La vie de cour à la RenaissanceLe règne de François 1er (1515-1547) coïncide avec l'apogée de la Renaissance française. L'époque se caractérise par un renouveau d'intérêt pour l'humanisme, les arts et l'architecture à l'antique, importés d'Italie.
De Blois à Chambord ou Amboise, la cour se déplace et les courtisans partagent leurs journées entre la chasse, la fauconnerie, les fêtes, les jeux et les intrigues.
Le soir, on dîne, on danse, on fait de la poésie et on pratique l'amour courtois
Luths et mandolinesvenus d’Italie, accompagnaient les récitations
et les ballets travestis.
Gentilshommes et belles dames dansaient le passe pied,la pavane ou la gaillarde.
Deux des plus célèbres bouffons de François Ier, Triboulet et Caillette régalaient les convives de leurs bons mots.
Ils n'en étaient pas moins traités cruellement.
On raconte que les courtisans s'amusaient à immobiliser le second en clouant ses oreilles à un poteau de bois.
Les Festins et Banquets Le dîner, accompagné de musique italienne,commençait vers 7 heures du soir.
On y lisait à voix haute des textes philosophiques, interrompus par les facéties des bouffons.
Les courtisans se servaient de leur couteau personnel, et les fourchettes, malgré l'exemple de l'Italie, étaient rares.
Un menu typique se composait d'anguilles fumées
de jambon cru, de terrine de veau, de potages aux oeufs et au safran, de gibier rôti ou de viande en ragoût et de poisson accompagné d'une sauce au citron et aux groseilles.
Le prix du damas, du satin et de la soie était tel que les courtisans s'endettaient parfois lourdement pour rivaliser d'élégance.
L'amour est un oiseau volage,comme ces cœurs ailés qui le symbolisent ici.
Diane de Poitiers (1499-1566) devint la maîtresse du futur roi Henri II.
Malgré le mariage du souverain avec Catherine de Médicis, elle resta sa favorite jusqu'à sa mort.