Roses de l'amitié
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 Les tombes des reines

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Romy50300
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MessageSujet: Les tombes des reines   Les tombes des reines Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 10:59

Vallée des reines


Site d'Égypte antique

Les tombes des reines 800px-26

Image illustrative de l'article Vallée des reines

Vue générale de la vallée des reines


La situation


La vallée des Reines était baptisée à l'époque pharaonique Ta Set Néferou Place des Beautés, aujourd'hui elle est appelée Bibân el-Harim (Portes des Reines) par les arabes.

Les Égyptiens utilisaient aussi les noms de Grande Vallée ou de Vallée du Sud pour désigner l'endroit.

Le site est en fait le défilé s'enfonçant dans la montagne Libyque, près de Thèbes, au Sud-ouest de Deir el-Médineh, à l'extrême Sud de la nécropole Thébaine, à un kilomètre et demi au Nord de la vallée des Rois.

Elle est constituée d'un ouâdi central, qui est la nécropole principale et de plusieurs autres vallées annexes comme : La vallée du Dolmen, la vallée des Trois Puits, la vallée du Prince Ahmès ou encore la vallée de la corde.

Beaucoup de spécialistes pensent que le choix de ce lieu comme nécropole ne fut pas au début de son histoire certain.

D'autres, au contraire, comme l'égyptologue Christian Leblanc, pensent qu'il s'imposa pour deux raisons :

Premièrement la proximité de la Cime Thébaine (Ressemblant à une forme pyramidale, la cime où la Déesse Mereretséger [ou Mertseger ou Meretseger ou Mertseger ou Mert-Seger] séjournait était sacrée).

Deuxièmement, dominée par une grotte au sein d'une ancienne cascade, qui était identifiée au sein de la Déesse Hathor, la vallée des Reines était considérée comme un lieu de régénération.

Le site

La vallée des Reines ne fut la nécropole officielle des Grandes Épouses Royales qu'à partir du règne de Ramsès I (1295-1294), avant elle servait de nécropole aux filles de souverains, parfois de leur fils, ainsi qu'aux dignitaires de haut rang des XVIIIe (1549-1295), XIXe (1295-1186) et XXe dynasties (1186-1069).

On recense aujourd'hui près de 100 tombeaux (98 sont numérotés), dont celui de la Reine Néfertari, la Grandes Épouses Royales du Pharaon Ramsès II (1279-1213)


Les tombes des reines Vallee10

Autre vue du site


Toutefois une grande majorité d'entre eux est encore anonyme.

Malheureusement ils le resteront sûrement car un certain nombre de tombeaux nous est parvenu inachevé ou gravement endommagés par les voleurs de sépulture, certains furent même transformés en étables et seules trois ou quatre tombes sont aujourd'hui ouvertes au public, celles de : Khâemouaset et d'Amonherkhepshef, deux fils de Ramsès III (1184-1153) ; de Tyti (Épouse ? de Ramsès X, 1108-1099) et de Néfertari, épouse de Ramsès II, ouverte de nouveau au public en 1995 après une campagne de restauration.

La première occupation du site daterait du règne de Thoutmôsis I (1504-1492).

La taille des tombes, leur structure et la disposition des salles, sont plus identifiables aux tombeaux privés des Nobles, qu'aux sépultures royales de la vallée des Rois.

Bien que traitant souvent des mêmes thèmes religieux, leurs décorations sont en général moins majestueuses que celles retrouvées dans les tombes de celle-ci.

Le décor est plus sommaire et ne comprend pas la richesse des livres funéraires rencontrés dans les tombes royales, ils ne sont que rappelés par des extraits.

Les tombes comprenaient le plus souvent une descenderie, deux antichambres et la chambre funéraire.

Les chambres étaient soutenues par quatre piliers.

Les tombes de tous les Princes étaient presque similaires du point de vue décoration.

Il semble qu'elles étaient construites à l'avance, sans propriétaire particulier et pouvaient de ce fait accueillir celui qui mourrait en premier parmi les membres de la famille royale.

Les tombes des fils de Ramsès III imitent le plan, à une plus petite échelle des tombes royales de la même époque de la vallée des Rois et les décorations sont peintes de manière éclatante et les couleurs sont exceptionnellement bien préservées.

Les ouvriers de l'époque qui travaillaient à la construction des sépultures s'étaient installés dans une petite agglomération de maisons de briques à côté de la tombe QV57.



Les tombes des reines La_val10

Autre vue du site



Les Reines, Princesses et Princes ne bénéficièrent pas, au début, de sépultures finement travaillées et de grandes tailles.

Ce ne sera qu'avec l'avènement de la XIXe dynastie que les Reines auront des tombes dignes de leur rang, alors que pendant la XVIIIe dynastie leur lieu de repos éternel se résumait à seulement un puits funéraire, quelques fois avec plusieurs chambres.

La première véritable tombe fut celle de Satrê, épouse de Ramsès I, même si le monument reste inachevé.

Les Reines ne possèdent ni temple des millions d'années, ni de chapelle pour leur culte, sauf la Reine Néfertari.



On compte quatre types de tombes différents :


▪ Les tombes à puits funéraire débouchant sur une ou plusieurs chambres sans structure en surface.

Elles sont sans inscription.

▪ Les tombes sans puits où l'accès se fait par un escalier.

Elles sont décorées de textes funéraires.

▪ Les tombes plus développées avec des magasins annexes.

Parfois elles sont creusées sur deux niveaux.

▪ Les tombes sur un plan rectiligne, avec une forme simplifiée du plan des tombes de la XXe dynastie.

Les travaux des chercheurs du CNRS ont mis en évidence certains faits moins connus de la vallée.

À la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), les Grands Prêtres d'Amon ont redistribué presque toutes les sépultures de la nécropole sous forme de concessions familiales.

Puis, à l’époque Gréco-romaine, le site fut transformé en cimetière populaire. De ce constat à émergé "l'énigme" de la vallée des Reines.

Les archéologues ont exhumé des centaines de momies datant de la XXIe dynastie (1070/69-1045) jusqu'à l’Époque Romaine (30 av.J.C-642 ap.J.C), mais aucune trace des Reines, Princesse et Princes du Nouvel Empire (1549-1080).

Où sont leurs dépouilles ?

Lors des pillages de tombes, qui marquèrent la fin de la XXe dynastie (1186-1069), les Grands Prêtres d'Amon auraient-ils fait comme pour les sépultures royales de la vallée des Rois, transférant les défunts dans un lieu plus sûr ?

Beaucoup d'égyptologues soutiennent cette idée, mais ils leur restent à trouver cette cachette ?.



L'archéologie

Il semble que la première mention de la vallée des Reines remonte à 1826, elle fut faite par Robert Hay de Linplum.

Les premières fouilles furent entreprises après la conquête Égyptienne de Napoléon Bonaparte, par Richard H.Wilkinson, puis par Jean-François Champollion en 1829 et Karl Richard Lepsius en 1844.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la vallée, ils découvrirent un site complètement bouleversé après des siècles d’abandon et de pillages. Seule une douzaine de tombes étaient accessibles.

Ils trouvèrent de suite des titulatures et des noms de Reines et pensèrent immédiatement avoir découvert le pendant de la vallée des Rois.

Ernesto Schiaparelli, du musée de Turin, excava la plupart de tombeaux de 1903 à 1905.

Il découvrit la magnifique tombe de la Reine Néfertari en 1904.



Les tombes des reines Entrae10

Entrée de la tombe QV52



Ces explorations se poursuivirent jusqu'en 1937. Malgré tout la nécropole resta mal connue et de nombreuses tombes restèrent à fouiller.

Une nouvelle campagne d'envergure débuta en 1968 sous la responsabilité des Français. Cette campagne dura plusieurs décennies.

Le CNRS engagea des recherches sur le site dans les années 1970.

En 1984, grâce à la donation de Madame Germaine Ford de Maria, la vallée fut déblayée et aménagée sous le contrôle scientifique de Christiane Desroches Noblecourt, assistée par Christian Leblanc.

Les fouilles continuèrent, toujours dans la vallée principale et les vallées annexes. Ces recherches permirent de compléter nos connaissances.

Le travail consista aussi à protéger et conserver les tombes actuelles.




Le site comprend également :



La vallée du Dolmen



Cette vallée se situe entre le village des ouvriers et la vallée des Reines.

Il reste aujourd'hui les vestiges de quelques habitations, sans doute celles d'ouvriers.


On pratiquait cette vallée par un chemin (que l'on utilise toujours) qui serpentait d'un bout à l'autre du site.

Presque au milieu de ce dernier se trouve le sanctuaire de Ptah-Méretseger.

Un sanctuaire de Ptah existait déjà dès la XVIIIe dynastie (1549-1295).

Puis à l'époque Ramesside des stèles y furent gravées.




La vallée des Trois Puits


Cette vallée possède les ruines d'un monastère Byzantin.



Trois puits : QV89, QV90 et QV91, y furent découverts.

D'autres puits funéraires furent mis au jour mais sans livrer de découverte conséquente.



La vallée du Prince Ahmès



Elle se situe au Sud de la vallée des Reines.

On y trouve la tombe QV88 qui fut celle du Prince Ahmose (ou Ahmès) de la XVIIIe dynastie.

Plusieurs autres puits funéraires y furent mis au jour mais on ignore le nom des propriétaires.




Les tombeaux


QV1 à QV7 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV8 – Tombe du Prince Hori et d'une Princesse anonyme de la XVIIIe dynastie
QV9 à QV16 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV17 – Tombe des Princesses Méritrê et Ourmeroutes de la XVIIIe dynastie
QV18 à QV23 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV24 – Tombe anonyme de la XXe dynastie
QV25 à QV29 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV30 – Tombe de Nebiri (ou Nebry) Chef des écuries sous Thoutmôsis III
QV31 – Tombe d'une Reine inconnue de la XIXe dynastie
QV32 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV33 – Tombe de la Reine Nedjemet épouse d'Hérihor
QV34 – Tombe d'une Princesse inconnue de la XIXe dynastie
QV35 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV36 – Tombe d'une Princesse inconnue de la XIXe dynastie
QV37 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV38 – Tombe de la Reine Satrê, épouse de Ramsès I
QV39 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV40 – Tombe d'une Princesse inconnue de la XIXe dynastie
QV41 – Tombe anonyme non finie de la XXe dynastie
QV42 – Tombe de Parêherouenemef fils de Ramsès III
QV43 - Tombe de Sethherkhepshef fils de Ramsès III
QV44 - Tombe de Khâemouaset fils de Ramsès III
QV45 – Tombe anonyme non finie de la XXe dynastie
QV46 - Tombe d'Imhotep Vizir de Thoutmôsis I
QV47 - Tombe de la Princesse Ahmose, fille de Séqénenrê (ou Taâ II) et Satdjéhouti (ou Sit-Djehuti)
QV48 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV49 – Tombe anonyme de la XIXe dynastie
QV50 – Tombe anonyme de la XXe dynastie
QV51 - Tombe de la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis) épouse de Ramsès III
QV52 - Tombe de la Reine Tyti (ou Titi) épouse d'un Ramsès (Peut-être Ramsès X)
QV53 - Tombe du Prince Ramsès-Mériamon fils de Ramsès III
QV54 – Tombe anonyme non finie de la XXe dynastie
QV55 - Tombe du Prince Amonherkhepshef fils de Ramsès III
QV56 à QV58 – Tombes anonymes de la XIXe dynastie
QV59 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV60 - Tombe de la Reine Nebettaouy fille de Ramsès II
QV61 à QV65 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV66 - Tombe de la Reine Néfertari épouse de Ramsès II
QV67 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV68 - Tombe de la Reine Méritamon fille et épouse de Ramsès II et Néfertari
QV69 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV70 – Tombe de Néhésy de la XVIIIe dynastie
QV71 - Tombe de la Reine Bentanat I (ou Bint-Anath I) fille de Ramsès II et Isis-Nofret I
QV72 - Tombe de Néferhat Baki et de la Princesse Hatnéfer (ou Hatnéferet) de la XVIIIe dynastie
QV73 – Tombe de la Reine Henouttaoui fille/épouse de Ramsès II
QV74 - Tombe de Douâtentopet, épouse de Ramsès IV
QV75 - Tombe de la Reine Henoutimrê (ou Hénoutmirê) fille et épouse de Ramsès II
QV76 – Tombe de la Princesse Méritrê de la XVIIIe dynastie
QV77 à QV79 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV80 - Tombe de la Reine Mouttouya (ou Touy ou Touya) épouse de Séthi I
QV81 – Tombe de Heka..... (Nom incomplet) de la XVIIIe dynastie
QV82 – Tombe des Princes Minemhat et Amenhotep de la XVIIIe dynastie
QV83 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV84 à QV86 – Tombes anonymes non finies de la XXe dynastie
QV87 – Tombe anonyme de la XVIIIe dynastie
QV88 - Tombes du Prince Ahmose de la XVIIIe dynastie
QV89 à QV94 – Tombes anonymes de la XVIIIe dynastie
QV95 – Tombe anonyme non finie de la XXe dynastie
QV96 à QV98 – Tombes anonymes non finies de la XVIIIe dynastie





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Romy50300
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MessageSujet: Re: Les tombes des reines   Les tombes des reines Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 11:42


QV38 ▪ Propriétaire : Satrê, épouse de Ramsès I (1295-1294)
▪ Découvert : Avant 1903
Cliquez pour agrandir l'image


Les tombes des reines Satre010

Portrait inachevé de Satrê
dans sa tombe QV38


Le tombeau fut découvert avant 1903.

Lorsque Sir John Garner Wilkinson, Jean-François Champollion et Ippolito Rosellini visitèrent la tombe celle-ci était inaccessible car envahie par les déblais.

La sépulture de la Reine fut dégagée en 1903 par une mission Italienne du musée de Turin dirigée par Ernesto Schiaparelli et Francesco Ballerini.

L'état inachevé de la tombe et l'absence d'élément funéraire, le sarcophage lui même ayant disparu, ont longtemps fait planer un doute sur la véritable identité du propriétaire de cette tombe.

Toutefois les spécialistes pensent que l'on peu difficilement attribuer une autre sépulture à la Reine.

Le tombeau est de petites dimensions et comprend deux chambres construites dans le même axe, dont la décoration fut inachevée.

La première salle est composée seulement de dessins à l'état d'ébauche et la deuxième fut abandonnée en cours de creusement alors que les travaux étaient loin d'être finis.

Dans le haut des murs de la première chambre on peut voir quatre niches de petites tailles qui furent aménagées pour recevoir les amulettes de protection.

Les spécialistes pensent qu'elles furent creusées après le début de la décoration car elles empiètent sur les croquis.

Ces derniers sont tracés en rouge puis on voit qu'ils furent repris pour correction avec un trait noir.

L'iconographie sur les parois Est et Ouest représentent des divinités qui on toutes la particularité de regarder vers la direction de la porte d'entrée du tombeau.

Sur le mur Est on trouve entre autres : Amset, Anubis, Douamoutef, Nephtys et Selket, alors que sur le mur Ouest sont représentés, Isis, Hâpy, Horus-Khenty-Irty, Qebehsenouf, Neith etc...

Les extrémités de chacune des parois montrent la présence de génies qui deviendront familiers dans les représentations de la vallée des Reines.


Bibliographie


Pour d'autres détails sur la tombe du Prince voir les ouvrages de :


Francesco Ballerini :
- Notizia sommaria degli scavi della missione archeologica Italiana in Egitto, anno 1903, Museo di Antichita, Turino, 1903.


Isabelle Franco :
- La tombe de la reine Satrê, pp. 30-31, Les dossiers de l'archéologie N°149-150, Dijon, Mai-Juin 1990.




Les tombes des reines Qv44_110


QV44 ▪ Propriétaire : Khâemouaset, fils de Ramsès III (1184-1153)
▪ Découvert : En février 1903


Le tombeau fut découvert en février 1903 par une Mission archéologique Italienne dirigée par Ernesto Schiaparelli.

Il est évident que la sépulture fut réutilisé dans des périodes postérieures. Il fut construit pour le Prince Khâemouaset (ou Khaemwaset ou Chaemwaset), un fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Tiyi (ou Tiy ou Tiji).

Le Prince Khâemouaset eut les titres de Fils le plus âgé du Roi et Prêtre Sem de Ptah.

La structure du tombeau est simple dans sa conception.

Elle comprend un couloir large, puis un deuxième avec deux chambres latérales et une longue chambre funéraire.

Cette tombe est remarquablement conservée.

C'est le plus beau tombeau de la vallée des Reines.

Les reliefs peints le décorant illustrent le voyage rituel et symbolique d'une journée du Prince dans l'au-delà, comme le repas des Dieux principaux de cette région, ainsi que les génies qui gardent les portes du domaine d'Osiris.

Ses reliefs aux couleurs vives nous montrent aussi la présentation aux divinités du fils de Ramsès III coiffé d’une magnifique natte bleue.

Dans le premier couloir, le Prince est représenté aux côtés de Ramsès III et de Ptah. Il fait des offrandes à Thot et à Anubis.




Les tombes des reines Qv44_210

Dans les chambres annexes, Khâemouaset est représenté devant des déités comme : Neith et Selket ou encore Ptah et Isis.

Le deuxième couloir est décoré des scènes du Livre des Portes.

La chambre funéraire fut décorée d'un fond or avec des scènes très colorées de déités et des chapitres du Livre des Morts.

Au fond de la tombe, on trouve une double représentation d'Osiris devant les Déesses Neith et Nephtys.

Il est intéressant de noter que dans toutes les scènes de la chambre funéraire, c'est le Roi seul plutôt que son fils qui officie dans les offrandes.

Dans le reste du tombeau le Roi semble présenter le Prince aux diverses déités funéraires.

Ramsès III avait publié un ordre, dans la XXVIIIe année de son règne, qui lançait la construction de cinq tombeaux, devant être préparés pour ses fils dans la vallée des Reines. On ne sait pas si ses fils étaient déjà morts à ce moment là.

Le sarcophage de Khâemouaset fut trouvé en état fragmentaire et son couvercle était gravé avec une inscription datant du règne de Ramsès IV (1153-1147).

Khâemouaset fut le fils aîné du Roi, on suppose qu'il mourut avant qu'il n'ait pu prendre le trône et qu'il fut enterré par son demi-frère Ramsès IV.

On a retrouvé de nombreux sarcophages pillés entassés dans le couloir d'entrée.

C'est un signe très clair que la tombe fut réemployée pour des enterrements communs.

Le tombeau du Prince est actuellement un des rares de la vallée des Reines à être ouvert aux visiteurs.



Bibliographie

Pour d'autres détails sur la tombe du Prince voir les ouvrages de :

Friedrich Abitz :
- Ramses III. in den Gräbern seiner Söhne, Orbis Biblicus et Orientalis 72, Universitätsverlag, Freiburg, 1986.

Guy Lecuyot, Fathy Hassanein et Monique Nelson :
- La tombe du Prince Kaemouaset, VdR 44, Centre d'étude et de documentation sur l'ancienne Egypte, Le Caire, 1997.

Steffen Wenig :
- Das grab des prinzen Cha-em-Waset sohn Ramses' II, und hoherpriester des Ptah von Memphis, Akademie-Verlag, Berlin, 1972.


QV52 ▪ Propriétaire : La Reine Tyti (ou Titi, XXe dynastie)
▪ Découvert : En 1903 par Ernesto Schiaparelli


Les tombes des reines Qv52_110


Le tombeau fut découvert en 1903 par une Mission archéologique Italienne dirigée par Ernesto Schiaparelli.

Il fut considérablement endommagé par des réutilisations postérieures.

Il fut construit pour Tyti (ou Titi) qui était une Dame royale de la XXe dynastie.

Elle fut l'épouse d'un Ramsès, peut-être Ramsès III (1184-1153), ou Ramsès X (1108-1099).

Très peu de choses sont connues à son sujet, sauf qu'elle eût le titre de Fille du Roi ; Épouse du Roi ; Sœur du Roi ; Mère du Roi ; Épouse du Dieu.

Son tombeau est construit sur le modèle des tombeaux royaux de l'époque, mais sur une échelle plus petite.

Il partage un certain nombre de dispositifs commun avec le tombeau du Prince Amonherkhepshef (QV55).

Une singularité du tombeau est la manière dont la Reine est dépeinte.

Dans quelques scènes elle est représentée portant les tresses et le costume d'une adolescente, indiquant peut-être qu'elle serait morte prématurément ?.

Mais elle est aussi montrée en tant que femme d'âge moyen, habillée plus conventionnellement, avec du maquillage et une coiffure plus raffinée avec deux grandes plumes.

Ce genre de représentation n'est pas commun dans l'art Égyptien et le contraste entre la femme jeune et la plus âgée frappent.

Le programme décoratif de son tombeau est fait de peintures dans des couleurs chaudes sur un fond blanc de plâtre.

Le tombeau de Tyti comprend un couloir suivi d'une chambre funéraire qui est entourée par les chambres latérales.

Les montants de porte d'entrée menant au premier couloir contiennent les titres et les textes de la Reine.




Les tombes des reines Qv52_210

Le mur Est du couloir montre Maât avec des ailes et des scènes de la Reine devant Ptah et d'autres déités.

Une porte, avec Maât ailée sur le linteau et des représentations des Déesses Neith et Selket, mène à une chambre funéraire avec ses chambres annexes sur chacun de ses côtés.

Le sol s'est effondré dans le passage qui mène à la chambre funéraire.

Les scènes dans cette chambre sont peintes sur un fond or et comportent les barques solaires de la nuit et du jour sur le mur Sud.

Le mur Nord à côté de l'entrée présente des scènes semblables à celles du tombeau de Khâemouaset (QV44), bien qu'elles soient ici moins biens préservées.

Sur le mur gauche (Est), au-dessous de plusieurs colonnes de texte, deux babouins debout et un singe avec un arc sont dépeints avec des êtres mythologiques des livres funéraires.




Les tombes des reines Qv52_310


Trois côtés de la chambre ont été conçus pour loger les offrandes funéraires de la Reine et montrent des scènes de Tyti devant diverses déités.

Le plafond de la chambre funéraire est décoré sur un fond or.

Le mur arrière d'une des chambres latérales est particulièrement intéressant.

Sur la gauche, la Déesse Hathor, représentée en vache, émerge d'une montagne très bien peinte, tandis que sur la droite, dans une scène qui est maintenant en grande partie détruite, la Reine adore un sycomore, arbre dans lequel Hathor résidait.

Une autre chambre latérale, qui s'ouvre à l'arrière de la chambre funéraire, a également quelques décorations bien préservées.

Le tombeau de la Reine est actuellement un des rares tombeaux de la vallée des Reines à être ouvert aux visiteurs.


Bibliographie

Pour d'autres détails sur la tombe de la Reine voir les ouvrages de :

Colin Campbell :
- Two Theban queens : Nefert-ari and Ty-ti, and their tombs, Kegan Paul, Trench, Trubner & Co., London, 1909.

Jehon Grist :
- The identity of the Ramesside Queen Tyti, pp. 71-81, JEA 71, London, 1985.




QV53 ▪ Propriétaire : Le Prince Ramsès-Mériamon, fils de Ramsès III (1184-1153)
▪ Découvert : En 1826

Le tombeau est situé près de l'ancien barrage, sur le versant Sud-ouest du ouâdi de la vallée, entre les tombes QV52 de la a Reine Tyti (ou Titi, XXe dynastie) et QV55 du Prince Amonherkhepshef, fils de Ramsès III (1184-1153).

La tombe fut découverte en 1826 par une équipe Écossaise dirigée par Robert Hay.

Elle fut en suite étudiée par Jean-François Champollion et Ippolito Rosellini en 1829, qui dressèrent l'état des décorations murales fortement endommagées.

En 1844, la tombe fut inventoriée par Karl Richard Lepsius qui mit au jour la présence des cartouches de Ramsès III.

Jusqu'à cette époque, la tombe fut diversement numérotée : En tant que N°3 par Hay ou N°11 par Sir John Garner Wilkinson.

Ce ne fut qu'en 1958 que Jean Yoyotte identifia la tombe pour la première fois clairement comme celle du Prince Ramsès-Mériamon, fils de Ramsès III (1184-1153).

L'étude de QV53 s'avéra longue et difficile.

L'excavation fut faite par une mission Franco-égyptienne (CEDAE / CNRS) qui n'était arrivée dans les années 1980 qu'à la moitié de la hauteur du mur.

Le tombeau fut construit sur un axe Nord-sud et est de type fosse allongée.

La tombe s'ouvre sur une antichambre prolongée par un couloir courbe reliant deux chambres latérales.

La largeur du couloir est, selon Elizabeth Thomas, de 1,81 m. à 1.85 m.

Celui-ci débouche dans la chambre funéraire, puis un couloir qui la suit débouche dans une autre grande salle.

Les recherches effectuées dans cette sépulture entre 1984 et 1986 permirent à Monique Nelson et Fathy Hassanein d'exhumer plusieurs pièces du mobilier funéraire du Prince.

Les découvertes les plus importantes de la tombe sont les restes d'une perruque et des fragments d'une statue du Prince en granit.

Les décorations murales sont tout juste perceptibles, juste quelques fragments demeurent, ce qui entrava l'identification de la tombe pendant une longue période.

Ce fut dans la première salle que l'on découvrit les cartouches du Pharaon Ramsès III.

Le passage passé le premier corridor possède sur la droite une représentation de la Déesse Nephtys en tant que maîtresse de l'Occident.

Sur un côté creux à gauche de la porte des textes du Livre des Morts sont inscrits.

La représentation la plus importante se trouvait sur le mur de l'entrée gauche de la chambre funéraire.

Ce qui reste est probablement un fragment de l'image d'Anubis qui était la divinités gardiennes du tombeau.

Il y a une inscription très endommagée qui donne le nom du propriétaire de la tombe, que Jean Yoyotte identifia comme désignant le fils de Ramsès III.
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Romy50300
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MessageSujet: Re: Les tombes des reines   Les tombes des reines Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 16:26

Les Tombes : QV55 - QV66 - QV68 - QV80




QV55 ▪ Propriétaire : Amonherkhepshef, fils de Ramsès III (1184-1153)
▪ Découvert : En 1903 par Ernesto Schiaparelli


Les tombes des reines Qv55_110


Le tombeau fut découvert en 1903 par une Mission archéologique Italienne dirigée par Ernesto Schiaparelli.

Bien que complètement pillée cette tombe est remarquablement conservée et offre de beaux reliefs peints et colorés.

Elle fut construite pour Amonherkhepshef (ou Amonherkhepeshef), troisième fils de Ramsès III (1184-1153) que lui donna la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis-Ta-Hemdjeret ou Isis-Ta-hemseret).

Le Prince Amonherkhepshef eut les titres de Fils du Roi et Héritier au trône.

Le plan de la tombe est simple, avec l'entrée qui se fait par l'intermédiaire d'un escalier qui débouche dans le hall d'entrée carré ou antichambre avec une chambre latérale sur sa droite (Ouest).

L'antichambre est suivie d'un couloir, avec aussi une chambre latérale (ou annexe) sur sa droite (Ouest) non finie, qui donne sur la chambre funéraire rectangulaire, également non terminée.



Les tombes des reines Ramses10

Amonherkhepshef dans QV55

Le tombeau est minutieusement décorés avec des illustrations fines, bien découpés sur un fond bleu-gris et des détails superbes qui sont restées en bon état.

L'aspect global a une tonalité d'ultramarine qui donne une sensation douce au tombeau du jeune Prince.

Les scènes montrent entre autres des extraits du Livre des Portes.

Dans l'antichambre le fils de Ramsès III richement habillé est présenté par son père a diverses déités.

Dans la chambre funéraire, sont représentées des scènes tirées du Livre des Morts.

Le passage menant à la chambre funéraire possède sur son linteau des représentations des Déesses Ouadjet et Nekhbet sous l’apparence de cobras assurant la protection des cartouches royaux.

Une singularité de la tombe est son sarcophage qui a contenu les restes d'un fœtus.

Les spécialistes pensent qu'il peut-être l'un des enfants en bas âge mort-né du Prince.

Le fœtus était à l'origine enveloppé dans des bandages de toile et placé dans un petit cercueil en bois.

Aujourd'hui il est montré dans un coffret en verre dans un coin de la chambre funéraire.

Le tombeau d'Amonherkhepshef est actuellement un des rares tombeaux de la vallée des Reines à être ouvert aux visiteurs.




Bibliographie



Pour d'autres détails sur la tombe du Prince voir les ouvrages de :



Friedrich Abitz :
- Ramses III. in den Gräbern seiner Söhne, Orbis Biblicus et Orientalis 72, Universitätsverlag, Freiburg, 1986.


Edward Russell Ayrton :
- The tomb of Rameses Mentuherkhepshef, Constable, London, 1906.


Monique Nelson et Fathy Hassanein :
- La tombe du prince Amon-(Ḥer)-Khepchef, Centre d'études et de documentation sur l'ancienne Egypte, Le Caire, 1976.


Monique Nelson, Marcel Kurz et Jacques Livet :
- Tombes des princes de la Vallée des reines : Amon-(her)-khepchef; N°55, Khaemouasat; n°44, Seth-her-khepchef; N°43, Paréherounemef; N°42, J.E. Livet Edition, Paris, 2005.




QV66 ▪ Propriétaire : Néfertari, épouse de Ramsès II
▪ Découvert : En février 1904 par Ernesto Schiaparelli


Les tombes des reines Qv66_610

Le tombeau fut découvert en février 1904 par une Mission archéologique Italienne dirigée par Ernesto Schiaparelli.

Cette tombe fut construite pour Néfertari, la Grande Épouse Royale de Ramsès II (1279-1213).

Elle fut ouverte de nouveau au public en 1995 après une campagne de restauration.

Elle est sans aucun doute la plus belle tombe de toute l'Égypte.

La qualité de ses peintures aux couleurs vives sur fonds blancs et ses splendides scènes de divinités sont exceptionnelles.

Ernesto Schiaparelli en écrivit :

"La grandeur des figures, la vivacité des couleurs, la magnificence et l'assurance du style qui rappelle ce que l'art Égyptien a produit de plus beau pendant la première période de la XIXe dynastie, font de cette tombe l'un des monuments les plus célèbres de la nécropole Thébaine, en mesure de rivaliser, non pas tant par la taille que par l'harmonie de ses différentes parties et son art exquis, avec les plus belles tombes de la vallée des Rois".


Le plan de la tombe est guère plus complexe que celui des autres tombeaux de la vallée, le couloir d'entrée en escalier (A) se termine sur une porte qui ouvre sur une chambre principale ou antichambre (B).

À droite de cette chambre un passage donne sur une petite chambre rectangulaire ou vestibule (C) qui débouche sur une chambre latérale (D).

Au fond de la chambre principale (B) une porte ouvre sur un passage en escalier (E) qui oblique légèrement sur la droite (Est) et bute sur une autre porte.


A - Escalier d'accès
B - Antichambre
C - Vestibule
D - Chambre latérale
E - Descenderie
F - Annexe latérale Ouest
G - Annexe latérale Est
H - Chambre funéraire
I - Cella

Celle-ci ouvre sur la chambre funéraire (H), d'environ 90 m², dont le plafond est soutenu par quatre piliers, avec tout de suite en entrant deux chambres latérales (Chambre latérale Est et Ouest, F et G).

À l'origine, le sarcophage de granit rouge de la Reine s'étendait au milieu de cette chambre.

Selon les croyances religieuses de l'époque, c'était dans celle-ci, que les Égyptiens appelaient "le hall d'or" que la régénération des défunts avait lieu.

Au fond de la chambre funéraire un petit escalier ouvre sur une dernière salle qui est appelée la résidence d'Osiris ou Cella (I).



Les tombes des reines Qv66_110

Osiris sur des piliers de la chambre funéraire



Néfertari est majestueusement représentée dans la tombe dans diverses scènes aux côtés notamment des Déesses Isis et Hathor habillée d’un voile de lin blanc.

Dans la tombe, on trouve des scènes qui illustrent certains chapitres du Livre des Morts, parfois accompagnées d'un texte bref.

Dans l’antichambre on trouve sur les murs Ouest et Nord : Des illustrations et le texte du chapitre 17 ; des représentations du Dieu Thot et la Déesse Isis en compagnie de Néfertari et des scènes du Livre des Portes.

Le plafond astronomique représente les cieux et est peint en bleu-foncé.

Le passage de l'antichambre est flanqué de la représentation d'Osiris à gauche et d'Anubis à droite.

La première chambre latérale est décorée de scènes d'offrandes.

Dans le vestibule qui suit on trouve des peintures qui dépeignent la Reine étant présentée aux Dieux, qui lui souhaitent la bienvenue.

Le couloir descendant menant à la chambre funéraire est décoré de scènes similaires sur ses deux parois.

On y voit la Reine faisant une offrande aux Déesses : D’un côté Hathor et de l’autre Isis et Nephtys sous la protection de Maât ailée.

La chambre funéraire avec son plafond astronomique est décorée de scènes des chapitres 144 et 146 du Livre des Morts.

Les piliers carrés sont ornés de chaque côté de scènes de la Reine avec diverses déités et de belles peintures d'Horus Nedjeftet et d'Osiris avec ses attributs royaux et coiffé de la couronne Atef.


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Scène d'offrande du couloir d'accès à la chambre funéraire

Il est à noter l'attention que portait Ramsès II à son épouse, comme c'est largement décrit sur les murs du tombeau.

Cela prouve clairement que l'affection évidente pour la Reine était réelle et que ce ne fut pas simplement un mariage de convenance ou un mariage conçu pour accumuler plus de puissance par des alliances.

En outre la poésie écrite par Ramsès II sur son épouse décédée est figurée sur certains des murs de la chambre funéraire: "Mon amour est unique", "personne ne peut la rivaliser, parce qu'elle est femme plus belle que les vivantes".

Malheureusement avant que Ernesto Schiaparelli découvrit le tombeau de Néfertari celui-ci avait déjà été trouvé, vers la fin du Nouvel Empire (1549-1080), par les voleurs de sépulture, qui avaient dérobé tout le trésor funéraire de la Reine, y compris son sarcophage en granit rose dont il ne restait que quelques fragments.

Ernesto Schiaparelli découvrit aussi, des petits fragments de sarcophage en bois recouvert d'or et quelques morceaux de la momie, dans la chambre funéraire, qui furent portés au musée Égyptien de Turin et qui sont aujourd'hui au musée Égyptien du Caire, où on peut les admirer.

Il y avait aussi : 34 oushebtis au nom de Néfertari, des émaux, des fragments de vases d'albâtre, 3 grands vases en morceaux, des morceaux de cassette funéraire et de mobilier funéraire.

Ernesto Schiaparelli trouva aussi une fleur de lotus en émail bleu foncé qui dut servir de poignée ou de bouton à un couvercle de coffre au nom d'Aÿ II (1327-1323, XVIIIe dynastie), ce qui posa énormément de question aux égyptologues.

Pourquoi le nom de ce Pharaon dans la tombe de la Reine ?, y a t-il un lien de parenté entre eux ?.

Enfin, dans une niche creusée dans la pierre du mur du fond de la chambre du sarcophage et recouverte d'une plaque en plâtre afin de la dissimuler, il découvrit une amulette.




Les tombes des reines Qv66_310

La chambre funéraire présente un décor qui illustre le monde de l'au-delà

Le tombeau a été fermé au public en 1950 en raison des divers problèmes qui ont menacé les peintures.

Le sel de roche, constitué principalement de chlorure de sodium, est le principal responsable des dommages subis par la tombe.

Différentes campagnes furent menées entre 1934 et 1977 par le Service des Antiquités Égyptiennes pour enrayer la dégradation de la tombe, sans résultats appréciables.

En 1986 une opération pour reconstituer toutes peintures dans le tombeau fut lancée par l'organisation des Antiquités Égyptiennes et l'institut de conservation de Getty.

En 1987, une équipe étudia les différents problèmes, localisant les zones abîmées, analysant les pigments et couleurs, les crépis, la mise en application géologiques de produit chimique et d'autres méthodes scientifiques de stabilisation.

Il fallait aussi assainir la tombe le mieux possible et des études d'hydrographie furent menées.

Les restaurations commencèrent réellement en 1988 avec une équipe internationale de conservateurs experts dirigée par Paolo Mora et prirent fin en avril 1992.

En 1995, la tombe fut ouverte de nouveau au public mais pour un nombre limité de visiteurs journaliers, puis fermée encore une fois de 2002 à 2003.

Car la tombe ayant une atmosphère et un environnement hydrologique fragiles, les détériorations pouvaient rapidement revenir.

Malheureusement aujourd'hui elle est encore d'un accès plus restreint puisque pour la visiter il faut verser un droit d'entrée exorbitant, il faut débourser 20 000 livres, dont l'intégralité va dans une caisse du Conseil suprême des Antiquités Égyptiennes, qui est normalement spécialement dédiée à la restauration et à la conservation des monuments.



Les tombes des reines Qv66_510

Vue générale de la paroi Est de l'antichambre,vestibule et accès à la chambre latérale




Les tombes des reines Qv66_410

Représentation de la Reine sur une paroi de son tombeau




Les tombes des reines Nefert10

Néfertari et Harsiésis , fresque de son tombeau



Bibliographie et site internet



Pour d'autres détails sur la tombe de la Reine voir les ouvrages de :


Martin Almagro Basch et Maria José Almagro Gorbea : - La tumba de Nefertari, Museo Arquégico Nacional, Madid, 1978.

Christian Leblanc, Marcel Kurz et Jacques Livet :
- Vallée des reines : N° 66 : Néfertari, Corea Editions, Paris, 1997.

Christian Leblanc et Alberto Siliotti :
- Nefertari : Ausgrabungen im tal der Königinnen, Bechtermünz, Augsburg, Décembre 1998.

John K.McDonald :
- The tomb of Nefertari, house of eternity, Getty Conservation Institute and J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 1996 - Thames And Hudson, London, 1996.

Mohamed Nasr :
- The tomb of Nefertari, Casa Editrice Bonechi, Florence, 1999.

Maòhmud Mahir òTaha :
- Queen Nefertari : The most beautiful of them, Ministry of culture, Foreign Information Departament, Le Caire, 2001.

Dietrich Wildung
- Das grab der Nefertari, Haus der Kunst, München, 1984.

Tomb of Queen Nefertari - QV66 (Egypsites Wordpress)




QV68 ▪ Propriétaire : Méritamon, fille et épouse de Ramsès II (1279-1213)
▪ Découvert : ?



Les tombes des reines Merita10

Méritamon - (La Reine blanche)
Musée Égyptien du Caire



Le tombeau QV68 de la Reine Méritamon (ou Merytamen ou Mérytamon ou Meryt-Amon ou Meritamen ou Meryetamen ou Mérite-Amon ou Merytamun - Mrjt Jmn) est situé entre la tombe de Néfertari (QV66) et celle de Bentanat I (QV71).

Il fut pillé comme toutes les sépultures de la vallée des Reine durant l'époque Ramesside.

Il fut visité très tôt par les premiers égyptologues lors du XIXe siècle. Cependant la tombe attira surtout l'attention de Jean-François Champollion qui nota quelques observations.

Notamment un fauteuil fin et un sarcophage en granit rose, dont le couvercle fut réutilisé par un certain Nay, Écrivain du Roi, Médecin en chef sous le Pharaon Aÿ II (1327-1323), dans sa tombe TT271 à Gournet Mourraï.

La tombe fut ensuite décrite par Karl Richard Lepsius qui lui donna le N°5.

Le texte de Lepsius donne les nombreux titres de la Reine y figurant.

Une scène intéressante dans la sépulture montre Méritamon, consacrant Osiris et Hathor.

On y retrouve l'inscription : Reine comme Osiris, fille du Roi, Grande Épouse Royale, Dame des deux terres, Méritamon peut-elle vivre.

Son couvercle de sarcophage se trouve aujourd'hui au musée de Berlin.

Les titres de la souveraine y sont donnés deux fois.

Elle est décrite : Fille du Roi, la Grande Épouse royale, Dame de deux terres, Méritamon fille du Roi sa bien aimée.

Christian Leblanc donne une description détaillée de la sépulture.

Bien que moins spacieuse que la tombe de Bentanat I, celle de Méritamon, en reprend dans les grandes lignes le même ordonnancement.

Une descenderie avec une glissière centrale conduit à une antichambre qui communique avec la chambre funéraire, où se trouvait dans une fosse peu profonde, le sarcophage en granit rose de la Reine.

Deux petites annexes et une crypte se greffent sur la première pièce, alors que dans la seconde salle, une niche avait été creusée dans le mur du fond.

Le décor des parois n'a pas résisté au temps, mais les vestiges qui sont conservés aident toutefois à reconstituer la grande majorité des scènes. Sur la gauche, en entrant dans l'antichambre, plusieurs tableaux présentent la Reine en compagnie des Dieux. Aucune trace n'est plus visible des tableaux qui ornaient la chambre funéraire, sinon sur les montants de la porte, un texte de dédicace dans lequel Osiris remet à la défunte sa demeure d'éternité.

Récupérée à des fins funéraires lors de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), puis à l'époque Romaine, QV68 connut presque le même sort que QV71, la tombe de la Reine Bentanat I.

Durant les deux premiers siècles de l'ère Chrétienne elle servit de gîte.

Puis elle subit un incendie qui heureusement épargna une partie des décorations.

Avec le temps elle fut envahit par les déblais et les sédiments apportés par les pluies torrentielles.

Il fallut attendre 1971/1972 pour qu'elle soit fouillée par une équipe du Service des Antiquités Égyptiennes, qui la nettoya et la restaura.

Grâce à ses travaux on put mettre au jour : Quelques vestiges dispersés du mobilier funéraire de la Reine ; Un morceau de vase canope en calcite avec les titres de la souveraine ; Deux oushebtis en bois ; Un fragment de perruque.

La momie de la Reine ne fut jamais retrouvée.



Bibliographie


Pour d'autres détails sur la tombe du Prince voir les ouvrages de :



Christian Leblanc :
- Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.


Herbert Eustis Winlock :
- The tomb of Queen Meryetamun, Metropolitan Museum of Art bulletin 33, N°2, New York, 1932-1975.




QV80 ▪ Propriétaire : Mouttouya, épouse de Séthi I
▪ Découvert : ?


Les tombes des reines Moutto10


Mouttouya, couvercle de vase canope -
Musée de Louxor



Mouttouya survécut presque vingt-deux ans à son mari et mourut en 1258, âgée dans les soixante-cinq ans.

Elle fut enterrée dans le tombeau QV80 de la vallée des Reines.

Elle fut la seconde à connaître ce privilège après la mère de Séthi I, la Grande Épouse Royale Satrê.

Christian Leblanc nous précise que son tombeau fut aménagé en bordure d'une large terrasse longeant l'oued principal de la vallée.

Pour y accéder aujourd'hui il faut emprunter un escalier à glissière qui débouche sur une antichambre flanquée de deux annexes.

À ce niveau, dans l'axe de la tombe, une autre descenderie bordée de hautes banquettes, conduit à une vaste chambre dont le plafond est soutenu par quatre piliers.

C'est à l'intérieur de cette salle qu'un imposant sarcophage en granit rose avait été jadis installé dans une cavité creusée au centre de la pièce.

Enfin, deux petites chambres latérales, sûrement destinées au stockage, terminent cette sépulture qui se prolonge au fond par une niche, sorte de fausse-porte, qui permettait à la défunte de pénétrer dans l'au-delà.

Comme beaucoup d'autres tombes dans la nécropole Thébaine, celle de Mouttouya fut pillée à l'époque Ramesside, mais elle fut de plus fortement endommagée.

Elle fut réutilisée lors de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), puis à la Période Ptolémaïque (305-30).


Au début du Christianisme elle fut transformée en gite et fut victime d'un incendie et enfin elle fut dévastée par les boues des pluies torrentielles.

Quelques scènes de sa décoration ont tout de même subsisté.

Les spécialistes pensent que le décor avait été exécuté sur un fin relief d'enduit et devait être de qualité.

On peut encore voir sur un des murs la Reine en adoration devant Rê-Horakhty et sur un autre son image en compagnie d'Anubis.

Enfin on trouve encore sa représentation sur les embrasures d'une chambre latérale, sous l'apparence d'un Sphinge couché.

La tombe bénéficia de fouilles importantes entre 1972 et 1976 qui permirent de mettre au jour un certain nombre d'objets de l'équipement funéraire de

Parmi ceux sauvés il y a : Un couvercle de vase canope.

Il représente le visage de la Reine, coiffée d'une lourde perruque (Photo) ; Des fragments de fioles et de pots à parfums ; Un cuilleron à fard en calcite en forme de canard ; Des dizaines d'oushebtis ; Des petites bagues votives au nom de son fils Ramsès II (1279-1213) et des vases en calcite et en pâte de verre.

Enfin, plusieurs jarres à vin, dont l'une portait la date de l'an 22 de Ramsès II et des gros morceaux de son sarcophages furent également mis au jour.



Bibliographie

Pour d'autres détails sur la tombe de la Reine voir l'ouvrage de :


Geoffrey Thorndike Martin :
- The tomb of Tia and Tia : Royal monument of the Ramesside period in the Memphite necropolis, Excavation Memoir, Egypt Exploration Society, London, Août 1993 - 1997.
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