, le nombre de sénateurs croît sensiblement. Pour permettre à la salle des séances de les accueillir tous, une campagne de travaux est lancée ; il est décidé d'avancer la façade sur jardin.

Décidés en 1836, les travaux sont confiés à l'architecte Alphonse de Gisors et commencés en 1837.

Le palais du Luxembourg est affecté par la suite à toutes les chambres hautes successives : Sénat du Second Empire et Sénat de la Troisième République à partir de 1879. Entre 1871 et 1879, le Parlement siège à Versailles, pendant ce temps, c’est le préfet de la Seine qui siège au Palais du Luxembourg.

En 1940, le Palais est occupé par l’État-Major de la Luftwaffe-ouest, avant de devenir, en 1944 le siège de l’Assemblée consultative provisoire.

Il est affecté au Conseil de la République de 1946 et au Sénat de la Ve République depuis 1958.

Le Sénat de la Communauté y a également siégé entre 1958 et 1960.

Entre 2007 et 2014, le Sénat met en vente cinquante appartements de fonctions situés autour du palais du Luxembourg (rue Bonaparte, rue Garancière ou encore boulevard Saint-Michel).

Entre 2017 et 2010, le palais du Luxembourg est en travaux.

Les immeubles des 26 et 36 rue de Vaugirard, qui abritent les bureaux des sénateurs sont vidés pour permettre une mise aux normes haute qualité environnementale.

Des bâtiments provisoires de 4 000 m2 sont élevés dans la cour d'honneur du palais en attendant.

Un restaurant libre-service est créé, la salle Clemenceau et l'ancienne chapelle de la Chambre des pairs sont restaurées, cette dernière devant devenir une salle multimédia.

Les travaux visent également à faciliter l'accès des handicapés et l'évacuation du public en cas de sinistre.



Évolution du palais du Luxembourg


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Évolution du jardin et de la perspective du palais


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Architecture


Le palais du Luxembourg tient plus de la résidence secondaire que du palais officiel urbain.

Son plan est assez caractéristique des châteaux français, comme celui de Verneuil-en-Halatte auquel Salomon de Brosse a participé.

Il se compose d'une cour carrée, la cour d'honneur, d'un corps d’entrée surmonté d'un dôme, le dôme Tournon, et de pavillons redoublés dans le corps de logis.

Des nouveautés, comme le corps de logis qui prend une grande ampleur par rapport aux deux ailes, ou encore la partie centrale monumentale, marquent le château.

Le palais du Luxembourg est le résultat de la libre inspiration du palais Pitti (Florence, Italie) demandée par Marie de Médicis qui, s'ennuyant au Louvre, souhaitait notamment retrouver l'esprit Florentin et la douceur que ceci lui évoquait notamment à travers l'emploi du bossage de pierre dans l'architecture du bâtiment plutôt que d'un mélange de brique et de pierre, comme on en trouvait par exemple dans le pavillon de chasse de Versailles.


Élévations des façades du palais avant son extension au XIXe siècle

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Façades du palais du Luxembourg

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Vue d'ensemble de la façade sur jardin


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Façades sur la cour d'honneur


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Salle des séances, hémicycle

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Hémicycle du palais du Luxembourg, sur Wikimedia Commons


Lorsqu'il fut décidé que le palais accueillerait le Sénat, Chalgrin réaménagea entièrement l'intérieur afin de réaliser la nouvelle salle sénatoriale.

Achevée en 1807, celle-ci, devenue chambre des pairs sous la Restauration, fut redessinée en 1836 pour répondre au besoin d'agrandissement.

L'architecte choisi, Alphonse de Gisors, un élève de Chalgrin, avança la façade du bâtiment de 31 mètres sur le jardin et aménagea dans l'espace ainsi dégagé un nouvel hémicycle entre 1836 et 1842.

La salle fut reconstruite après un incendie en 1859, toujours par Gisors.


Derrière le plateau du président, face aux siégeants, se dressent sept statues de marbre monumentales, de gauche à droite quand on regarde le président :

Turgot, contrôleur général des finances de Louis XVI, par Jean-François Legendre-Héral ;
D'Aguesseau, chancelier de France, par Hippolyte Maindron ;
Michel de l'Hôpital, surintendant des finances puis chancelier de France, par Achille Valois ;
Colbert, contrôleur général des finances de Louis XIV, par Jean Baptiste Joseph De Bay ;
Mathieu Molé, président du parlement de Paris puis garde des sceaux à l'époque de la Fronde ;
Malesherbes, soutien de l'Encyclopédie et défenseur de Louis XVI lors de son procès ;
Jean-Étienne-Marie Portalis, un des rédacteurs du code civil, par Joseph Marius Ramus.


Aux deux extrémités du diamètre de l'hémicycle se trouvent deux autres statues, commandées en 1840 par le ministre de l'Intérieur Charles de Rémusat :

Saint-Louis, livrée en 1846 par Auguste Dumont ;
Charlemagne, livrée en 1847 par Antoine Etex.

Jean Béraud, Symphonie en rouge et or, L'hémicycle, décor d'orgie.



Hémicycle du Sénat


Les sept statues monumentales de la salle du Sénat
Les sept statues monumentales de la salle du Sénat

Salle du Livre d'Or
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La salle du Livre d'Or est une salle voûtée du rez-de-chaussée aménagée en 1816 par l'architecte Baraguay, qui servait à recevoir le Livre d'Or de la Pairie, c'est-à-dire le nom des visiteurs illustres de la Chambre des Pairs.

Baraguay réutilise des boiseries et décors provenant d'autres salles, et principalement des appartements de Marie de Médicis au palais du Luxembourg et d'Anne d'Autriche au Louvre.

Les tableaux et les boiseries seront retaillés, redorés, restaurés et pour certains largement repeints.

L'ensemble, tel qu'il apparaît de nos jours a été entièrement restauré de 1997 à 1999 par le Centre de recherche et de restauration des musées de France.



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Tableau sur faïence



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Tapisserie murale



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Aperçu des peintures et boiseries de la salle du Livre d'Or



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Montant de cheminée avec statue d'un diablotin



Chapelle


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Chapelle


Cachée, puis de nouveau mise en lumière, cette chapelle fut aménagé par l'architecte Alphonse de Gisors lors de la campagne de travaux de 1837, sous le règne de Louis-Philippe.

Cloisonnée pour la réalisation de bureaux de la chaîne Public-Sénat en 1982, elle retrouve son volume initial depuis le départ de la chaîne parlementaire et une campagne de restauration est en cours.

Cette campagne a pour objectif de pouvoir inclure la visite dans les Journées du Patrimoine selon le vœu des questeurs.

Elle se situe au rez-de-chaussée de l'aile est de la cour d'honneur. De petites dimensions (environ 23 m sur 6 mètres).

Sa décoration picturale fut confiée au peintre François Bouchot, mais il décéda avant le lancement du chantier en 1842.

Elle est finalement décorée par des peintures murales d'Abel de Pujol, à l'entrée : Dieu et les Veillards de l'Apocalypse, et de son élève Théophile Vauchelet, Prix de Rome 1829 ; à l'abside : Le Concert des Anges ; au plafond : Les Évangélistes, ainsi que quatre toiles de Jean Gigoux, qui furent roulées en 1982.


Bibliothèque


Annexe de la bibliothèque du Sénat


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Annexe de la bibliothèque du Sénat


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La salle de lecture actuelle de la bibliothèque a été aménagée lors des travaux d'agrandissement du palais de 1837.

Alphonse de Gisors, qui conduit les travaux, suit la recommandation d'Adolphe Thiers et confie le décor du plafond au peintre Eugène Delacroix, qui travaille alors sur le plafond de la bibliothèque du Palais Bourbon, siège de l'autre assemblée.

Il achève d'orner la coupole en 1846.

La composition est inspirée du chant IV de l'Enfer de Dante.

Des infiltrations firent tomber les toiles en 1868 ; Pierre Andrieu, élève de Delacroix, les restaura.

La bibliothèque est désormais une salle en longueur (52 m sur 7 m), prolongée par deux cabinets, est et ouest, dont les sept fenêtres (toutes côté sud) donnent sur le jardin du Luxembourg.

Leconte de Lisle et Anatole France ont été employés à la bibliothèque du Sénat.

L'émission Bibliothèque Médicis, sur Public Sénat, est enregistrée toutes les semaines dans l'annexe de la bibliothèque7.


Escalier d'honneur


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Escalier d'honneur


L'escalier d'honneur ou grand escalier fut réalisé entre 1803 et 1807 par l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin qui travaillait au palais du Luxembourg depuis 1787 et y avait assuré la restauration des jardins.

L'escalier remplaçait la galerie de Rubens.

Salle des conférences


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Longue de 57 mètres, large de 10,60 m et d'une hauteur de 11,60 m (15 m sous la coupole), cette salle fut réalisée par Alphonse de Gisors.

Elle résulte de la réunion (finalisée en 1864) des trois salles du bâtiment d'origine.


En face de la cheminée est exposé le trône qu'occupait Napoléon Ier quand il assistait aux séances du Sénat conservateur.

À chacune des extrémités, on trouve un plafond en cul-de-four, avec des personnages de l'histoire de France par Henri Lehmann (1854). À l'ouest, des origines à Charlemagne ; à l'est de la Première Croisade à Louis XV.

Au plafond, l'Âge de la Paix et l'Âge de la Victoire par Adolphe Brune (en). Huit tapisseries des Gobelins illustrant les Métamorphoses d'Ovide complètent la décoration.


Salle des conférences



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Vue d'ensemble


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Plafond ouest


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Plafond est


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Plafond central


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Trône de Napoléon (1804)


Dernière édition par Romy50300 le Ven 30 Mar 2018 - 11:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les châteaux Parisiens   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 15:35

Le château de Maisons-Laffitte



Le château de Maisons-Laffitte, à l'origine château de Maisons, est un château situé à Maisons-Laffitte dans les Yvelines, chef-d'œuvre de l'architecture civile française du XVIIe siècle, qui constitue une référence majeure dans l'histoire de l'architecture.

Histoire


Les Longueil, ancienne famille de parlementaires, possédaient pour partie la seigneurie de Maisons depuis 1460, et en pleine propriété à partir de 1602.

À partir de 1630, et pendant sans doute vingt à trente ans, René de Longueil, premier président de la Cour des aides puis président à mortier au Parlement de Paris, consacre la fortune héritée de sa femme, Madeleine Boulenc de Crévecœur (décédée en 1636), à la construction d'un magnifique château.

Il peut passer l'été dans son château en 1649, mais les travaux des dépendances se poursuivent bien au-delà de cette date.


Sur la foi des témoignages des contemporains, le bâtiment est attribué à l'architecte François Mansart.

Aucun document ne corrobore cette attribution, en dehors d'un paiement de 26.000 livres effectué par René de Longueil au profit de François Mansart en 1657, a priori après l'achèvement du château.

Néanmoins, elle est affirmée par un pamphlet intitulé « La Mansarade » qui accuse l'architecte d'avoir réalisé, après avoir fait élever le premier étage, qu'il avait commis une erreur dans ses plans et d'avoir fait abattre tout ce qui avait été construit pour tout recommencer.
Charles Perrault attribue également Maisons à Mansart :

« Le château de Maisons, dont Mansart a fait tous les bâtiments et les jardinages, est d'une beauté si singulière qu'il n'est point d'étranger qui ne l'aille voir comme l'une des plus belles choses que nous ayons en France. »

Perrault souligne que l'architecte avait l'habitude de faire refaire parfois plusieurs fois certaines parties de ses bâtiments, à la recherche de la perfection.

Ceci pourrait expliquer la durée anormalement longue de la construction, étalée sur plusieurs décennies.


À la mort de René de Longueil, en 1677, le château reste dans sa descendance jusqu'en 1736, date à laquelle Marie-Renée de Belleforière de Soyecourt, son arrière-petite-fille,lègue le château à son petit-fils, Louis-Armand de Seiglière de Belleforière, à l'occasion de son mariage avec Marie-Anne de Beauvilliers.

En mai 1747, le château est visité par Louis XV et la marquise de Pompadour qui cherche une demeure en bordure de Seine.

Le roi fait étudier par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), dernier des Mansart et arrière-arrière-petit-neveu de François Mansart, la possibilité de transformation du château, notamment dans sa façade sur jardin.

Rappelons que le château était alors en fort mauvais état, surtout depuis l'incendie survenu en 1723 dans l'appartement de la reine, situé dans l'aile droite, où avait logé Voltaire.

Les modifications envisagées par Mansart de Sagonne ont été décrites et commentées par Jacques-François Blondel, célèbre théoricien et professeur de l'Académie royale d'architecture, grand admirateur du château, dans son "Cours d'architecture".

Le projet demeura sans suite, la marquise ayant jeté son dévolu sur Bellevue, près de Meudon.

En 1777, le château devient la propriété du comte d'Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X, qui y fait réaliser d'importantes transformations intérieures par son architecte, François-Joseph Bélanger.

Ces travaux sont interrompus en 1782 en raison du manque d'argent.

Le château n'est plus entretenu et se délabre.


Confisqué comme bien national sous la Révolution, il est vendu en 1798 à un fournisseur aux armées, M. Lauchère, puis, en 1804, au maréchal Lannes.


En 1818, la duchesse de Montebello, veuve du maréchal vend le château de Maisons au célèbre banquier Jacques Laffitte.

Celui-ci procède, à partir de 1834, à l'urbanisation du parc sous forme d'un lotissement et détruit les magnifiques écuries pour fournir aux acheteurs des matériaux de construction.

En 1844, le château lui-même passe à sa fille, la princesse de la Moskowa qui le cède en 1850 à Charles Xavier Thomas de Colmar, inventeur de l'arithmomètre, la première machine à calculer industrielle.

En 1877, les héritiers de Thomas de Colmar, cèdent le château au peintre Tilman Grommé qui lotit le petit parc et démolit le portail d'entrée de l'avant-cour qui, sévèrement réduite, est close par une grille en fer forgé qui proviendrait du château de Mailly en Picardie.

En 1905, l'État rachète le château pour le sauver de la démolition ; il est classé Monument historique en avril 1914.


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MessageSujet: Re: Les châteaux Parisiens   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 15:45

Le domaine de Villarceaux



Le domaine de Villarceaux se situe à Chaussy, village du Vexin français dans le Val-d'Oise, à 5 km de Maudétour-en-Vexin, 8 km de Magny-en-Vexin et à environ 65 kilomètres au nord-ouest de Paris.

Le domaine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 septembre 1941.


Domaine « éco-géré » par le Conseil régional d'Île-de-France dans le cadre d'un bail emphytéotique de 99 ans avec la Fondation de droit suisse Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme, propriétaire des lieux, il constitue un ensemble unique par son parc de soixante-dix hectares, ses jardins Renaissance, ses magnifiques perspectives dans un site vallonné, et la présence de deux châteaux, un manoir du XVIe siècle qui abrita les amours de Louis de Mornay, marquis de Villarceaux, et de Ninon de Lenclos, et un château de style Louis XV du XVIIIe siècle.

Bassins et canaux sont alimentés par de nombreuses sources.

Le château le plus récent a été construit entre 1755 et 1759 par l'architecte Jean-Baptiste Courtonne pour Charles-Jean-Baptiste du Tillet de La Bussière, marquis de Villarceaux.

« C'est l'un des derniers et des plus beaux édifices de style Louis XV.

Une inscription commémorative y indique la date de la construction, 1758, et en nomme l'architecte. ».


Françoise d'Aubigné, future Madame de Maintenon y séjourna après la mort de son premier mari, le poète Paul Scarron, à l'invitation de ses amis Montchevreuil, cousins du marquis.

Celui-ci soupira longtemps auprès d'elle et, assez bon peintre, fit d'elle un grand portrait nu - sans qu'elle ne pose pour lui - fort embarrassant pour elle.

Le marquis y est représenté à ses côtés sous les traits d'un ange.

Ce tableau, fort célèbre et osé pour l'époque, est actuellement exposé dans la salle à manger du Château XVIIIe siècle, dont les salons présentent une belle collection de meubles français du XVIIIe siècle.


Le parc, classé au titre des monuments historiques depuis 1941,fait partie du parc naturel régional du Vexin français.

Il a reçu le label « Jardin remarquable », décerné par le Ministère de la culture, en 2004.

Ouvert au public d'avril à octobre, le domaine est le cadre de spectacles culturels et de concerts.

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MessageSujet: Re: Les châteaux Parisiens   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 17:01

Le château de Vaux-le-Vicomte

Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seine-et-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661), construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.

Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir ce château : l'architecte Louis Le Vau, premier architecte du roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du roi (1657) et le maître-maçon Michel Villedo.

Leur talent avait déjà été réuni par le jeune Louis XIV pour construire le château de Vincennes en 1651-1653.

Le roi refera appel à eux pour construire le château de Versailles, celui de Vaux-le-Vicomte servant alors de modèle.

Le château, chef-d'œuvre de l'architecture classique du milieu du XVIIe siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée au titre des monuments historiques depuis son achat en juillet 1875 par Alfred Sommier qui y fit oeuvre de mécène, poursuivie par ses descendants.

Fouquet choisit le site de Vaux-le-Vicomte en raison de sa position stratégique à mi-chemin entre le château de Vincennes et le château de Fontainebleau, deux résidences royales.

Quand Fouquet acquiert Vaux-le-Vicomte, le domaine se divise en deux parties : un château et une ferme.

Le château est entouré de murs et de fossés remplis d’eau vive.

Il est relié au chemin reliant Vaux-le-Pénil à Sivry-Courtry par un pont-levis.


La ferme est située derrière le logis, à laquelle elle est reliée par un autre pont-levis.

Elle se compose de deux parties :

dans la partie Nord se trouvent un pressoir, une écurie et une étable ;la partie Sud comprend le corps de logis, une grange et une bergerie.

La ferme et le château ne sont pas situés à l’emplacement de l’actuel château.

Le territoire où sera construit le château est traversé par deux rivières qui se coupent à angle droit.

L’une d’elles est l’Ancoeur dont le lit se trouve à l’emplacement du grand canal.

Le terrain était peu boisé, contrairement à aujourd’hui.




Les étapes du chantier


La construction progresse rapidement, mais elle nécessite la destruction de plusieurs maisons et l'arasement des collines.

De 1653 à 1654, les premiers travaux d'adduction d'eau sont réalisés dans le parc ainsi que l'allongement du grand parterre.

En 1655, le parc est entièrement clôturé ; le petit canal, les fontaines, quelques parterres de fleurs et la grande allée en terrasse sont réalisés.

En 1656, l'architecte Daniel Gittard achève les fondations du château.

Le 2 août 1656, le marché est conclu sur les plans du château.


Louis XIV en 1661 par Charles Le Brun

Les façades devaient initialement être en brique — comme ses immenses communs — mais finalement la pierre blanche de Creil lui fut préférée.

Le maître-maçon ou entrepreneur chargé de la construction est Michel Villedo, qui signe à côté de Le Vau les projets définitifs (archives du château) la maçonnerie du château est terminée et la charpente est posée en 1657.

La toiture sera achevée en 1658.

Dès lors, l'aménagement intérieur peut commencer.

Dès septembre 1658, le peintre Charles Le Brun s'installe dans le château. Celui-ci reçoit la visite du cardinal Mazarin le 25 juin 1659, de Louis XIV, de Monsieur Philippe de France son frère et de la reine mère Anne d'Autriche le 14 juillet.

Le 10 juillet 1660, le roi et son épouse la reine Marie-Thérèse d'Autriche s'y arrêtent.

Le maître des lieux aimait recevoir les plus grands esprits de son temps tels que Madeleine de Scudéry, Paul Pélisson ou Jean de La Fontaine.

Le 12 juillet 1661, Fouquet donne une fête en l'honneur de la reine mère d'Angleterre Henriette de France et, le 17 août, une autre en l'honneur de Louis XIV.

Cette fête organisée par François Vatel fut d'une grande splendeur : des spectacles utilisant les techniques les plus avancées du moment, des représentations de pièces de théâtre (dont Les Fâcheux de Molière) et des feux d'artifices, furent notamment au programme de réjouissances.

C'est après cette fête, le 5 septembre, que le roi ordonne son arrestation après que sa mère Anne d'Autriche lui a représenté « qu'il n'était à l'honneur d'un roi de faire arrêter son hôte ».

L'emprisonnement de Fouquet ne peut néanmoins pas être imputé à cette seule fête, cette décision ayant été prise quatre mois auparavant.

Le château


Organisation générale


Entrée et fossés de Vaux-le-Vicomte (nord)


Façade Sud du château de Vaux-le-VicomteLe château conserve du plan féodal français traditionnel, avec une plate-forme entourée de larges douves en boue, dont il occupe le sud.

Deux portes reliaient le logis au reste du jardin.

Les ailes n’existent presque pas, ce type d’architecture étant apparu au cours de la première moitié du XVIIe siècle. Le château comporte un corps central avec trois avant-corps côté cour et une pièce en rotonde au centre de la façade regardant les jardins.

Il y a quatre pavillons, deux de forme rectangulaire, côté jardin, et deux autres de forme carrée côté cour, qui, vus latéralement, semblent pourtant jumeaux, tradition de l’architecture française.

Le caractère ouvert du bâtiment et le plan dit « massé » sont caractéristiques de l’époque.

Il y a toutefois une innovation, car le château français comporte habituellement une suite de pièces allant d’une extrémité à l’autre du bâtiment, disposition dite « corps simple » ou « en enfilade ».

À Vaux, l'architecte fait preuve d'innovation en organisant l'espace intérieur avec une double enfilade de pièces parallèles avec des portes alignées ou « corps double ».

Ce type d’organisation d’un bâtiment a déjà été employé par Louis Le Vau à l’hôtel Tambonneau en 1640 et par François Mansart à l’hôtel de Jars en 1648, mais est ici appliqué pour la première fois à un château.

Le salon dit « en rotonde » — de l'italien rotonda — pièce unique, constitue une autre originalité.

L’ensemble, formé par le vestibule et ce grand espace, forme comme une travée centrale.

Cette disposition, dite aussi « en lanterne », permet au visiteur d'avoir une vue traversante dans l'axe cour d'honneur-perron-vestibule-allée en perspective des jardins situés de l'autre côté, autour de laquelle gravitent deux parties autonomes dotées chacune d'un escalier.

Dans le rez-de-chaussée, côté jardin, se trouvent deux appartements ; l’un, destiné au Roi, est situé à gauche tandis que l’autre, à droite, est celui de Nicolas Fouquet.

Les pièces du rez-de-chaussée côté cour sont, en 1661, des chambres complétant les deux appartements côté jardin; s’y trouve une pièce servant de salle à manger, une pièce apparue en France au milieu du XVIIe siècle.

Toutefois, Le Vau n’a pas su exploiter l’innovation que constituait le corps double, car il ne semble pas trouver de destination convaincante aux pièces du rez-de-chaussée côté cour.

Le sous-sol est en partie enterré, ce qui permet la mise en place d’un plan massé.

Un couloir longitudinal traverse le sous-sol, occupé par les cuisines, offices et chambres d’officiers.

La cuisine est à l’opposé de la salle à manger, mais communique avec le buffet du rez-de-chaussée grâce au couloir longitudinal.

Deux couloirs latéraux furent ajoutés en 1659 sur ordre de Vatel, alors maître d’hôtel de Nicolas Fouquet.

Au premier étage se trouve également un couloir longitudinal. À l’endroit qui correspond au vestibule se trouvait au temps de Nicolas Fouquet une chapelle, côté cour.

À gauche se trouvent, côté cour, l’appartement de Fouquet, et côté jardin, celui de son épouse, composés sur une épaisseur de douze mètres d’une antichambre, d’une chambre (pièce principale d'un appartement où les familiers ont libre accès, c'est le lieu de la sociabilité où on dort, on reçoit et on y prend les repas) et d’un cabinet de travail.

Actuellement la chambre de Mme Fouquet est divisée en deux pièces, un cabinet Louis XV et une chambre Louis XV.

La partie droite du premier étage n'est que sommairement travaillée.

Détail

Rez-de-chaussée


Salon ovaleLe salon central, ancienne salle des gardes au XVIIe siècle, est une pièce unique dans l'histoire de l'architecture française; son originalité provient de sa forme ovale, inhabituelle à l'époque pour une salle de réception.

Elle comprend deux étages, selon le modèle dit "à l'Italienne", et est couverte de voussures, ce qui est caractéristique de cette architecture, mais le « vaisseau » ovale en avant-corps est une invention française.

Destinée à accueillir les fêtes et à accéder aux jardins, cette très vaste pièce - 19 mètres de long, 14 mètres de large et 18 mètres de haut - n'était pas appelée à être meublée, mais vers 1880 les époux Sommier la "divisèrent" symboliquement en quatre salons meublés dans le goût très opulent du temps, comme le montrent des photographies publiées par Patrice de Vogüé et celle reproduite dans l'Île-de-France des châteaux de Claude Frégnac (Hachette Réalités, 1963), avant d'être "épurée" de son mobilier pour ne conserver que la série de bustes d'empereurs romains.

Le "Projet Le Vau" une des conventions de mécénat envisagées entre l'association La Demeure Historique et les propriétaires, consisterait à restituer les portes de verre afin de créer une symbiose entre la demeure et les jardins.

Le plafond de la coupole devait être peint du Palais du Soleil par Charles Le Brun, représentant l'astre solaire avec l'emblème de Nicolas Fouquet : l'écureuil ; ce dessin fut gravé par Audran, mais cette décoration ne fut pas réalisée, même si vers 1845 le duc de Choiseul-Praslin demanda au peintre-décorateur Dutenhoffer de chiffrer son exécution mais, la jugeant trop onéreuse, ne donna pas suite.

Or, dans une déposition de cet artiste du 24 août 1847, publiée par P. de Vogüé, celui-ci indique — alors que ce travail est attribué à Charles Séchan, qui orna, entre autres salles de spectacle européennes, l'Opéra de Paris — y avoir peint le ciel décoré au centre d'un aigle aux ailes déployées, jadis entouré de cinq autres — effacés — que l'on entrevoit encore.

Cette démarche pourrait renaître avec le "Projet Le Brun", consistant à orner la coupole de la peinture prévue, dont les dessins et cartons sont conservés sur place ("Vaux-le-Vicomte : un mécénat d'exception", revue D.H n°179, nov./déc. 2010, p.30).

La coupole est soutenue par une magnifique série de seize grands termes sculptés par François Girardon, douze portent les signes du zodiaque et quatre, les symboles des quatre saisons.

Le sol est constitué de pierre blanche et d'ardoise avec, au centre, un cadran solaire.

La pièce est décorée de quatre bustes de l'époque de Fouquet représentant des personnages romains : Octavie, sœur d'Auguste, Britannicus, Octavie, épouse de Néron, et Hadrien; les douze autres bustes romains sculptés à Florence au XVIIe siècle provenant de la « Villa Pompéienne » (détruite) du prince Napoléon, avenue Montaigne à Paris.


La chambre de Nicolas Fouquet

Les pièces du rez-de-chaussée, côté jardin, sont également à voussures.

Le salon d’Hercule, antichambre de l’appartement de Fouquet, possède un plafond peint d'une scène représentant un Hercule accueilli par l’Olympe.

Les médaillons et les panneaux ornant la voussure représentent les douze travaux d’Herculepar Le Brun.

La chambre des muses — chambre de Fouquet — est décorée d'un plafond et d'une voussure de Le Brun.

Ce décor représente le « Triomphe de la Fidélité », allusion de la fidélité de Nicolas Fouquet au roi durant la Fronde.

Huit muses se répartissent dans les quatre coins de la voussure.

Des figures situées entre les muses représentent les genres poétiques.

Au milieu des côtés se trouvent les figures de la noblesse et de la paix, ainsi qu’une victoire des muses sur les satyres.

La voussure évoque le mécénat de Nicolas Fouquet.

Les murs sont couverts par un lambris « d’appui » et par cinq tapisseries qui composent la tenture de « L’histoire de Diane ».

La pièce comprend également une alcôve avec un plafond de Le Brun représentant « la Nuit ».

On y trouve une cheminée dite « à la Romaine » qui, contrairement aux cheminées « à la Française », ressort peu du mur.

Le petit cabinet des jeux, qui fut celui de Fouquet, comporte un plafond de Le Brun représentant le Sommeil.

La voussure et le lambris sont ornés d’un décor comportant divers animaux.

Une glace n’est pas d’origine.


Chambre des muses.


L’antichambre du Roi est inachevée; elle est marquée par l’alternance de peintures et de bas-reliefs : l’ovale central du plafond comprend une peinture du XVIIIe siècle, car le projet de Le Brun, inconnu, n’a pas été réalisé.

Au centre des voussures se trouvent quatre peintures : Diane se déchaussant après la chasse, L’Amour et la Foudre, Achille implorant Vénus de lui rendre le Bouclier que l’Amour lui a dérobé, L’Amour et un cep de vigne.

Le corps de bibliothèque en acajou date du XVIIIe siècle.

Les angles des voussures comportent le chiffre de Fouquet.

La chambre du roi (tradition d'aménager une telle pièce lorsque la cour royale était itinérante) est également inachevée : même s'il s'agit de la pièce la plus richement décorée du château (stucs rehaussés de feuilles d'or notamment des lions moulés représentant la puissance royale, trophées), Louis XIV n'y a jamais dormi.

Sur la frise de palmettes à la base de la corniche du plafond, des coquilles Saint-Jacques alternent avec les écureuils, élément du blason des Fouquet, aux coins de cette frise des palmettes représentent une tour à trois créneaux, blason de Marie-Madeleine de Castille, seconde épouse de Foucquet.

Aux angles de la voussure sont des stucs en forme de figures ailées, d'anges casqués, de guirlandes encadrant les lettres « F » (Fouquet) entrelacées dans des écus d’argent ; au plafond se trouve une peinture de La Vérité soutenue par le Temps, et dans les lunettes sont représentées des dieux symbolisant le génie de Foucquet : Bacchus pour l’Abondance, Mars pour la Valeur, Mercure pour la Vigilance et Jupiter pour la Puissance.

Léda, Diane, des cavaliers combattants, et les Parques sont présents dans des médaillons octogonaux.

L’alcôve de la chambre n’est pas achevée, car le plafond n’est pas peint, de même que le cabinet du roi : encadré par des commodes, un grand lit de style Régence comporte une tapisserie brodée représentant l'histoire l’histoire de Psyché.

La salle à manger comporte un plafond à caissons, caractéristique de l’architecture française.

Chaque caisson reçoit un tableau ; quatre, inscrits dans des compartiments rectangulaires et représentent Apollon (le feu), Diane (l’air), Flore ou Cérès (la Terre) et des Tritons et naïades (l’eau).

Dans les compartiments octogonaux du plafond se trouve chacune des saisons.

Au centre du plafond est La Paix ramenant l’Abondance de Charles Le Brun, allusion à la paix des Pyrénées (1659).

Les huit médaillons circulaires ou octogonaux au-dessus des portes racontent l’histoire d’Io.

L’arcade donnant sur le buffet comporte des trophées de la Guerre et de la Paix.

La glace ne date pas de Fouquet.

La chambre carrée aurait appartenu à l’appartement de Fouquet.

En 1661, six tapisseries d'après des cartons de Charles Le Brun y étaient pendues sous un tableau montrant le siège de Fribourg commandé par le maréchal de Villars.


1er étage


La chambre de l’appartement de Fouquet est la seule pièce du premier étage à avoir conservé son décor d’origine.

Les plafonds de la pièce et de l’alcôve sont ornés d’un trompe-l’œil en forme de coupole.

L’appartement de Mme Fouquet était entièrement composé de glaces et comprenait une antichambre, une chambre et un cabinet.

La chambre et l’antichambre ont été entièrement remaniées au XVIIIe siècle.

Le cabinet contient au plafond un ovale comportant une peinture représentant le ciel ; le blason de Mme Fouquet figure dans les angles.



Histoire


Le paysagiste André Le Nôtre


En 1653-1654, Nicolas Fouquet charge André Le Nôtre de modifier le jardin préexistant.

Le chantier commence par des travaux d’adduction d’eau et par la canalisation d’une rivière.

Le « parterre de la Couronne » est allongé, rendant ses différentes parties dissymétriques.

En 1655, les trois parterres situés devant le château sont agrandis et remodelés.

En 1655-1656, Poussin est appelé pour travailler à la décoration du jardin, alors que les termes sont en cours de réalisation en Italie.

En 1656 débute la construction du château.

En 1656-1657, Daniel Gittard poursuit les travaux.

Le bassin carré et l’allée centrale sont alors aménagés, tandis que s’achève la construction de la grille d’eau.

En 1658-1660, la cascade est construite.

Des travaux ont lieu à l’emplacement de l’actuel grand canal, les grottes sont sculptées.

En 1660-1661, les termes de la grille d’entrée sont sculptés par les ouvriers du château.

Tout s’arrête suite à l’arrestation de Fouquet à Nantes le 5 septembre 1661.

Les scellés sont alors apposés à Vaux comme à toutes ses maisons, et le matin du 7 septembre, « deux maîtres des requêtes se présentèrent au château en partie démeublé, tentures rangées dans le garde-meuble, rideaux tirés sur les tapisseries, vaisselle précieuse et objets de prix réunis dans un coffre-fort », où le capitaine Mathieu d'Angenville, Exempt des gardes, s'établit jusqu'en 1665.

Le Brun était parti laissant les objets d'art de son appartement, Vatel, compromis, enfui en Angleterre, Le Nôtre avait obtenu d'emporter les plans des jardins; huit jours plus tard s'opéraient l'inventaire et la saisie des papiers.

Au cours du procès à charge ordonné par le roi, Lefevre d'Ormesson lança aux magistrats à la solde du pouvoir le fameux : « La Cour rend des arrêts, non des services », qui lui valut l'inimitié royale.

Devant les réclamations des créanciers du surintendant — dont son épouse, alors exilée à Limoges — la mise aux enchères de ses biens fut ordonnée ; la vente du mobilier de Vaux et de la résidence de Saint-Mandé se déroula de 1665 à septembre 1666, après que Louis XIV eut fait prélever pour lui-même maints objets précieux, tapisseries, étoffes de brocart, tables de marbre, vases de vermeil, etc. ; des carreaux de dallage en marbre blanc et noir furent transportés au Louvre, des orangers en caisse et des milliers d'arbrisseaux à Versailles et aux Tuileries.

Vaux, non confisqué, fut abandonné par les créanciers à Mme Fouquet avec les seigneuries de Melun et de Belle-Île contre le paiement sous dix ans de 1 250 000 livres de dettes privilégiées.

Exilée ensuite à Moulins, il lui était interdit de retourner à Vaux, où son fils aîné, Louis-Nicolas, officier, titré comte de Vaux, put s'installer.

Celui-ci y reçut le 15 juillet 1676 la marquise de Sévigné, qui y vit « toutes les fontaines muettes et sans une goutte d'eau, parce qu'on les raccomodoit ».

En 1684, 4 ans après la mort de son mari, Mme Fouquet donna les seigneuries de Vaux et de Melun à son fils, qui dès 1683, à court d'argent, avait vendu au roi des termes de marbre blanc attribués à Poussin (à Versailles), puis en 1699 « des statues antiques et modernes », 70 gros marronniers pour Trianon et quantité de grosses carpes pour les bassins de Marly.

En 1687, à 32 ans il avait épousé la fille de 14 ans de la célèbre madame Guyon, doctrinaire du quiétisme, qui vint vivre avec le couple à Vaux deux ans et demi.

Il semble avoir poursuivi dans les jardins certains travaux entrepris par son père ; de cette époque datent la plantation de l’avenue menant au château et celle de l’hémicycle d’entrée, du bosquet de la Patte d’Oie et d’une grande partie du parc.

En 1705, le second et dernier Fouquet détenteur de Vaux mourut à 48 ans, sans enfants, à Paris.



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MessageSujet: Re: Les châteaux Parisiens   Les châteaux Parisiens Icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 12:17

Musée condé chateau de chantilly



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