Roses de l'amitié
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 Les rois de France

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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:12

Dagobert 2




Roi d'Austrasie de 676 à 679.

Fils de Sigebert III et d'Emnechildis.

Avant la naissance de Dagobert, le maire du palais Grimoald craignant que le roi Sigebert III n'ait pas d'enfant, lui fait adopter son propre fils, Childebert.

A sa mort, le roi confie à Grimoald son jeune fils, Dagobert.

Le maire du palais s'empresse de s'en débarrasser, il le fait tondre et l'envoie dans un monastère en Irlande et impose à sa place son fils Childebert, dit l'Adopté.

Childebert ou plutôt son père règne de 656 à 662.

Devant le coup de force de Grimoald, la révolte des Grands d'Austrasie est immédiate.

Les troubles durent six ans. 675, Le chef de la révolte, Wulfoald, livre le père et le fils aux Neustriens.

Ceux-ci le mettent à mort et imposent aux Austrasiens le second fils de Clovis II, Childéric II.

675, au cours d'une partie de chasse, le jeune couple royal est massacré par des comploteurs.

676, Wulfoald et certains Grands d'Austrasie font revenir de son exil Dagobert II.

Ce qui provoque aussitôt une guerre entre lui et Thierry III (protégé d'Ébroïn qui veut l'installer sur le trône austrasien)

Le 23 décembre 679, sur l'instigation d'Ébroïn, Dagobert II est poignardé dans la forêt de Woëvre par des hommes à la solde d'Ébroïn.

Wulfoald réussit à s'enfuir.

Dagobert a épousé Méchilde, il est inhumé à Stenay.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:12

Clovis 2



Né en 634, il est le fils de Dagobert Ier et de Nanthilde.

Il n'a que 9 ans à la mort de son père, en 639.

Clovis hérite de ses royaumes, la Neustrie et la Bourgogne ; tandis que son demi-frère hérite de l'Austrasie.

Il règne sous l'autorité de sa mère Nanthilde et d'Aega, maire du palais.

641, Aega étant mort, Erchinoald lui succède (c'est un parent de la mère de Dagobert Ier).

650, Erchinoald fait épouser à Clovis une de ses esclaves, Bathilde qui lui donne trois enfants : Clotaire III, Childéric II et Thierry III.

Ce qui n'empêche pas Clotaire d'avoir, comme ses ancêtres, le goût de la débauche.

Sous son règne la Neustrie connaît une période de calme et de prospérité.

Lors d'une disette le roi n'hésite pas à distribuer aux pauvres tout l'argent de ses coffres, d'où sa réputation de " Père des pauvres ".

Il est le premier roi à préférer la voiture attelée à quatre bœufs (réservé au transport des reines), au cheval.

De-là vient sûrement l'image des " Rois fainéants " allongés dans des chars à bœufs.

Clovis est un être faible, il laisse son maire décider à sa place.

Le maire du palais dont le titre est héréditaire, a le contrôle de l'armée et de la justice.

Le roi est libre de se consacrer à la chasse et aux femmes.

Clovis meurt à 24 ans en octobre 657.

Il est inhumé à l'abbaye de Saint-Denis.


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:13

Clotaire 3



En Neustrie et en Bourgogne il est le roi de 657 à 673.


Fils de Clovis II et de Bathilde.

A la mort de son père en 657, Clotaire III hérite de la Neustrie et de la Bourgogne.

Vu son jeune âge, Clotaire III règne sous l'autorité de la régente, sa mère Bathilde, et le maire du palais, Erchinoald.

658, Erchinoald meurt, Ébroïn lui succède.

Le roi ne joue aucun rôle laissant le gouvernement à son maire du palais.

573, Clotaire III meurt à l'âge de 23 ans, son maire du palais, Ébroïn de sa propre autorité, lui donne comme successeur Thierry III au détriment de Clovis III, fils de Clotaire III.

Le roi est enterré à Chelles



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:14

Childéric 2



L'Austrasie est son royaume de 662 à 675 .

Il est le second fils de Clovis II et de Bathilde.

En 662, les Neustriens mettent à mort l'usurpateur, Childebert l'Adopté, ainsi que son père, Grimoald, et imposent Childéric II, second fils de Clovis II, sur le trône d'Austrasie.

Il règne sous le contrôle du maire du palais, Wulfoald.

En 673, à la mort de Clotaire III, Méprisant l'avis des Grands de Neustrie qui ont le choix de désigner leur souverain, Ébroïn, sous sa propre autorité, prend pour succéder à Clotaire III, Thierry III.

Les Grands, mécontents, se soulèvent et entraînent le royaume Franc dans une guerre civile.

Les aristocrates neustriens et bourguignons opposés à Ébroïn, influencés par Léger, évêque d'Autun, font appel à Childéric II et au maire du palais Wulfoald pour les gouverner.

Childéric fait tondre Ébroïn et Thierry III avant de les enfermer dans un monastère : Ébroïn au monastère de Luxeuil et Thierry III dans celui de Saint-Denis.

Pendant deux ans de 673 à 675, le royaume des Francs est réunifié.

Chilpéric veut gouverner seul aussi met-il les aristocrates au pas, fait enfermer Léger au monastère de Luxeuil en compagnie de son ennemi, Ébroïn.

En 675, au cours d'une partie de chasse dans la forêt de Lognes, près de Chelles, Childéric II et sa femme Blichilde, qui attend un enfant, sont assassinés, sans doute, par des partisans d'Ébroïn.

La mort du roi fait réapparaître Ébroïn et Léger et provoque une grave crise de succession.

Childéric II est inhumé à la basilique Saint-Vincent (Saint-germain des Prés) à Paris.


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:15

Chilpéric 2



Chilpéric II, roi de Neustrie de 715 à 721.

Il est le fils supposé ou réel de Childéric II, il aurait survécu au massacre de ses parents qui a eu lieu quarante ans plus tôt.

Depuis 675, Chilpéric se cache dans un monastère sous le nom de Daniel.

A la mort de Dagobert III en 715, les Neustriens le sortent de son couvent, le proclament roi, mais il règne sous l'autorité du maire du palais, Ragenfred.

En 716, avec l'aide du chef frison, Radbod, il envahit l'Austrasie, entre dans Cologne, s'empare du trésor amassé par Pépin II et se fait reconnaître roi par Plectrude, la veuve de Pépin, l'ancien maire du palais.

Mais au retour il est battu à Amblève par le successeur de Pépin , Charles Martel.

716, la Neustrie est de nouveau battue à Vichy par Charles Martel qui rassemble les royaumes de Neustrie et d'Austrasie et fait proclamer roi Clotaire IV.

Après la victoire de Charles Martel, Ragenfred se retire à Angers et forme une petite principauté, il y meurt vers 737.

Quant à Chilpéric II, il se réfugie auprès d'Eudes, roi d'Aquitaine, avec " les trésors royaux ".

719, Chilpéric et Eudes se font battre près de Soissons par Charles Martel, ils se retirent dans le sud de la Loire.

Clotaire IV étant mort, Charles Martel négocie avec Eudes et obtient que Chilpéric remplace Clotaire sur le trône d'Austrasie.

Malgré ses qualités évidentes, Chilpéric est un roi en titre mais sans réel pouvoir, il est le dernier roi Mérovingien a avoir essayé de secouer la tutelle des maires du palais.

Il meurt peu après à Noyon.

Il est inhumé en l'église Saint Médard de Noyon.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:16

Childéric 3





Childéric est roi des Francs de 743 à 751.

C'est le dernier roi mérovingien.

Il est le fils de Chilpéric II et de Chrothrudis, il est parent de Dagobert III.

En 737, il a été envoyé au monastère de Sithius (Saint Bertin) par Charles Martel.

Avant de mourir en 741, Charles Martel qui gouverne le Regnum Francorum, partage le royaume franc entre ses deux fils : à l'aîné, Carloman, il donne la Germanie et l'Austrasie, à Pépin, dit le bref, la Neustrie, la Bourgogne et la Provence.

Les deux frères n'osent pas prendre officiellement la couronne (certains Grands s'agitent et veulent rester fidèle à la vieille dynastie).

743, Carloman et Pépin pour faire cesser l'agitation rappellent Childéric III sur le trône, symbole de l'autorité mérovingienne.

Childéric n'est pas un homme d'envergure, c'est le type parfait des " rois fainéants".

Il laisse gouverner Pépin à sa place. 747,Carloman se retire du monde, il se fait moine au Mont Cassin, le grand monastère des Bénédictins en Italie.

Avant de partir, il remet ses enfants et sa principauté à Pépin.

Pépin se trouve face aux Bavarois, aux Saxons et aux Allemands soulevés par son demi-frère Grippo (un ingrat à qui Pépin a rendu la liberté et donné plusieurs comtés).

Battu à l'est, Grippo soulève l'Aquitaine en 748-749.

Il est de nouveau battu.

En 751,Pépin se fait élire roi ( avec l'accord du pape Zacharie).

Childéric est déposé, tonsuré et expédié, contre sa volonté, au monastère Saint Bertin, près de Saint-Omer où il y meurt en 754.

Avec lui s'éteint la dynastie mérovingienne.


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:17

Thierry 3





Thierry III roi de Neustrie et de Bourgogne de 673 à 691.

C'est le troisième fils de Clovis II et de Bathilde, né en 651.

En 673, à la mort de son frère Clotaire III, Ébroïn, maire du palais de Neustrie depuis 658, date à laquelle il succède à Erchinoald ; de sa propre autorité et sans attendre l'avis des Grands installe sur le trône de Neustrie et de Bourgogne le frère de Childéric, Thierry III.

Ébroïn tente de restaurer l'autorité royale. 674, Les Grands réagissent et sous la directive de Léger, évêque d'Autun de 660 à 678, se révoltent contre la dictature d'Ébroïn, font appel à Childéric II, roi d'Austrasie.

Les aristocrates exilent Ébroïn au monastère de Luxeuil tandis que "son" roi est tondu et enfermé à Saint-Denis. Childéric devient le seul maître des trois royaumes : Austrasie, Neustrie, Bourgogne.

Léger est le maire du palais de Neustrie.

Mais Childéric veut gouverner seul, aussi envoie-t-il Léger rejoindre son ennemi Ébroïn au monastère de Luxeuil. 675, Childéric, trop autoritaire, est assassiné par un de ses comtes, Bodillon, qu'il a humilié.

Ce meurtre provoque l'éclatement du royaume franc en principautés autonomes.

L'Aquitaine reconquiert son indépendance.

676, Ébroïn et Léger quittent Luxeuil et reprennent leurs affrontements.

Léger fait sortir Thierry III de Saint-Denis et le nomme roi de Neustrie et de Bourgogne tandis qu'Ébroïn préfère faire appel à Clovis III, fils de Clotaire III.

A la tête d'une armée austrasienne, Ébroïn envahit la Neustrie, défait Thierry.

Clovis III étant devenu inutile, Ébroïn s'en débarrasse et installe Thierry roi d'Austrasie, ce qui permet à Ébroïn de gouverner trois royaumes.

Les aristocrates austrasien veulent un roi austrasien aussi vont-ils chercher Dagobert II, enfermé en Irlande.

Dagobert II est roi d'Austrasie tandis qu'Ébroïn gouverne la Neustrie et la Bourgogne au nom de Thierry III.

677, Léger s'oppose à Ébroïn est devient le chef de l'aristocratie burgonde.

Ébroïn assiège Autun, Léger pour éviter la prise de la ville se rend à Ébroïn qui lui crève les yeux , l'enferme à Fécamp et en 678, le fait assassiner.

Ébroïn envahit l'Austrasie et obtient la paix à Morlay.

Pépin II veut l'unification de la Gaule et cherche à évincer Ébroïn mais est battu près de Laon à Lucafao (Bois du Fais), son frère Martin y est tué.

Quelques temps plus tard Pépin est de nouveau battu près de Namur.

679, Dagobert II est assassiné. Pépin II d'Herstal reste seul au pouvoir en Austrasie.

683, Ébroïn, ennemi de Pépin d'Herstal est assassiné par un noble qu'il a humilié. Ébroïn a échoué là où Pépin réussira :

restaurer, à son profit, l'autorité royale.

687, les Austrasiens de Pépin d'Herstal écrasent les Neustriens, qui depuis la mort d'Ébroïn sont privés de chef, à Tertry (près de Péronne).

Thierry III est un roi fantoche, en réalité c'est Pépin d'Herstal qui est à la tête des trois royaumes.

Les Mérovingiens dont le berceau est la Neustrie, ne règnent plus qu'en apparence, le pouvoir est désormais détenu par la famille Pépin, issue d'Austrasie, le voisin ennemi.

691, mort de Thierry III et début du règne de Clovis IV qui est âgé de 9 ans.

Pépin d'Herstal règne à sa place.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:18

Clotaire 4



D'origine obscure (il est le fils supposé de Thierry III), Clotaire IV est roi de Neustrie de 718 à 719.

Il est choisi par Charles Martel, maire du palais d'Austrasie, pour remplacer Chilpéric II.

Charles Martel bat à deux reprises Chilpéric II en 716 près de Malmédy et en 717 à Vinchy, près de Cambrai.

Clotaire IV est un roi fantoche, Charles Martel gouverne à sa place.

Clotaire IV meurt très tôt en 719.

Charles Martel le remplace par Chilpéric II.

Mais lui aussi décède rapidement en 721.


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:18

Clovis 3


Fils de Clotaire III, roi d’Austrasie en 675 .

Après l'assassinat Childéric II en 675, Le maire du palais de Neustrie et de Bourgogne, Léger, met Thierry III sur le trône, tandis qu'Ébroïn, maire du palais d'Austrasie, installe Clovis III sur le trône.

Ébroïn envahit la Neustrie, s'empare de Thierry III, n'ayant plus besoin de Clovis III, il installe à sa place Thierry III.

On n'entendra jamais plus parler de Clovis III


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:19

Clovis 4





Roi de Bourgogne et de Neustrie de 691 à 695.

Il est le fils de Thierry III et de Clotilde.

Clovis IV est né vers 678.

En 690, à la mort de son père Thierry III, Clovis IV règne sous l'autorité du maire du palais Pépin II, dit d'Herstal.

Il ne joue aucun rôle politique.

Il meurt en 695 et est inhumé à Choisy au bac, près de Compiègne.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:20

Childebert 3




Neustrie et Bourgogne sont son royaume de 695 à 711.

Il est le fils de Thierry III et succède à son frère Clovis IV en 695.

Il gouverne sous la tutelle du maire du palais Pépin II, dit de Herstal.

En 697, il oblige Drogon, fils de Pépin II, à restituer la villa de Noisy-sur-Oise au monastère de Tussonval.

En 710, il exige que Grimoald, autre fils de Pépin II, rendre aux moines les tonlieux (taxes perçues sur les marchandises à l'entrée d'une ville ou d'un port.

les rois concèdent à des établissements ecclésiastiques le pouvoir de percevoir eux-mêmes les tonlieux qui doivent aller au trésor royal.) perçus lors de la fête de Saint-Denis.

Son fils Dagobert III lui succède..


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:20

Dagobert 3





Bourgogne et Neustrie sont son royaume de 711 à 715.

Il est le fils de Childebert III.

Il règne sous l'autorité sous la tutelle du maire du palais Pépin II, dit de Herstal.

Comme son père ne joue aucun rôle politique.

A sa mort, son fils, le futur Thierry IV, est enfermé au monastère de Chelles.

Il est inhumé à Choisy (Oise) dans l'église Saint-Étienne.


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:21

Thierry 4




Fils de Dagobert III.


Roi franc de 721 à 737.

A la mort de son père en 715, Thierry IV fut écarté de la succession au trône au profit de Chilpéric II et fut enfermé au monastère de Chelles.

Charles Martel, maire du palais, l'installa sur le trône après la disparition du précédent.

Il ne joua aucun rôle.


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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:22

Les Rois Carolingiens



Charles Martel





Charles Martel, fils de Pépin d’Héristal, régnait sur les Francs à partir de 714 en tant que maire du palais.

Charles Martel est, à juste titre, un personnage illustre de l’histoire de France.

En 732, il arrêta l’avance des Sarrasins, à Poitiers, ce qui lui valut le nom de " défenseur de la Foi et de la Chrétienté ".

Il ne s’empara pas pour autant du trône, qui était pourtant à sa portée, il sembla toujours le considérer avec une crainte superstitieuse comme s’il se fût agi d’une prérogative spécifiquement mérovingienne.

Il mourut en 741 à Quierzy sur Oise, et son fils Pépin le Bref, dix ans plus tard n’adopta pas la même attitude.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:23

Carolingiens


Cette dynastie des rois et empereurs a régné sur une partie de l’Europe occidentale du milieu du VIIIè siècle au Xè siècle et doit son nom à son plus illustre représentant, Charlemagne.

Le fondateur en est Pépin le Bref qui met fin en 751 à la dynastie des Mérovingiens en destituant Childéric III et en se faisant proclamer roi des Francs.

Son fils Charlemagne poursuit les conquêtes et unifie une grande partie de l’Europe occidentale, avant de se faire couronner empereur d’Occident en 800. Mais en 843, cet Empire est partagé entre les trois petits-fils de Charlemagne et sa partie occidentale donne naissance à un premier territoire français, la Francia occidentalis, cadre dans lequel se succèdent les rois carolingiens de Charles le Chauve à Louis V pendant 150 ans.

Le Xè siècle voit l’affaiblissement de la monarchie carolingienne, incapable de lutter contre le morcellement du royaume de France en principautés et les invasions étrangères.

A plusieurs reprises, les Grands du royaume élisent un roi issu de la famille des Robertiens (888 à 898 et 922 à 936). La mort du roi louis V le Fainéant en 987 marque la fin de la branche française de la dynastie carolingienne.

Ils ont régné

Pépin l’Ancien


v580 - 640


Anségisel


? - 679


Pépin d’Héristal


v 640 - 714


Charles Martel

685 - 741


Pépin le Bref

roi en 751
715 - 768


Charlemagne

roi en 768
742 - 814
Carloman

roi en 768
751 - 771


Charles


? - 813
Louis 1er le Pieux
ou le Débonnaire
roi en 814
778 - 840
Pépin


806 - 810


Louis le Germanique


804 - 843
Lothaire 1er


795 - 855
Pépin d’Aquitaine


803 - 833
Charles II
le Chauve
roi en 840
823 - 877


Charles le Gros

roi en 884
839 - 888
Louis II
le Bègue
roi en 877
846 - 879


Carloman

roi en 879
866 - 884
Louis III

roi en 879
863 - 882
Charles III
le Simple
roi en 898
879 - 929


Louis IV
d’Outremer
roi en 936
918 - 954


Lothaire

roi en 954
941 - 986


Louis V
le Fainéant
roi en 886
967 - 987









Pépin le Bref



A la mort de Charles Martel, le 22 octobre 741 à Quiercy-sur-Oise, Carloman et Pépin se partagent la succession de leur père selon sa volonté.

Carloman reçoit l’Austrasie, l’Alémanie, la Thuringe ; Pépin la Neustrie, la Bourgogne et la Provence.

Le reste, peu de choses, est attribué à Griffon, fils bâtard de Charles.

Son lot fut pris sur la part de ses deux demi-frères, sa mère était la petite-fille du duc des Bavarois, Swanahilde était son nom.

Les deux frères durent d’abord maintenir l’intégrité de ce qu’avait réuni Charles Martel.

Le royaume risquait d’éclater du fait des ambitions de certains grands.

Même les membres de la famille se posèrent en adversaires, comme leur demi-frère Griffon, mécontent d’être écarté du partage et surtout poussé par sa mère qui voulait la totalité de l’héritage de Charles, ou leur sœur Hiltrude qui contre leur volonté s’enfuit et épousa le duc de Bavière.

Les princes des pays périphériques se soulevèrent en (Aquitaine, Alémanie, Bavière).

Toutes ces expéditions menées par Carloman et Pépin, dit le Bref à cause de sa petite taille, furent toutes victorieuses, mais sans résultats durables : le temps de service dans les armées étant trop court.

Pépin et Carloman décidèrent de rétablir un souverain mérovingien sur le trône, ils connaissaient la fragilité de leur pouvoir, qu’avait mise en évidence la révolte des princes.

Ils allèrent chercher dans une abbaye Childéric III, l’un des fils de Chilpéric II, et le réinstallèrent sur le trône en 743, mais Childéric III laisse les deux maires du palais diriger les affaires.

Le roi représentait une autorité morale qui permettait d’apaiser les mécontents et de maintenir l’unité du royaume.

D’origine divine aux yeux des Francs, garant de l’harmonie du monde, le roi, principe supérieur, était indispensable.

Enfin, les maires du palais attachèrent une extrême importance à la réforme de l’Église franque, qui en avait le plus grand besoin.

En 745 à la fin de l’année Carloman annonce à Pépin l’intention qu’il a " d’abandonner la vie du siècle et de rentrer servir Dieu sous l’habit monastique ".

Il décide de partir pour Rome.

En 746 Carloman se retire au monastère du Mont Cassin, fondé par Saint-Benoît.

Ce qui fit de Pépin le seul maître du royaume. En 750 Pépin envoie à Rome auprès du pape Zacharie une ambassade pour lui demander s’il ne serait pas préférable " d’appeler roi celui qui exerce le pouvoir ".

Zacharie répond par l’affirmative, ses sentiments lui sont sûrement dictés par la menace que font peser sur Rome les Lombards installés dans le nord de l’Italie.

En 751 comme Pépin est prudent, il tient à s’assurer le concours de tous les grands et celui de l’Église.

Il réunit une importante assemblée à Soissons, il obtient l’acquiescement de tous les laïcs et ecclésiastiques.

En novembre, il fut oint d’une onction sacrée par la main de Boniface et élevé sur le pavois royal selon la coutume des Francs.

Sa femme Bertrade, ce même jour devient, reine des Francs, c’est la fille de Caribert, Comte de Laon.

Son surnom la rendit célèbre : Berthe aux grands pieds.

Les derniers Mérovingiens Childéric III et son fils Thierry seront tondus et envoyés l’un au monastère de Saint-Berton, près d’Arras, l’autre à celui de Saint-Wandrille, près de Rouen.

La dynastie mérovingienne a vécu, la carolingienne voit le jour.

Le sacre que Pépin reçut des évêques francs conféra à la royauté nouvelle l’empreinte de la légitimité et l’incorpora en quelque sorte à l’Église.

L’époque carolingienne est aussi celle de la fusion du temporel et du spirituel.

L’entrevue de Ponthieu, en 754, renforce encore l’alliance de la dynastie et de la papauté, du religieux et du politique.

Le pape Etienne II, successeur de Zacharie, venu chercher du secours en Gaule, sacra une seconde fois le roi à Saint-Denis, en compagnie de ses deux fils.

Le pape défendit sous peine d’interdit et d’excommunication, d’oser jamais choisir un roi issu d’un autre sang que celui des princes.

Les Carolingiens avaient donc obtenu, grâce à l’Église romaine, la dignité royale.

Le sacre que lui conférèrent les évêques le revêtit d’une légitimité nouvelle, celle d’être l’élu de Dieu.

Tout cela explique l’un des aspects les plus importants et un des effets les plus durables, de la politique de Pépin : la fondation des États de l’Église.

A l’époque, en effet, les Lombards s’emparaient petit à petit de l’Italie, ils avaient pris Ravenne. Etienne II vint en 754 en Gaule franque solliciter l’intervention de Pépin, appeler le roi franc au secours n’était pas naturel et démontre la puissance de celui-ci, car l’Italie (hors le royaume Lombard) appartient juridiquement à l’empereur de Byzance qui a reconquis la péninsule, mais les relations entre Rome et Constantinople se sont détériorées.

A la suite de deux campagnes que Pépin mena contre les Lombards (754 ou 755 et 756), il remit au pape et non à l’empereur (qui en était le souverain de plein droit) 23 villes de l’exarchat de Ravenne et de Pentapole qui, ajoutées à la région de Rome où l’autorité byzantine s’effaçait lentement, fermèrent " l’État pontifical ".

Le roi des francs en devint le protecteur en vertu du titre de patrice des Romains qu’Etienne II lui avait conféré.

Il ne revint plus en Italie après 756, étant occupé à replacer l’Aquitaine sous la domination franque, dont elle s’était émancipée depuis plus d’un siècle.

Le 27 septembre 768 étant atteint d’hydropisie, et sentant sa fin prochaine, il réunit à son chevet les principaux chefs ecclésiastiques et laïcs, et en présence de Bertrade décide, selon la fâcheuse coutume, de partager ses États entre ses deux fils, Charles et Carloman.

Il leur fait savoir qu'il désire être enterré face contre terre sous le porche de l'abside orientale de la basilique Saint-Denis, afin d'expier les fautes commises par ses prédécesseurs envers l'église.

Le 27 septembre 768, le premier roi "oint de Dieu" et sacré par le pape, le fondateur de la dynastie carolingienne rend le dernier soupir.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:24

Carloman




Roi Franc de 754 à 771.

Il est le fils cadet de Pépin le Bref et de Bertrade.

Carloman ainsi que son frère Charles reçoit l’onction d’Etienne II en même temps que leur père Pépin, le 28 juillet 754.

Le 9 octobre 768 Carloman prend à Soissons les insignes de la royauté tandis que son frère Charles est élu roi à Noyon.

Les deux frères s’entendant assez mal, leur père Pépin avait pris la folle décision de partager entre eux son royaume, après sa mort, mais pas à la façon Mérovingienne.

Les territoires de Charles entouraient ceux de Carloman, à Charles le littoral et la moitié occidentale et à Carloman le reste.

Pépin agissant ainsi, croyait que Charles résidant à Noyon et Carloman à Soissons, les deux frères pouvaient se consulter plus facilement et se venir en aide.

Malheureusement il n’en fut rien.

769, première année du double règne et déjà la discorde apparaît.

L’Aquitaine se révolte contre les territoires de Charles aussi Charles demande de l’aide à son frère Carloman, mais mal conseillé celui-ci refuse de l’aider.

Charles se bat seul, il est vainqueur, et agrandit ses territoires.

Cela ne réjouit pas Carloman . 770, les rapports ne vont que s’envenimer entre les deux frères.

Le 4 décembre 771. " la veille des nones de décembre. ", Carloman meurt à Corbery .

Il fut inhumé à Saint Rémi de Reims.


Le 4 décembre 771, Carloman meurt à Corbery dans l'Aisne.

Il est enseveli à Saint Rémi de Reims.

A peine son frère enseveli, Charlemagne annonce qu'il refuse de réserver à ses neveux la succession de leur père et qu'il garde pour lui tout l'héritage de son père Pépin le Bref.

La veuve de Carloman, Gerberge, s'enfuit en Italie avec ses deux enfants et le duc Aucher, elle se réfugie chez son père Didier, roi des Lombards.

En 773, Gerberge et ses enfants se réfugient à Vérone où Charlemagne n'a plus qu'à les faire prisonnier, il fait enfermer ses deux neveux dans un monastère pour le restant de leurs jours.



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MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 15:25

Charlemagne





Empereur d’occident de 800 à 814.

Roi des Francs sur la moitié nord du royaume de 768 à la mort de son frère Carloman en 771 ; puis sur tout le royaume de 771 à 774 .

Fils de Pépin et de Berthe.

Inhumé à Aix-la-Chapelle.

Le portrait physique, intellectuel et moral de Charlemagne nous est bien connu par la description classique d’Éginhard, est considérée comme fiable par les historiens.

Son costume diffère peu de celui des gens du peuple, sauf dans les cas où il doit se montrer dans l’éclat de sa grandeur.

Il est très attaché à sa famille, très nombreuse.

Marié quatre fois (Désirée, Hildegarde, Fastrade, Liutgarde) ayant de nombreuses concubines jusqu’à un âge avancé, Charles ne peut se séparer de ses enfants, pas plus au moment des repas que pendant ses voyages.

Il leur fait donner une éducation complète, pour qu’ils l’emportent en toute chose.

il est un peu tyrannique, il ne tient pas compte des sentiments des siens et empêche ses filles de se marier.

Il est pieux, très pieux.

Il est profondément religieux, aime et redoute Dieu.

Il se considère comme le protecteur des humbles, des veuves et des orphelins.

Il a une grande curiosité d’esprit, ne cesse d’approfondir sa connaissance des écritures.

Conscient de son ignorance (fruit de la négligence paternelle), il fait un effort inouï pour en sortir et se met, bien que roi, à l’école.

S’il ne réussit jamais à écrire facilement, c’est un homme instruit parlant le latin, comprenant le grec, possédant une bibliothèque.

Il semble avoir été bon orateur.

il est volontaire et tenace, ne laisse jamais paraître son émotion sauf après Roncevaux.

Il poursuit avec sang-froid le chemin qu’il s’est tracé.

il est convaincu de la légitimité de son absolutisme et il a le goût de la domination.

Ses convictions le poussent à combattre les ennemis de l’église et à les amener, fût-ce par la violence, à la vraie foi.

Alors, sa " douceur " l’abandonne et il sévit au besoin avec une grande cruauté.

Il a le sentiment de ses devoirs, et s’assigne comme but de donner à ses sujets la paix, la concorde et la justice.

Homme d’un sens politique exceptionnel, Charlemagne, qui montre quelques faiblesses au début de son règne, fait ensuite preuve de fermeté, de prudence et de mesure.

Il est caractérisé avant tout par le sens des réalités et la sagesse.

Le 9 octobre 768 tandis que Carloman prend à Soissons les insignes de la royauté, Charles est élu roi dans sa capitale de Noyon.

S’entendant déjà mal, les deux frères durent assurément considérer le partage voulu par leur père comme une folle décision.

Au lieu de suivre l’ancestrale coutume mérovingienne (à l’un des fils l’Austrasie, à l’autre la Neustrie), Pépin avait eu l’idée de faire entourer, en un immense arc de cercle, les possessions de Carloman par celles de Charles.

Si l’aîné reçut l’Austrasie, en revanche, il ne lui accordé que le Nord de la Neustrie et l’Aquitaine maritime, le cadet se vit attribuer l’Alamanie, l’Alsace, la Bourgogne, la Hesse, le sud de la Neustrie et la Provence.

Enfin, la nouvelle province conquise par Pépin se trouvait divisée comme la Neustrie.

A Charles le littoral et la moitié occidentale, à Carloman le reste.

Pépin a cru que cette étrange répartition devait réunir les frères et non les diviser.

En 769 dès la première année du double règne, l’Aquitaine se révolte contre les francs, pas le côté échu à Carloman mais celui de Charles.

Charles voulut tout d’abord mater la révolte (avec un certain Hunold à sa tête) avec l’aide de son frère mais Carloman refuse de participer à l’opération.

Sans tarder, le roi Charles part pour Angoulême, et se lance à la poursuite de Hunold.

Celui-ci s’enfuit et trouve asile de l’autre côté de la Garonne chez le duc des Gascons, Lupus (le duc Loup).

Le roi des Francs, avec la fougue de ses 23 ans, exige que Hunold lui soit remis.

S’il refuse, les Francs attaqueront la Gascogne !

Le duc des Gascons épouvanté par les menaces, se hâte de livrer Hunold et même la femme du rebelle.

Lupus se soumet ainsi que sa province à l’autorité du fils aîné de Pépin.

Beau début pour le règne !

Carloman fait la grimace lorsqu’il apprend que son frère a arrondi son domaine.

En 770 ce n’est plus de l’Aquitaine que le vent va souffler durant l’année 770, mais de la Lombardie, morcelée en possessions byzantines, lombardes et papales.

Charles "dévoué défenseur de la Sainte Église et son auxiliaire en toute chose" ainsi qu’il l’affirme, devrait logiquement et normalement servir la politique de son père.

Il n’en est rien.

Carloman lui, regarde vers la Lombardie où règne Didier, l’ancien duc de Toscane.

La veuve de Pépin, désespérée de voir la haine séparer ses deux fils, décide de s’en mêler.

Elle se rend à Seltz voir Carloman, obtient son accord et se rend ensuite à Rome afin d’y rencontrer le pape Etienne II.

En réalité, elle veut réconcilier les deux fils en rapprochant Charles des Lombards en proposant l’union de Charles avec la princesse Désirée, fille de Didier.

Le roi des Lombards accepte et Charles est d’accord.

Or Charles vit avec une jeune franque du nom d’Hiniltrude qui lui a donné une fille et un garçon (bossu).

Le pape Etienne II, rendu furieux par le projet d’alliance entre les francs et les Lombards, crie au sacrilège.

Charles décide de passer outre.

Bertrade part pour Pavie chercher sa nouvelle bru.

A sa vue Charles regrette aussitôt Hiniltrude, Désirée est un véritable laideron.

IL épouse, quand même, celle que sa mère a choisi.

Mais cette union ne rapproche pas pour autant les deux frères.

En 771 Charles a déjà pris les habitudes de souverain itinérant qu’il gardera durant toute sa vie.

Le 4 décembre 771, survient un événement lourd de conséquences : la mort de Carloman à Corbery.

A peine son frère enseveli à Saint Rémi de Reims, Charles annonce aux principaux serviteurs du défunt qu’il refuse de réserver à ses neveux la succession de leur père, qu’il garde pour lui tout l’héritage de Pépin.

La reine Gerberge, ses enfants et une partie de ses serviteurs se réfugient à la cour lombarde.

" Ce voyage " devait une année plus tard déclencher une guerre entre les Francs et les Lombards, d’autant plus que Charles ne pouvant se faire à la laideur de Désirée la renvoie auprès de son père.

En 772 depuis Pépin, les accidents de frontière se sont multipliés en Saxe surtout lorsque celle-ci n’est pas délimitée par des bois ou des montagnes (en Allemagne du Nord, on y voit des scènes de meurtres, de rapines et d’incendies).

Charles décide de réunir les grands à Worms afin de leur expliquer la gravité de la situation.

D’après les clercs, il s’agirait de faire cesser le paganisme qui s’étend entre le Rhin et l’Elbe.

L’assemblée ne peut qu’approuver l’intervention franque outre-Rhin et Charles fixe le point où l’armée doit se réunir.

C’est le ban d’est. Une guerre pénible et atroce en une guerre de 33 années commençait.

Les Saxons sont assurément d’une nature féroce, mais c’est surtout de leur manque de parole, de leur manière de renier les engagements puis, de leurs promesses jamais tenues, que va naître et rebondir sans cesse le conflit.

772 après avoir traversé la Hesse, les francs ravagent la terre saxonne " par le fer et par le feu et s’emparent du château d’Eresburg (Stadtberg).

Ils arrivent devant la fameuse idole appelée l’Irminsul mais l’armée des envahisseurs se meurt de soif, or tandis que tout le monde reposait, une immense quantité d’eau jaillit, en plein milieu, dans le lit creux d’un torrent.

On détruit alors l’Irminsul et l’on reprend la route pour atteindre la Weser.

Les Saxons mettent bas les armes et livrent 12 otages.

Le 20 octobre, Charles regagne son palais d’Héristal.

En 773 le conflit lombardo-franc menace.

Déjà, en 768, le roi Didier, avait osé installer lui-même " son " pape Philippe, lequel ne resta qu’une journée sur le trône de Saint-Pierre.

Il fut remplacé par Etienne III, à sa mort en 772.

Il fut consolé d’avoir appris le renvoi de Désirée et la détérioration des relations entre Lombards et Francs.

Son successeur Hadrien Ier appela au secours Charles comme l’avait fait lui-même Etienne II en 754 en réclamant l’aide de Pépin, afin de mettre ce même roi Didier à la raison.

Didier avait formé le projet de faire sacrer roi des Francs par le Saint-père, les fils de Carloman réfugiés à la cour.

Le Lombard espérait ainsi brouiller Rome avec Charles et ainsi prendre la plus grande partie de l’Italie sous sa coupe.

Charles divise ses forces en deux corps : une passe par les Alpes par le Grand Saint Bernard, tandis que l’autre dirigée par lui-même passe par le mont Cenis.

En voyant ces hommes bardés de fer, dévaler ces monts, l’armée lombarde se réfugie derrière les murailles de Pavie. Gerberge et ses enfants vont se réfugier à Vérone où Charles les fait prisonniers.

En 774 au mois de juin, Pavie finit par se rendre.

Didier est emmené en captivité en pays franc et jeté dans le traditionnel monastère.

Le 5 juin 777, Charles prend le titre de roi des Francs et de Lombards. (rex Francorum et Langobardorum).

Il fait une entrée triomphale à Pavie, coiffé de la célèbre couronne de fer dont le fermoir, d’après la légende, a été forgé avec un clou de la Vraie Croix.

Tandis que Charles est en Italie, les Saxons ont ravagé le pays de Hesse.

En 775 le roi rentré au pays envoie en Saxe une armée de trois corps, qui extermine, incendie et tue tous ceux qui voulaient lui résister.

Pendant l’hiver, Charles prend la décision de recommencer la guerre contre les saxons : il faut forcer les Saxons à se soumettre à la religion chrétienne ou ils seront exterminés.

Les Saxons sont battus.

Bien entendu, la campagne se termine par la classique promesse des Saxons " de se faire chrétiens ", promesse qu’ils se garderont bien de suivre.

Puis Charles rentre chez lui, avec les tout aussi classiques otages saxons.

Charles semble ne pas avoir tenu la promesse faite au pape Hadrien au sujet des territoires qui devaient être remis à Rome.

Charles fait la " sourde oreille ".

En 778 voici venue l’année de Roncevaux !

A Paderborn, Charles reçut en 777, la visite de Solaïmân Ibn-al-Arabi, gouverneur de Barcelone.

Celui-ci traite et révolté, venait proposer au souverain franc, les villes que le roi des sarrasins, Abd-el-Rahman, lui avait confiées.

Aussi Charles lance-t-il deux armées sur les Pyrénées.

Pampelune traversée et occupée, l’Èbre passé à gué, les deux armées marchent sur Saragosse.

Le roi abandonne le siège et bat en retraite vers les Pyrénées.

On vient de lui annoncer que les Saxons ont à nouveau, franchi le Rhin et les Sarrasins opposent une forte résistance.

il en profite pour raser les murailles de Pampelune.

Le 15 août, comme les longues files de l’arrière-garde franque s’engagent dans l’étroit passage de Roncevaux, les Basques dévalent du haut des montagnes et massacrent les troupes commandées par le Sénéchal Éginhard, le comte du palais Anselme et Roland, duc de la Marche de Bretagne. (celui de la chanson).

Ce cruel revers effaça presque entièrement dans le cœur du roi la joie des succès qu’il avait eu en Espagne.

Rapidement, Charles décide de se retourner vers les Saxons (on demeure stupéfait de la facilité avec laquelle Charlemagne transportait ses forces des Pyrénées au Rhin !).

Les Saxons pour se venger, ont ravagé, par le fer et par le feu les pays Francs depuis Cologne jusqu’au confluent de la Moselle !

L’armée du roi est composée de Francs orientaux et d’Allemands.

Les Saxons se sont repliés en pays d’Hesse, c’est là que les Francs en font un tel carnage que seulement quelques uns pourrons regagner leur pays.

Hadrien Ier faisait d’autre part pression sur lui pour qu’il lui remît les territoires promis (la Toscane et toute l’Italie du Sud) .

mais Charles n’entendait pas remplir les engagements qui lui avaient été en quelque sorte arrachés lors de sa première visite. (Il ne tient pas plus sa parole vis-à-vis du pape que les turbulents Saxons vis-à-vis de lui).

En 780, il fit comprendre au pape qu’il devait renoncer au grand état pontifical prévu. Le souverain préféra sa propre domination, directe ou indirecte sur l’Italie.

Une cour, une organisation administrative et judiciaire, une diplomatie, une législation, une présence franque locale furent mises en place.

Quant à l’indépendance des états du pape, elle apparut de plus en plus fictive, étant donné les interventions des représentants carolingiens. La quasi-réunification et le rattachement à l’ensemble franc en Italie furent très importants pour la civilisation européenne, qui s’ouvrit de nouveau aux influences d’outre-monts.

En 785, Charles organisa administrativement le pays saxon et promulgua le capitulaire saxon, qui proscrivait les cultes païens et punissait de mort le refus du baptême et les manifestations violentes d’hostilité à l’église.

De 793 à 804, la christianisation forcée fut un échec.

Le paiement de la dîme fut rejeté, la prédication peu écoutée, la terreur mal supportée. D’où une nouvelle révolte en 793. Le guerre prit alors un caractère encore plus acharné.

Un édit de pacification sanctionna en 797 la soumission de la plus grande partie de la Saxe, mais la résistance ne cesse qu’en 804, dans un pays ravagé.

En 792 Charles a un grave ennui avec Pépin dit le Bossu, le fils qu’il avait eu de sa liaison avec Hiniltrude et qui venait d’atteindre sa 20e année.

Pour se venger de celui qui l’avait contrefait et avait abandonné sa mère (pour épouser Désirée, la Lombarde), Pépin fomente avec quelques seigneurs francs un complot, dirigé non contre le roi, mais contre l’orgueilleuse Fastrade qu’il accuse, non sans raison, de cruauté.

La conspiration découverte, aux fourches patibulaires. par égard pour Hiniltrude, Pépin le Bossu est seulement tonsuré et enfermé dans le monastère de Prüm.

Charles se veut monarque absolu.

Législateur et juge suprême, il décide de la paix et de la guerre, commande l’armée, nomme et révoque tous les fonctionnaires.

Comme son père, c’est un roi sacré, qui règne par la volonté de Dieu et dont les actes sont inspirés par l’Esprit-saint.

Jaloux de ses prérogatives et peu enclin à les partager, il n’a ni Premier Ministre ni favori.

Mais ce n’est pas un tyran.

Il consulte les grands, maintient les assemblées générales où, chaque année, se discutent les grands problèmes du royaume. En pratique, il y fait avaliser ses décisions.

Il est entouré d’un conseil dont il choisit les membres, d’un comte du palais qui préside son tribunal, d’un chambrier qui s’occupe des finances, d’un chancelier et d’officiers de la maison royale.

Pour enraciner son pouvoir, Charlemagne renforce les relations personnelles d’homme à homme, ressort essentiel de la société de son temps.

Il exige un serment de fidélité de tous les hommes libres et établit des liens plus étroits entre lui et les grands en recourant à la vassalité.

Les évêques, vassaux au nom du roi, jouent un rôle capital dans son système de gouvernement.

Le facteur religieux est en effet essentiel.

Charlemagne, du fait du sacre, se considère comme un roi-prêtre.

Il veut faire respecter la loi de Dieu sur terre.

Le couronnement de Charles comme empereur par le pape Léon III, à Rome, à la Noël 800 (événement dont on connaît mal les détails) exprima bien la réalité de la construction politique réalisée par Charlemagne et sa situation prépondérante en Occident.

Mais cet apogée ne doit pas faire illusion : l’empire était fait de régions et de peuples qui avaient leur histoire, leur culture et leur langue, ainsi que leur législation.

Le roi créa même à nouveau des principautés (Aquitaine, Italie, Bavière).

Le mode d’administration locale conduisait dans les régions à l’implantation de grandes dynasties aristocratiques qui devaient ultérieurement s’émanciper du pouvoir royal.

Charlemagne fit lui-même en 806 un projet de partage de l’empire entre ses trois fils sans même mentionner le titre impérial.

Il était resté fondamentalement ce que révèlent ses résidences et le choix même d’Aix-la-Chapelle comme capitale, un roi franc d’entre Meuse et Rhin, et ne put empêcher les évolutions de fond qui menaçaient l’unité de l’empire de faire leur oeuvre.

L’action de Charlemagne lui-même est décisive dans ce qu’on appelle la " renaissance carolingienne ".

C’est l’idéal religieux du souverain qui est ici déterminant : il s’agit de transformer la réalité pour que les hommes soient agréables à Dieu.

L’homme doit avant tout honorer Dieu et le servir.

D’où l’achèvement de la réforme liturgique commencée par Pépin le Bref, qui unifie le culte dans l’occident chrétien en généralisant la liturgie romaine, de type grégorien.

Le souci de célébrer Pâques à la bonne date valorise les calendriers de Bède.

Le rôle des prêtres est reconnu et conduit à se préoccuper de leur formation.

Charles veut aussi uniformiser le régime monastique selon la meilleure des règles : la règle bénédictine, mais gêné par le principe de la libre élection de l’abbé, il ne peut aller jusqu’au bout de son intention.

Il fait diffuser le droit canon, qui doit régir la vie de l’église.

Toujours dans le cadre de la restauration religieuse, Charlemagne crée une nouvelle organisation scolaire. des écoles en principe ouvertes à tous, sont mises en place auprès du plus grand nombre possible d’églises et de monastères ; l’empereur incite à l’étude les élèves, qui sont les futurs clercs, mais aussi les futurs comtes et missi.

La langue latine fait l’objet d’un effort d’amélioration parce que l’on doit s’adresser à Dieu dans une langue digne de lui.

La langue élémentaire ne convient pas. Grammaire, rhétorique, art poétique sont mobilisés pour le bene dicere. L’écriture est également réformée dans le même esprit.

On adopte une écriture régulière, claire, uniforme, la " minuscule Caroline ", fruit des efforts de plusieurs ateliers comme Tours et Corbie.

Ces ateliers exercent une véritable fonction d’éditeurs, ils établissent des textes corrects. Les manuscrits liturgiques s’embellissent.

Il joue un rôle de mécène et sa cour est le rendez-vous de l’élite intellectuelle de son temps ; la plus célèbre figure est Alain, au savoir encyclopédique, qui joue un rôle essentiel, mais il y a aussi Paul Diacre, auteur d’ouvrages historiques, le théologien et poète Théodulf, très bon connaisseur des lettres antiques, Pierre de Pise et Paulin, qui rédigent des grammaires latines.

Enfin Charlemagne est aussi un grand bâtisseur.

Les églises sont beaucoup plus monumentales que celles qui existaient jusqu’alors.

Elles affirment la puissance de l’église et la grandeur de l’Empire.

Charlemagne fait aussi construire des palais (‘Aix-la-Chapelle, Ingelheim), dont les bâtiments respectent un plan religieux et harmonieux.

Charlemagne a donc mis en place les conditions d’un nouvel épanouissement de la culture dont l’effet se fera sentir après lui.

De quatre mariages connus, il eut 16 enfants dont Charles le Jeune (mort en 811), Pépin d’Italie (mort en 810) et Louis le Pieux.

Le 28 janvier 814 à l’aube, Charlemagne meurt d’une pleurésie.

Il est âgé de 46 ans.

Il fut inhumé dans la basilique qu’il avait fait construire à Aix-la-Chapelle.



Descendance de Charlemagne


1)Pépin le Bossu né vers 770, mort en 811 à Prüm en Rhénanie.

Fils de Charlemagne et d'Himiltrude, il porte le prénom de son grand-père Pépin le Bref. Sa difformité et la répudiation lui valent son rejet de la cour.


En 792, écoutant l'aristocratie qui lui promet la couronne, il profite de l'absence du roi pour revendiquer son droit d'aîné.

Charlemagne l'apprenant, le fait tonsurer et le condamne à la réclusion perpétuelle au monastère de Prüm, près de Trèves.



2)Charles le Jeune né vers 772, mort le 4 décembre 811.

Fils de Charlemagne et d'Hildegarde.

Il porte le titre royal en 778.

En 790, il reçoit le duché du maine.

A noël 800 il reçoit l'onction du sacre par Léon III.

En 806, son père le destine à sa succession.

le 4 décembre 811, Charles meurt sans enfant




3)Adélaïde née en 773, morte en 774, fille de Charlemagne et d'Hildegarde




4)Rotrude ou Rothaïde née en 775, morte en 810, troisième enfant de Charlemagne et d'Hildegarde.

Elle est fiancée en 781 au basileus Constantin VI, héritier de l'empire byzantin. Le projet reste sans lendemain.

Elle partage la vie de Rocico 1er ou Rogon ou Rorgon comte du Maine (n'ayant pas d'intérêt politique en jeu, son père ne se préoccupe pas de la marier).

Elle a un fils de Rocico, Louis qui deviendra abbé de Saint Denis.




5)Pépin né en 777, mort le 8 juillet 810.


Il est d'abord prénommé Carloman, c'est le second fils de Charlemagne et d'Hildegarde.

En 781 il est couronné roi d'Italie par le pape Hadrien 1er sous le nom de Pépin. dans ses campagnes militaires, il se distingue en s'emparant en 796, du trésor et du sanctuaire des Avars "le Ring"



6)Louis 1er le Pieux ou le Débonnaire né le 6 avril 778 à Chasseneuil dans le Poitou, mort le 20 juin 840 au château d'Ingelheim, près de Mayence, il est le frère jumeau de Lothaire et le troisième fils de Charlemagne et d'Hildegarde.

Son demi-frère Drogon célèbre ses funérailles à la basilique Saint-Arnoul de Metz.

Il fut d'abord prénommé Clovis en l'honneur du vainqueur de Vouillé.

A Rome, le 15 avril 781, le petit Louis est sacré roi d'Aquitaine par le pape Hadrien 1er.

Après la mort de ses frères aînés, il reste l'unique héritier.

Il est associé au trône le 11 septembre 813.

En 814, il succède à son père et devient empereur d'Occident.

Il est très influençable malgré son instruction et sa piété.

De nombreuses révoltes nobiliaires marquent son règne.

Afin de préserver l'unité de l'empire, en 817, il règle sa succession.

En 829, afin d'apanager le futur Charles II le Chauve (né de son second mariage) il revient sur ses dispositions, ce qui provoque la rébellion de ses fils nés d'un premier lit : Lothaire 1er, Pépin 1er d'Aquitaine et louis le Germanique.

Il est déposé par ses fils en octobre 835 et rétabli sur le trône en février 835.

Il ne retrouve pas son prestige et ne parvient à régler les querelles familiales. Lors de sa mort l'empire est en plein chaos. Le traité de Verdun en août 843 démembre l'empire.



7)Lothaire né le 6 avril 778, mort le 8 février 779 Frère jumeau de Louis, il naît près de Poitiers à Chasseneuil alors qu'Hildegarde accompagne Charlemagne vers l'Espagne.


Berthe née vers 779, morte après 823.

La princesse est la fille d'Hildegarde et de Charlemagne.

Elle partage la vie du poète Angilbert, chapelain de la cour et abbé de Saint Riquier de qui elle eut deux fils dont l'aîné est l'historien Nithad


9)Gisèle née en 781, morte après 814.

Elle est la fille d'Hildegarde et de Charlemagne, elle passe son enfance et sa vie d'adulte auprès de son père, au palais.

Charlemagne n'apprécie pas de voir ses filles s'éloigner de lui ou pire encore quitter le foyer paternel pour fonder une famille.




10=Hildegarde née le 30 avril 783, morte en 783.

La princesse reçoit le prénom de sa mère qui meurt en lui donnant le jour. La fille de Charlemagne ne survivra à sa mère que quelques mois.


11)Tétrade ou Théodrade née vers 785, morte après 853.

Elle est la fille aînée de Charlemagne et de Fastrade.

Elle entre en religion et devient abbesse de Notre Dame d'Argenteuil.




12)Hiltrude née vers 787, morte après 814.

Elle est la fille cadette de Charlemagne et de Fastrade.

Elle entre en religion et devient abbesse de Farmoutiers.


Les principales expéditions de Charlemagne en tout 53

1 contre les Aquitains 769
18 contre les Saxons 772 - 774 - 775 - 776 - 778 - 779 - 780 - 782 - 783 - 784 783 - 784 - 785 - 794 - 795 - 796 - 797 - 798 - 802 - 804
5 contre les Lombards 773 - 774 - 776 - 787 - 801
7 contre les Arabes d’Espagne 778 - 796 - 797 - 801 - 806 - 807 - 809
1 contre les Thuringiens 785
4 contre les Avares ou Huns 788 - 791 - 796 - 811
2 contre les Bretons 786 - 811
1 contre les Bavarois 787
4 contre les Salves au-delà de l’Elbe 789 - 805 - 806 - 812
5 contre les Sarrasins en Italien 806 - 807 - 810 812 - 813
3 contre les danois 808 - 810 - 811
2 contre les Grecs 809 - 810



Dernière édition par Romy50300 le Ven 26 Oct 2012 - 16:21, édité 1 fois
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Les rois  de France - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les rois de France   Les rois  de France - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012 - 16:35

Louis II

Le Bègue
Né le : ?/?/846
Mort le : 10/04/879 (Compiègne)
Roi (France) du :
?/?/846 au : 10/04/879
Fils de Charles II
et de Ermentrude d'Orléans
Sa constitution fragile et son bégaiement le desservent. Il ne régne que deux ans. Il confirme le partage de la Lotharingie fait en 870, par le traité de Fouron avec Louis le Jeune, roi de Germanie en 878.


Les Capétiens

Hugues Capet

à la Chape
Né le : ?/?/941
Mort le : 24/10/996
Roi (France) du :
01/07/987 au : 24/10/996
Fils de Hugues le Grand
et de Hedwige
Roi de France, fondateur de la dynastie Capétienne. Fils ainé d’Hugues le Grand, il épouse la Carolingienne Adélaïde d'Aquitaine effacé. Sous les règnes de Lothaire et de Louis V, il bénéficie, à la mort de ce dernier, de l'appuie d'Adalbéron archevêque de Reims, et de son secrétaire Gerbert, qui contribuent à son élection au trône de France. Le mérite de ce souverain est surtout d'assoir les bases de la dynastie en faisant sacrer son fils robert de son vivant, et assurant ainsi l'hérédité royale.



Robert II

Le Pieux
Né le : 27/03/972
Mort le : 20/07/1031
Roi (France) du :
24/10/996 au : 20/07/1031
Fils de Hugues Capet
et de Adélaïde d'Aquitaine




Henri Ier

L'Oiseleur
Né le : 04/05/1008
Mort le : 04/08/1060 (Vitry-aux-Loges)
Roi (France) du :
20/07/1031 au : 04/08/1060
Fils de Robert II
et de Constances d'Arles



Philippe Ier

Né le : 23/05/1052
Mort le : 30/07/1108 (Melun)
Roi (France) du :
04/08/1060 au : 29/07/1108
Fils de Henri Ier
et de Anne de Russie




Louis VI

Le Gros
Né le : 01/12/1081
Mort le : 01/08/1137 (Béthisy-Saint-Pierre)
Roi (France) du :
29/07/1108 au : 01/08/1137
Fils de Philippe Ier
et de Berthe de Hollande
Sacré à la hâte en 1108 à Orléans, pour éviter tout complot de sa belle-mère, Bertrade. A son arrivé le pouvoir est malmené, les grands vassaux ne lui obéissent plus. Louis pacifie le domaine royal en soumettant les seigneurs d'île de France sous les conseils du Sénéchal Garlande. En 1112, il bataille contre Hugues de Puiset et rattache le comté de Corbeil à son royaume. Protecteur des églises et des opprimés, il prend en compte l'avis de l'abbé de Cluny et St Bernard. Il favorise l'essor urbain. La prospérité enrichie la bourgeoisie, qui devient une alliée du roi (milices communales). Il tente d'enlever la Normandie à l'Angleterre, mais il est vaincu à Benneville (1119). Il repousse en 1124, avec l'aide de ses vassaux, l'empereur Henri V, levant ainsi la menace d'invasion de l'Empire romain germanique qui marche sur Reims. En 1135, il y a rivalité entre l'Anjou et Blois au sujet de la Normandie, conséquence de la mort d'Henri 1er Beauclerc qui n'a pas d'héritier. Cette guerre de succession sert les intérêts du roi. A la même époque, l'Aquitaine se soumet à Louis VI. Le Duc donne sa fille unique, Aliénor, au fils du roi en 1187. Le roi meurt juste après.



Louis VII

Le Jeune
Né le : ?/?/1120
Mort le : 18/11/1180
Roi (France) du :
01/08/1137 au : 18/09/1180
Fils de Louis VI
et de Alix de Maurienne
Son mariage avec Alienor d'Aquitaine, pousse son royaume jusqu'aux Pyrénées.Influencé par son épouse, son règne commence par deux expéditions malheureuses. Pour faire valoir les prétentions des Ducs d'Aquitaine sur le comté de Toulouse, le roi envoie son armée qui bat en retraite en 1141. En 1142, la reine qui rend responsable le Comte de Champagne de l'échec de l'année passée, par vengeance, répudie la nièce de Thibaud de Champagne par le Comte de Vermandois, qu'elle marie à sa soeur Pétronille. Thibaud se range alors aux cotés du Pape dans la querelle qui l'oppose à Louis VII au sujet de l'investiture de l'Archevêque de Bourges. Louis VII fait alors brûler Vitry sur Marne où plus de 1000 personnes meurent. Pour expier cette faute, le roi part pour la 2ème croisade avec son épouse en 1147. C'est un échec (Damas 1148). Mis en déroute le roi se réfugié auprès du Pape Eugéne III. De plus, le roi doit rentrer précipitamment en France à cause de la révolte de son frère Robert de Dreux en 1149. Le pouvoir est alors entre les mains de l'archevêque de Reims, du sénéchal Raoul de Vermandois et de Suger qui poursuit l'oeuvre de Louis VI. A la mort de se dernier en 1152, Louis VII répudie sa femme. Aliénor reprend sa dot et se marie avec le futur Henri II. Cet acte marque le début d'une longue lutte entre Capétiens et Plantagenêts. Un an avant sa mort, il fait sacré son fils unique "Philippe Auguste" qu'il a eu en 3ème noces avec Adéle de Champagne. Malade, il ne peut assister aux cérémonies du sacre et termine sa vie de façon monacale.



Philippe II Auguste
Né le : 21/08/1165
Mort le : 14/07/1223
Roi (France) du :
18/09/1180 au : 14/07/1223
Fils de Louis VII
et de Adèle de Champagne



Louis VIII Le Lion
Né le : 05/09/1187
Mort le : 08/11/1226
Roi (France) du :
14/07/1223 au : 08/11/1226
Fils de Philippe II
et de Isabelle de Hainaut



Louis IX

Saint Louis
Né le : 25/04/1214 (Poissy)
Mort le : 25/08/1270 (Tunis)
Roi (France) du :
08/11/1226 au : 25/08/1270
Fils de Louis VIII
et de Blanche de Castille

Il n'a que 12 ans à la mort de son père et c'est sa mère, Blanche de Castille qui assure la régence.

A sa majorité en 1234, il épouse Marguerite de Provence.

Il laisse sa mère gérer le royaume et ne gouverne personnellement qu'en 1242.

Une révolte d'un grand vassal, relance les hostilités entre la France et l'Angleterre (Hugues de Lusignan, Comte de la Marche, époux de la veuve de Jean sans Terre). après avoir battu Henri III à Taillebourg et à Saintes, Louis IX profite de la circonstance pour mettre un terme temporairement au conflit franco-anglais, en signant le traité de paix de Paris en 1259.

Concessions territoriales : le roi d'Angleterre renonce aux terres perdues depuis Philippe Auguste et le roi de France lui cède le Limousin, le Quercy et le Périgord.

Le traité d'Aragon signé en 1288, s'inspire du même principe, le roi Jacques 1er d'Aragon renonce à sa suzeraineté sur la Provence et le Languedoc en échange de l'abandon de la Catalogne et du Roussillon.

Soucieux de faire régner l'ordre et la justice, Louis IX interdit les vengeances familiales, le duel judiciaire et interdit les guerres privées (1245).

Il crée les enquêteurs royaux afin d'éviter les abus des baillis et des sénéchaux.

L'imagerie populaire, le représente animé d'une foi ardente.

Il rend la justice sous le chêne de Vincennes, fait l'aumône aux pauvres. Sont exclus, les Cathares et les Juifs, il soutient l'inquisition en Languedoc (1244).

Voulant frapper la puissance musulmane, il part d'Aigues Mortes, pour la 7ème croisade(1247).

Il prend Damiette en 1249, mais est fait prisonnier en 1250 à Mansourah. Libére contre rançon, il passe 4 ans en Syrie.

Sa mère Blanche a repris la régence, ce qui implique la multiplication des révoltes, notamment celle des "pastoureaux", paysans qui pillent tout sur leur passage.

A la mort de sa mère, en 1252, Louis IX rentre en France et réorganise le pays.

La monnaie royale peut être utilisée partout, contrairement à celle des seigneurs qui n'est valable que sur leurs terres.

C'est le début de la monarchie moderne. Il part pour la 8ème croisade en 1270. Il meurt devant Tunis de la peste.

Il sera canonisé en 1297.




Philippe III Le Hardi

Né le : 01/05/1245 (Poissy)
Mort le : 05/10/1285 (Perpignan)
Roi (France) du :
25/08/1270 au : 05/10/1285
Fils de Louis IX
et de Marguerite de Provence

Accompagnant son père Louis IX à la 8ème croisade, Philippe III est proclamé roi en 1270.

Il en revient accompagné de nombreux cercueils, dont celui de son épouse, Isabelle d’Aragon.

Sacré à Reims en 1271, il reçoit en héritage, le Poitou, l’Auvergne et le comté de Toulouse. Il cède au pape Grégoire X le Comtat Venaissin (Avignon).

Plusieurs années de négociations avec Edouard 1er, roi d’Angleterre, aboutissent au traité d’Amiens (1279) qui donne satisfaction aux Anglais pour l’Agenais.

En revanche, vers le royaume espagnol, l’extension du royaume provoque de longues guerres obscures et infructueuses, contre Pierre d’Aragon.

Le roi intervient en Navarre, il soutient, Blanche de France et Blanche d’Artois, toutes deux dépouillées.

La 1ère trouve refuge en France et la 2ème fiance sa fille Jeanne au futur Philippe le Bel.

Philippe le Hardi soutient la politique de son oncle Charles 1er d’Anjou, en Sicile, en s’opposant à Pierre III d’Aragon, considéré comme l’instigateur du massacre des vêpres siciliennes (1282).

Philippe engage une croisade contre l’Aragonais (1284-1285) mais les maladies déciment ses armées qui rentrent en France.

Le roi meurt lui-même de malaria à Perpignan.




Philippe IV Le Bel
Né le : ?/?/1268
Mort le : 29/11/1314
Roi (France) du :
05/10/1285 au : 29/11/1314
Fils de Philippe III
et de Isabelle d'Aragon



Louis X Le Hutin

Né le : 04/10/1289 (Paris)
Mort le : 05/06/1316 (Paris)
Roi (France) du :
29/11/1314 au : 05/06/1316
Fils de Philippe IV
et de Jeanne de Navarre

Fils ainé de Philippe IV, roi de Navarre à la mort de sa mère en 1304, il succède à son père en 1314.

Il doit faire face à la réaction aristocratique.

En 1315, il leur accorde des chartes (aux Bourguignons, Picards, Champenois).

Ils retrouvent ainsi une partie de leurs droits qu'ils avaient perdu sous le règne de Philippe le Bel.

A la demande de son oncle, Charles de Valois, Louis X, sacrifie le surintendant des finances : Enguerrand de Marigny qui été détesté des nobles.

Le comte de Flandre, Robert de Béthune, refuse de prêter hommage au roi, Louis réunît les États généraux à Bourges en 1316.

L'armée rentre en Flandre mais s'embourbe.

De retour à Vincennes Louis succombe d'une maladie respiratoire.

Louis X marque son règne court par une ordonnance sur l'affranchissement des serfs.




Philippe V Le Long

Né le : 17/11/1293
Mort le : 03/01/1322
Roi (France) du :
19/11/1316 au : 03/01/1322
Fils de Philippe IV
et de Jeanne de Navarre

Régent du 5 juin au 15 novembre 1316, il se fait proclamer roi le 19 novembre 1316 après la mort de son neveu, Jean Ier né le 14 novembre 1316 après la mort son père Louis X, mais il décède le 19 novembre.



Charles IV Le Bel
Né le : ?/?/1294
Mort le : 01/02/1328 (vincennes)
Roi (France) du :
03/01/1322 au : 01/02/1328
Fils de Philippe IV
et de Jeanne de Navarre

Troisième fils de Philippe le Bel.

Sacré à Reims le 11 février 1322, il essaye de réorganiser la justice et les finances.

Il exile les banquiers Lombards qui pratiquent l’usure.

La Flandre se révolte en 1322, elle se termine par la paix d’Arques en 1326.

De nouvelles tensions apparaissent avec l’Angleterre et il prononce la confiscation de la Guyenne.

Il répudie sa première femme, Blanche de Bourgogne impliquée sans l’affaire des « brus » en 1314, infidèles de Philippe le Bel.

Il se remarie en 1322 avec Marie de Luxembourg.

Morte en couches en 1324, sans laisser d’héritiers, Charles épouse Jeanne d’Evreux qui ne lui donne que des filles.

A sa mort, selon le droit féodal, la couronne aurait dû passer au roi d’Angleterre, Edouard III, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère Isabelle.

C’est alors que la loi salique qui écarte Edouard III du trône devient une loi nationale.

Elle seule permet de préférer un prince français.

C’est donc à son cousin Philippe VI de Valois, qu’échoue la couronne.

Les relations deviennent alors tendues entre les Plantagenêt, annonçant la guerre de Cent Ans.



Valois

Cette branche de la dynastie des Capétiens accède au trône de France en 1328 avec Philippe VI, fils de Charles de Valois et neveu de Philippe IV le Bel, dont les trois fils étaient morts sans descendance mâle.

Le nouveau roi est choisi par les grands du royaume, de préférence au roi d’Angleterre Édouard III, pourtant petit-fils par sa mère Isabelle de Philippe IV le Bel.

La dynastie des Valois règne sur la France de 1328 à 1589.

Les Valois directs, de 1328 à 1498, donnent sept rois à la France, de Philippe VI à Charles VIII.

C’est à nouveau une succession de père en fils pendant 170 ans.

Cette période très difficile est marquée par la guerre de Cent ans, la détention du roi Jean II le Bon, la folie du roi Charles VI et la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.

La seconde moitié du XVè siècle voit le redressement de l’autorité monarchique avec Charles VII (1422- 1461) et Louis XI (1461-1483).

En 1498, Charles VIII meurt sans héritier mâle et la couronne passe au plus proche prince du sang vivant, son cousin le duc d’Orléans, qui règne sous le nom de Louis XII.


Ils ont régné
     
Marguerite d’Anjou


Charles
cte de Valois

1270 - 1325

  Catherine
de Courtenay


Mahaut
de Chatillon St Pol



   
       
Philippe VI
de Valois
roi de 1328 à 1350
1293 - 1350


Charles



     
       
Jean II
le Bon
roi de 1350 à 1364
1319 - 1364
       
   
Charles V
le Sage
roi de 1364 à 1380
1338 - 1380


Louis 1er
d ’Anjou
roi de Naples
ANJOU


Jean
le Magnifique

1340 - 1416


Philippe II
le Hardi
duc de Bourgogne
BOURGOGNE
 
   
Valentine



Jeanne



Blanche



 
     
Charles VI
le Fou
roi à partir de 1380
1368 - 1422


Louis
duc d’Orléans



ORLEANS


Catherine



   
     
Charles VII
le Victorieux
roi de 1422 - 1461
1403 - 1461
Isabelle



Michelle



Catherine



 
       
Louis XI

roi de 1461 - 1483
1423 - 1483


Catherine



     
     
Charles VIII
l’Affable
roi de 1483 - 1498
1470 - 1498
Anne de France
(de Beaujeu)
régente 1483-1491
1461 - 1522
Sainte Jeanne
la Boiteuse

1464 - 1505




Philippe VI de Valois

Né le : ?/?/1293
Mort le : 22/08/1350 (Nogent-le-Roi)
Roi (France) du :
01/02/1328 au : 22/08/1350
Fils de Charles de Valois
et de Marguerite de Sicile



Maison de Bourgogne



[uJusque dans la seconde moitié du XIVe siècle, la Bourgogne forma un duché indépendant aux frontières changeantes, d’où partirent plusieurs mouvements de restauration de la vie religieuse et monacale.

En 1363, le duché, échu par héritage au roi de France, fut constitué en apanage au profit des Valois.

Ceux-ci accrurent rapidement leurs possessions en direction de la Franche-Comté, cependant qu’ils acquéraient, sur les frontières nord du royaume, un ensemble de provinces couvrant la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg actuels et s’étendant à l’Artois et à la Picardie.

L’État bourguignon atteignit son apogée avec Charles le Téméraire qui songeait à l’ériger en royaume indépendant au moment où il fut tué devant Nancy en 1477.

Cette mort permit à Louis XI de faire rentrer le duché dans le domaine de la Couronne, d’où il ne devait plus sortir.

Mais jusqu’en 1679 date du rattachement de la Franche-Comté à la France la Bourgogne resta une région frontalière soumise aux servitudes de la défense et agitée en outre par divers soulèvements.

Ils ont régné

Jean II le Bon
roi de 1350 à 1364
1319 - 1364
   
   
Charles V
roi de 1364 - 1380
1338 - 1380

Jean
duc de Berry
1340 - 1416

Louis
duc d’Anjou
1339 - 1384


  Philippe II le Hardi
duc de Bourgogne
cte de Flandre
1342 - 1404

   
Jean sans Peur
1371 - 1419

Marguerite


 
Antoine
1406 - 1415

     
Philippe III le Bon
1419 - 1467


  Jacqueline
de Bavière
1401 - 1436  


Jean
duc de Brabant
mort en 1427


Philippe


 

Charles
le Téméraire
1467 - 1477
       
       
Marie de Bourgogne
1457 - 1482


  M. de Habsbourg
1459 - 1519
   
     
 Philippe 1er le Beau
1478 - 1506

  Jeanne la Folle
1479 - 1555  
 
     
   Charles Quint
1500 - 1558



Jean II Le Bon

Né le : 20/04/1319
Mort le : 08/04/1364
Roi (France) du :
22/08/1350 au : 08/04/1364
Fils de Philippe VI
et de Jeanne de Bourgogne


Charles V le sage

Né le : 21/01/1337
Mort le : 16/09/1380
Roi (France) du :
08/04/1364 au : 16/09/1380
Fils de Jean II
et de Bonne de Luxembourg



Charles VI Le Fou

Né le : 03/12/1368 (Paris)
Mort le : 21/10/1422 (Paris)
Roi (France) du :
16/12/1380 au : 21/10/1422
Fils de Charles V
et de Jeanne de Bourbon

Il monte sur le trône à l’âge de 12 ans.

Ses oncles, régents abuse du pouvoir.

Les rivalités de cette régence détruisent les efforts accomplis au règne précédent.

De nombreuses révoltes éclatent dans différentes régions à cause des impôts.

Les villes de Flandres, elles aussi se soulèvent. Charles VI remporte une victoire décisive sur ses derniers en 1382, où le comte de Flandre, Artevelde, périt dans la bataille.

C’est Philippe le Hardi, frère de Charles V et duc de Bourgogne qui en hérite.

L’Angleterre voit cela d’un mauvais œil et débarque à Calais : la trêve est rompue une nouvelle fois.

Devant tant de maladresses, le roi qui a atteint ses 20 ans décide de gouverner seul et à partir de 1388, il appelle d’anciens conseillers de son père (les marmousets).

Il fait sacrer son épouse, Isabeau de Bavière, princesse allemande, reine en 1389.

Ils auront 8 enfants. Il conclut des accords avec le comte de Foix et le duc de Bretagne, mais se heurte à Richard II, roi d’Angleterre.

Le roi connaît son 1er accès de folie en 1392 dans la forêt du Mans.

En 1393, Isabeau organise un bal, où le feu prend aux maillots des danseurs vêtus en sauvage.

Charles est sauvé in extremis de ce que l’on appellera le « bal des ardents ».

Le roi à partir de ce moment aura énormément d’accès de folie.

La fille du roi, Isabelle, en 1396 est promise à Richard II, ce qui annonce la paix.

Mais Richard est détrôné par son cousin Henri de Lancastre (Henri IV).

Nouvelles hostilités entre l’Angleterre et la France qui est affaiblie par une guerre civile entre les ducs de Bourgogne et les ducs d’Orléans (1407).

Henri IV conclut une alliance avec les Armagnacs(1412), puis débarque en France.

Son successeur, Henri V réclame la couronne de France, arrive sur le continent et fait subir la plus désastreuse défaite en 1415 à Azincourt.

Il s’empare aussi de la Normandie en 1417.

Convoqué à une entrevue avec le dauphin Charles, Jean sans peur est assassiné.

Philippe le Bon lui succède et le roi d’Angleterre, s’allie aux Bourguignons (1419).

Isabeau trahi le roi en faveur du duc de Bourgogne. Ce qui aboutit au traité de Troyes (1420), qui déshérite le dauphin Charles en faveur du roi Henri V.

La mort de Charles VI et d’Henri V, laissent un pays ravagé.




Charles VII

Né le : 21/02/1403
Mort le : 22/07/1461
Roi (France) du :
21/10/1422 au : 22/07/1461
Fils de Charles VI
et de Isabeau de Bavière




Louis XI

L'universelle aragne
Né le : 03/07/1423
Mort le : 30/08/1483
Roi (France) du :
22/07/1461 au : 30/08/1483
Fils de Charles VII
et de Marie d'Anjou




Charles VIII


Né le : 30/06/1470
Mort le : 07/04/1498
Roi (France) du :
30/08/1483 au : 07/04/1498
Fils de Louis XI
et de Charlotte de Savoie



Valois-Orléans


La branche des Valois-Orléans (1498- 1515) n’a eu qu’un seul représentant sur le trône en la personne de louis XII.

Elle est issue de louis, duc d’Orléans et frère du roi Charles VI le Fou.

Louis XII meurt sans héritier mâle en 1515 et la couronne passe à son gendre François 1er, issu également de Louis, duc d’Orléans par son père Charles d’Angoulême.

La branche des Valois-Angoulême règne sur la France de 1515 à 1589 et donne cinq rois, de François 1er à Henri III.

Après les règnes de François 1er (1515- 1547) et de son fils Henri II (1547-1549), qui marquent le « beau XVIè siècle », la monarchie s’affaiblit et doit faire face aux guerres de religion.

En 1589, la mort d’Henri III donne la couronne au roi de Navarre Henri, plus proche héritier du trône, qui fonde la dynastie des Bourbons.

Ils ont régné


Louis de France
duc d’Orléans

1372 - 1407
 
       
   Charles
duc d’Orléans

1394 - 1465
  Jean d’Orléans
comte d’Angoulême

1399 - 1467
 
         
   Louis XII
Père du Peuple
roi de 1498 à 1515
1462 - 1515


  Charles d’Orléans
comte d’Angoulême

1460 - 1496
 
       
 Renée de France
duch. de Ferrare

 
Claude de France
duch. de Bretagne

1499 -1524
  François Ier

roi de 1515 à 1547
1494 - 1547


Marguerite


 

     
 François
Dauphin

1517 - 1536
Henri II

roi de 1547 à 1559
1519 - 1559
Madeleine


 
Marguerite


 
Jeanne III d’Albret
reine de Navarre

1528 - 1572

     
 François II

roi de 1559-1560
1544 - 1560
Elisabeth


1545 - 1568
Claude


1547 - 1575  
 
     
  Henri III

roi de 1574-1589
1551 - 1589
Charles IX

roi de 1560-1574
1550 - 1574
   
       
 Hercule-François
duc d’Alençon
duc d’Anjou
1555 - 1584


Marguerite
"Reine Margot"
1553 - 1615


  Henri IV
le Grand
roi de 1589 à 1610
1553 - 1610




Louis XII d'Orléans


Le Père du peuple
Né le : 27/06/1462 (Blois)
Mort le : 01/01/1515 (Paris)
Roi (France) du :
07/04/1498 au : 01/01/1515
Fils de Charles d'Orléans
et de Marie de Clèves





Les Valois



François Ier

Né le : 12/09/1494 (Cognac)
Mort le : 31/03/1547 (Rambouillet)
Roi (France) du :
01/01/1515 au : 31/03/1547
Fils de Charles d'Orléans
et de Louise de Savoie



Henri II
Né le : 31/03/1519
Mort le : 10/07/1559
Roi (France) du :
31/03/1547 au : 10/07/1559
Fils de François Ier
et de Claude de France



François II


Né le : 19/01/1544
Mort le : 05/12/1560
Roi (France) du :
10/07/1559 au : 05/12/1560
Fils de Henri II
et de Catherine de Médicis

Fils ainé d'Henri II, il succéde à son pére à l'âge de 15 ans.

Il a la majorité pour gouverner mais de constitution fragile, n'en a guère les moyens.

Fiancé à l'âge de 6 ans à Marie Stuart, petite reine d'Ecosse et niéce des Guise, il l'épouse au printemps 1558.

Sa mère exerce la régence avec l'appui des Guise.

Les princes de sang sont traités sans égard. Dès leur accession au pouvoir, les Guise déclarent la guerre aux calvinistes.

Les chefs du parti protestant montent la conjuration d'Amboise (1560).

Le projet consiste à enlever le roi. Mis au courant les Guise font executer les conjurés.

Les calvinistes se soulévent dans les provinces. pour calmer les esprits, Catherine de Médicis nomme chancelier Michel de l'Hospital, qui méne une politique de conciliation avec les réformés.

François II meurt emporté par une meningite le 5 décembre 1560, laissant la France dans une agitation croissante.




Charles IX

Né le : 27/06/1550
Mort le : 30/05/1574
Roi (France) du :
05/12/1560 au : 30/05/1574
Fils de Henri II
et de Catherine de Médicis




Henri III


Né le : 19/09/1551
Mort le : 01/08/1589
Roi (France) du :
30/05/1574 au : 01/08/1589
Fils de Henri II
et de Catherine de Médicis





Bourbons

La maison de Bourbon ne fut pendant longtemps que l’une des multiples branches du tronc capétien ; la mort sans héritier mâle des trois derniers Valois devait pourtant donner la couronne aux Bourbons à la fin du XVIe siècle.

Leurs règnes allaient coïncider, au XVIIe siècle et au début du XVIIIe, avec l’apogée de la monarchie absolue et la prépondérance française en Europe.

Ils s’identifient également avec le triomphe d’une civilisation française que les hommes de l’époque ne pouvaient concevoir indépendamment de la personne du souverain.

Le XVIIIe siècle, s’il connaît l’affaiblissement de la monarchie absolue, est aussi le temps où la famille de Bourbon occupe les trônes de France, d’Espagne, de Parme et des Deux-Siciles, étendant la puissance de cette maison des Philippines à l’Italie et de l’Inde au Canada.


Ils ont régné
Charles


1489 - 1537




Rois de France et de Navarre
Ducs d'Orléans

     
 Antoine


1518 - 1562
Charles


1523 - 1590
Louis


1530 - 1569
 
       
 Henri IV
le Grand
roi de 1589 à 1610
1553 - 1610
     
   
Louis XIII
le Juste
roi de 1610 à 1643
1601 - 1643


Elisabeth
1602 - 1644


Marie Christine
1606 - 1663


Gaston
duc d’Orléans
1608 - 1660


Henriette
1609 - 1669

   
Louis XIV
le Grand
roi de 1643 à 1715
1638 - 1715


Philippe
1640 - 1701

       
Louis
le Grand Dauphin
ou Monseigneur
1661 - 1711


Philippe II
régent
de 1715 à 1723
1674 - 1723

     
Louis
duc de Bourgogne
Dauphin de France
1682 - 1712


Philippe V
duc d’Anjou
roi d’Espagne
1683 - 1746


Charles
duc de Berry
1686 - 1714


  Louis
1703 - 1752

       
Louis-Philippe
1725 - 1785

       
Louis XV
le Bien Aimé
roi de 1715 à 1774
1710 - 1774


Louis-Philippe
Philippe Egalité
1747 - 1793

       
Louis
Dauphin de France
1729 - 1765
     
   
Louis XVI
roi de 1774 à 1792
1754 - 1793


Louis XVIII
roi de 1814 à 1824
1755 - 1824


Charles X
roi de 1824 à 1830
1757 - 1836



Louis Philippe Ier
roi de 1830 à 1848
1773 - 1850

   
Louis XVII
1785 - 1795


Marie-Thérèse
1778 - 1851
Louis-Antoine
duc d’Angoulême
Dauphin de France
1775 - 1844


Charles
duc de Berry
1778 - 1820
 
   
     Henri
duc de Bordeaux
comte de Chambord
1820 - 1883


Ferdinand
duc d’Orléans
1810 - 1842

       
     Philippe
comte de Paris
1838 - 1894


Robert
duc de Chartres
1840 - 1910

       
     Philippe
duc d’Orléans
1869 - 1926


Jean
duc de Guise
1874 - 1940

       
       Henri
comte de Paris
1908 - 1999  



Henri IV


Né le : 13/12/1553
Mort le : 14/05/1610
Roi (France) du :
02/08/1589 au : 14/05/1610
Fils de Antoine de Bourbon
et de Jeanne III d'Albret





Louis XIII Le juste

Né le : 27/09/1601 (Fontainebleau)
Mort le : 14/05/1643 (St Germain en Laye)
Roi (France) du :
28/10/1614 au : 14/05/1643
Fils de Henri IV
et de Marie de Médicis

Il n’a que 9 ans, à la mort de son père.

Sa mère, Marie de Médicis assure alors la régence avec son favori Concini.

Elle arrange le mariage de Louis, avec l’Infante d’Espagne, Anne d’Autriche.

Sa politique dépensière fait se dresser contre elle les Grands, les protestants et le peuple.

Louis est sacré roi à 14 ans, le 20 octobre 1614.

Une semaine après s’ouvrent les Etats Généraux qui n’aboutissent à rien.

Louis est toujours tenu à l’écart de la politique par sa mère et Concini.

Il se lie alors avec son fauconnier Charles de Luynes qui le conseil. Louis décide alors de faire un coup d’état .

Il fait assassiner Concini et exile sa mère à Blois en 1617.

Il rappelle les ministres de son père et renvoie Richelieu.

Il laisse Charles de Luynes gouverner et poursuivre la politique catholique de la régente.

Mais sa politique lui vaut l’hostilité des Grands qui recherchent l’alliance avec la reine-mère.

Richelieu sert de médiateur pour réconcilier le fils et la mère.

Pendant ce temps, les protestants prennent les armes.

En 1621, Luynes meurt au combat contre le Midi protestant.

C’est là que Richelieu gagne la confiance du roi.

Louis XIII élabore une nouvelle politique en 1624 avec Richelieu au Conseil du roi.

Le régime devient absolutiste, les Etats généraux et l’assemblée des notables ne sont plus convoqués.

Les protestants résistent à Richelieu et au roi. Le ministre en vient à bout à l’issue du long siège de La Rochelle (1627-1628).

L’édit d’Ales (28 juin 1629) consacre la reprise royale : Les Huguenots perdent leurs privilèges politiques, militaires et juridiques.

Toutes les oppositions sont brisées, au moindre doute de complot, les suspects sont éliminés : le comte de Chalais, le maréchal de Marillac, le duc de Montmorency… Ce qui n’empêche pas le frère du roi, Gaston d’Orléans de comploter avec Marie de Médicis.

Cette dernière, essaye de nouveau, une action contre Richelieu, mais le roi donne toujours sa confiance au Cardinal. Elle quitte définitivement le royaume en 1630.

A l’extérieur, le roi impose la puissance de la France, lutte contre les Habsbourg d’Espagne et s’engage dans la guerre de 30 ans.

Cette guerre, à partir de 1635 alourdit les charges fiscales. Ce qui provoque des révoltes paysannes.

Louis XIII et Richelieu profitent de cette situation pour limiter les pouvoirs locaux (seigneurs de province).

Débutée par des défaites (Corbie en 1636), la guerre permet à la France d’occuper le Roussillon et l’Artois.

L’Empire colonial commence au Canada, en Afrique et aux Antilles.

Louis meurt le 14 mai 1643, peut de temps après Richelieu (4 décembre 1642).





Louis XIV


Louis Dieudonné
Le roi soleil

Né le : 05/09/1638 (Saint-Germain-en-Laye)
Mort le : 01/09/1715 (Versailles)
Roi (France) du :
07/09/1651 au : 01/09/1715
Fils de Louis XIII
et de Anne d'Autriche

Il n’avait que 5 ans, lorsqu’il succéda à son père, le 14 mai 1643.

Il eu pour gouverneur, le Maréchal de Villeroy et pour précepteur, l’abbé Péréfixe de Beaumont qui devint archevêque de Paris.

Si son instruction fut toujours très négligée, son éducation politique fut au contraire très soignée.

Mazarin s’efforçant de le tenir au courant de tout ce qui concernait l’administration intérieure du royaume et la situation générale de l’Europe.

Bien que Louis XIV fut proclamé majeur en septembre 1651, le gouvernement de la France fut dirigé jusqu’en 1661 par Mazarin qui avait le titre de 1er ministre.

Grâce aux victoires de Condé et de Turenne, Mazarin termina heureusement la guerre de 30 ans par les traités de Westphalie (1648), qui donnèrent à la France l’Alsace, moins Strasbourg et établir la prépondérance française en Europe.

Par la paix des Pyrénées (1659), que précède la victoire de Turenne aux Dunes.

L’Espagne cède l’Artois et le Roussillon et l’infante d’Espagne fut donnée en mariage à Louis XIV.

L’administration intérieure de Mazarin fut moins heureuse.

Il eut d’abord à lutter contre les nobles, qui voulaient profiter de la minorité du roi pour ressaisir le pouvoir et reprendre les privilèges dont ils avaient été dépouillés par Richelieu (cabale des importants en 1643).

Par sa mauvaise administration financière, il provoque la révolte de la Fronde, et la guerre civile s’ajoutant à la guerre étrangère, amène une misère atroce, dont le souvenir restera profondément gravé dans l’esprit du roi et contribua pour une grande part à le pousser à compléter l’œuvre de Richelieu, à établir une monarchie illimitée, sans contrôle, dont il a lui-même exposé les théories dans ses mémoires. Par ses ministres, par ses conseils, le roi sera désormais le souverain maitre dans le royaume.

Le parlement ne sera plus qu’une cour supérieure de justice et perdra son droit de remontrance : la noblesse ne sera plus qu’une noblesse de cour, avide à capter les bonnes grâces du maître.

A la mort de Mazarin(1661), Louis XIV ne veut plus de 1er ministre.

Il donne toute sa confiance à Colbert, Louvois, à Hugues de Lionne, tout en montrant lui-même, une conscience remarquable dans l’accomplissement de son métier de roi.

Colbert lui procure l’argent dont il a besoin, Louvois lui donne une excellente armée, de Lionne lui ménage de précieuses alliances.

Fier des immenses ressources dont il dispose, il intervient dans toutes les questions européennes et partout il impose sa volonté.

Il oblige son beau-père, Philippe V à reconnaître la préséance des ambassadeurs de France sur ceux d’Espagne (affaire Vatteville).

Il humilie le pape Alexandre VII (affaire Créqui). Il soutient le Portugal contre l’Espagne (victoire de Villaviciosa) et l’Autriche contre les Turcs (victoire de St Gothard).

A la mort de son beau-père en 1665, il revendique les Pays-Bas espagnols au nom de sa femme.

Il conquiert la Flandre (1667), la Franche-Comté (1668).

Mais une triple alliance de La Haye (Angleterre, Hollande, Suède) l’oblige à signer la paix à Aix la Chapelle et à se contenter de la Flandre.

Louis XIV isole diplomatiquement la Hollande. Il s’unit avec l’Angleterre (traité de Douvres) et avec la Suède (traité de Stockholm).

Il envahit la Hollande en 1672.

Les Hollandais vaincus sollicitent la paix, mais devant les exigences de Louis XIV, ils rétablissent le stathoudérat en faveur de Guillaume d’Orange et organisent contre la France, une formidable coalition (Empereur, Espagne, Hollande, Brandebourg) .

L’Angleterre elle-même se décide bientôt à la neutralité. Grâce aux victoires de Turenne en Alsace, de Condé à Senef, de Du Quesne à Stromboli, à Agosta et à Palerme, Louis XIV triomphe de ses ennemis et il conclut les traités de Nimégue (1678) qui lui donne la Franche-Comté.

Louis XIV est alors à l’apogée de sa puissance, mais il provoque l’Europe par les acquisitions des chambres de réunion, par les persécutions qu’il exerce contre les protestants et par la révocation de l’Edit de Nantes (1685).

C’est la 2ème partie du règne qui commence. Elle est aussi funeste, aussi désastreuse que la 1ère a été brillante et glorieuse.

Colbert meurt en 1683, Louvois en 1691.

Après eux, les ministres qui dirigent les affaires sont ou incapables ou insouciants.

L’industrie et le commerce languissent, tandis que les impôts augmentent.

La misère est grande dans toutes les provinces.

Louis XIV soutient encore deux guerres contre l’Europe. La guerre de la ligue d’Augsbourg et la guerre de succession d’Espagne.

Dans la 1ère (1688.1697), il essaye d’abord en vin d’établir, Jacques II sur le trône d’Angleterre.

Après cet échec, il prend l’offensive sur le Rhin (incendie de Palatinat), en Italie, aux Pays-Bas et il conclut la paix à Ryswick (1697).

Il abandonne la ville de Luxembourg.

La succession d’Espagne s’ouvrit presque aussitôt après.

Le roi Charles II reconnut pour unique héritier le petit-fils de Louis XIV, le duc d’Anjou qui prit le nom de Philippe V (1700).

L’Angleterre et la Hollande l’acceptèrent, mais les fautes de Louis XIV amenèrent la conclusion de la grande ligue de la Haye (1701).

La France essuya dans cette guerre des revers considérables.

Aux conférences de Gertruydenberg (1710), Louis XIV, pour obtenir la paix, consentit à abandonner presque toutes les conquêtes de son règne. Les Hollandais ayant exigé que Louis XIV chassât lui-même son petit-fils du trône d’Espagne.

La guerre continua, et la France fut heureusement sauvée par la division qui se mit parmi les alliés.

Aux traités d’Utrecht (1713), de Rastadt et de Bade (1714), Louis XIV conserva les meilleures conquêtes de son règne (Alsace, Roussillon, Artois, Flandre et Franche-Comté).

Philippe V garda l’Espagne et ses colonies.

Louis XIV meurt un an après laissant la France ruinée.

Les querelles religieuses ont tenu une grande place sous son règne (persécution contre les Jansénistes, les protestants, conflits avec le pape).

Roi très catholique, il ne veut admettre en France que la religion qu’il pratique, mais il ne veut pas reconnaître au pape le droit de lui contester son autorité.

Il a été le protecteur éclairé des artistes.

Il a fait construire un grand nombre de monuments : Val de grâce, l’observatoire, les Invalides, Versailles, Marly…





Louis XV Le bien aimée

Né le : 15/02/1710 (versailles)
Mort le : 10/05/1774 (Versailles)
Roi (France) du :
22/02/1723 au : 10/05/1774
Fils de Louis duc de Bourgogne
et de Marie Adélaïde de Savoie

Il est l’arrière petit-fils de Louis XIV.

A son avènement, il n’a que 5 ans.

Il reçoit une excellent instruction, particulièrement les sciences et techniques par le Cardinal de Fleury.

Philippe d’Orléans assure la régence jusqu’à la majorité du roi, à l’âge de 23 ans.

Louis XV aura comme ministre le cardinal de Fleury jusqu’à sa mort en 1743.

Cette période est la plus prospère du règne de Louis XV. Fleury, après l’échec de Law, assainit les finances, pratique une politique de colbertisme, favorisant ainsi le commerce colonial et la fiscalité.

Le commerce extérieur est florissant et les villes de Bordeaux et de Nantes s’enrichissent grâce au commerce triangulaire.

Fleury engage la France dans la succession de Pologne durant 5 ans (1733-1738) pour acquérir la Lorraine défendant de ce fait le beau-père du roi : Stanislas Leszczynska.

A la mort de son ministre en 1743, Louis XV décide de gouverner seul et ne nomme pas de 1er ministre, c’est une période moins faste.

A l’extérieur, deux grandes guerres affaiblissent les intérêts de la France.

La guerre de succession d’Autiche (1740-1748) et la guerre de sept ans (1756-1763).

Concernant la succession d’Autriche, Louis XV cède à la pression de l’opinion publique en créant une alliance avec Fréderic II, roi de Prusse.

Mais ce dernier trahit la France.

La guerre de Sept ans déclenchée par l’Angleterre se termine par le traité de Paris (1763) où la France perd de nombreuses colonies en Amérique ainsi qu’en Inde.

A l’intérieur, l’opposition parlementaire est importante, notamment dans la question religieuse, défendant le jansénisme et attaquant les jésuites que Choiseul, fait renvoyer en 1762.

Après la disgrâce de Choiseul en 1770, le Triumvirat Maupeou-Terray-d’Aiguillon tente de restaurer l’autorité royale, mais ces mesures arrivent trop tard.

Le roi se divertit à partir de 1733.

La plus célèbre des favorites sera, Mme d’Etiolle, dite la Pompadour.

Cette femme cultivée et intelligente est l’amie des encyclopédistes.

Son règne durera 20 ans, elle renverse les alliances, fait et défait les ministres… Mme Du Barry sera la deuxième favorite, la plus connue.

Le roi durant son règne, a lancé de grands travaux routiers, il lance la construction de grands édifices, comme l’Ecole de droit, l’église Ste Geneviève…

Lorsque Louis Xv, meurt en 1174, il laisse deux provinces à la France : la Corse et la Lorraine.




Louis XVI


Né le : 23/08/1754 (versailles)
Mort le : 21/01/1793 (Paris)
Roi (France) du :
10/05/1774 au : 21/09/1792
Fils de Louis, Dauphin
et de Marie-Josephe de Saxe

Louis Auguste Duc de Berry Petit-fils de Louis XV.

Après la mort de ses deux frères ainés, il devient roi à 20 ans en 1774.

D’un caractère indécis et timide, il est mal préparé aux affaires politiques, il s’intéresse plus à la chasse ainsi qu’à l’horlogerie et la serrurerie.

Marié à Marie-Antoinette en 1770, dans le but de renforcer l’alliance avec l’Autriche, il est affaibli par le discrédit qui frappe la reine.

« L’Autrichienne », surnommée ainsi finit par se rendre vraiment impopulaire lors de l’affaire du collier en 1785.

Louis commence mal son règne : le rappel des parlements mis au pas par Maupeou.

Les magistrats font aussitôt tout pour empêcher toutes reformes.

Conseillé par le conservateur Maurepas qui avait été disgracié par Louis XV, le roi appelle au pouvoir, Turgot et Malesherbes.

Turgot réalise des économies, réduit la dette et supprime les corvées, mais le parlement fait échouer la mise en place des impôts sur le revenu foncier et sur la libre circulation des grains.

L’augmentation du prix des céréales entraîne la « guerre des farines » et Louis XVI sacrifie Turgot.

Necker a recours à des emprunts onéreux pour financer la guerre d’Indépendance américaine.

Cette intervention rehausse le prestige de la France en Europe, mais combinée à des dépenses excessives de la Cour, elle aggrave encore la crise financière. La moitié des recettes sert à rembourser la dette.

Necker supprime le servage en 1779 et dénonce les gaspillages de la Cour.

Disgracié, il démissionne en 1781. Ni Calonne, ni Lomènie de Brienne ne réussissent à rétablir l’équilibre.

Le malaise économique et social décide Louis XVI à rappeler Necker et à convoquer les Etats généraux en mai 1789.

Le Tiers-Etat refuse de partir si le roi n’accepte pas des réformes.

Constitués en Assemblée nationale, ils sont rejoints par des députés du clergé et de la noblesse.

Le 20 juin par le serment du jeu de paume, ils s’engagent à donner à la France une constitution.

La monarchie absolue s’efface pour faire place à la monarchie constitutionnelle.

Par crainte d’un complot aristocratique, le peuple de Paris se soulève et prend la Bastille.

Louis XVI rentre à Paris le 17 juillet et les premiers aristocrates s’exilent.

L’Assemblée vote l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août. Le roi rechignant à ratifier ces changements, le peuple va le chercher et le ramène aux Tuileries.

Les constituants poursuivent leur travail et à la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, le roi et le peuple sont réunis en apparence.

Violement hostile aux réformes, le roi quitte Paris le 20 juin 1791.

Le pouvoir exécutif revient au roides français et non plus au roi de France.

Le roi cherche refuge auprès des Cours d’Europe mais il se fait arrêter à Varennes, cet acte marque la rupture définitive entre Louis et le peuple.

La guerre est déclarée à l’Autriche en avril 1792.

Le manifeste de Brunswick menaçant de raser Paris, si la famille royale n’est pas respectée, provoque l’indignation populaire et une insurrection le 10 août 1792.

Prisonnier de la Commune insurrectionnelle, le roi est suspendu de ses fonctions et enfermé au Temple.

Jugé par la Convention, déclaré coupable de conspiration contre la Nation, il est guillotiné le 21 janvier 1793 à 10h00 du matin.





Louis XVIII


Né le : 17/11/1755 (versailles)
Mort le : 16/09/1824 (Paris)
Roi (France) du :
06/04/1814 au : 16/09/1824
Fils de Louis, Dauphin
et de Marie-Josephe de Saxe

D’abord comte de Provence, il prit à l’avènement de son frère Louis XVI, le titre de « Monsieur ».

Doué d’un certain bon sens, mais d’esprit étroit et pédant, il se piquait de littérature et de politique et il attaqua par des pamphlets anonymes, Turgot, Calonne et Marie-Antoinette.

Lorsque la révolution éclata, il fut compromis dans la conspiration du marquis de Pravas, un de ses agents (1790).

Le 20 juin pendant que Louis XVI fuyait à Varennes, il gagnait secrètement Bruxelles puis Coblentz, où il se mit à la tête des émigrés, comme Lieutenant Général du roi.

Après l’exécution de Louis XVI en 1793, il prit la régence au nom de son neveu qu’il déclara roi sous le nom de Louis XVII et après la mort de celui-ci, il alla tenir sa cour à Vérone.

Les succès de la république puis de Napoléon, l’obligèrent à émigrer successivement à Mittau en Russie (1798), à Varsovie puis après un second séjour à Mittau, en Angleterre où il perdit sa femme, une princesse de Savoie.

Il avait pu obtenir de Napoléon (1800), la restitution de ses droits souverains, mais détrompé lui-même avait dû repousser la proposition que celui-ci lui avait faite de renoncer au trône, moyennant compensation (1803).

La chute de l’Empire, lui permit de regagner la France et de rentrer à la suite des armées coalisées à Paris, où les intrigues de Talleyrand lui avaient préparé les voies.

Proclamé roi de France (1814), il dû pour rassurer les alliés sur la stabilité de son pouvoir et se concilier les esprits, publier la déclaration de Saint Ouen (2 mai) et octroyer la charte (04.06.1814).

Le traité de Paris qui réduisait la France aux limites de 1792, la politique réactionnaire de son favori, de Blacas, excitèrent un vif mécontentement qui contribua au succès de Napoléon à son retour de l’ile d’Elbe (1815).

Louis XVIII s’enfuit, et sous le nom de « comte de Lille », se refugia à Gand pendant les 100 jours.

Une seconde fois rétabli sur le trône par l’étranger, après Waterloo, il dut accepter les conditions humiliantes du second traité de Paris (novembre 1815).

Crimes de la terreur « blanche », avertissement de l’imprudence de la politique ultra-royaliste, le décidèrent à dissoudre la chambre (05.09.1816).

Le ministère Richelieu et le ministère Decazes semblaient diriger les affaires dans un sens libéral, tout en restant fidèles, à l’extérieur à la sainte Alliance, quand l’assassinat du duc de Berry vint permettre aux ultras d’imposer à la volonté affaiblie de Louis XVIII, le second ministère Richelieu, puis le ministère très réactionnaire de Villéle (1821) qui entreprit en 1823, l’expédition d’Espagne pour le rétablissement de Ferdinand VII, tandis que Louis XVIII, malade, dominé par Mme de Cayla, se consacrait de plus en plus aux passe-temps littéraires qui avaient toujours fait ses délices.

Il mourut 3 ans après, conscient des dangers que courait sa dynastie, mais incapable d’y porter remède.

Son frère le comte d’Artois, lui succéda sous le nom de Charles X.




Charles X


Né le : 09/10/1757 (Château de Versailles)
Mort le : 06/11/1836 (Gorizia)
Roi (France) du :
16/09/1824 au : 02/08/1830
Fils de Louis, Dauphin
et de Marie-Josephe de Saxe




Louis-Philippe Ier


Né le : 06/10/1773 (Paris)
Mort le : 26/08/1850 (Claremont)
Roi (France) du :
07/08/1830 au : 24/02/1848
Fils de Louis-Philippe-Joseph
et de Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon

Il reçut de Mme de Genlis, à partir de 1782, une éducation encyclopédique et pratique.

En 1789, il suivit la politique révolutionnaire de son père, membre de la garde Nationale et du club des Jacobins(1790).

Maréchal de camp, puis Lieutenant général à l’armée du nord, il combattit à Valmy, à Jemmapes et à Neerwinden.

Compromis dans le complot de Dumouriez, il dut pendant que son père était arrêté à Paris, se cacher en Suisse.

Après avoir rempli un moment les fonctions de professeur au collège de Reichenau, il se rendit à Hambourg auprès de Dumouriez qui avait réveillé ses ambitions(1795), voyagea à travers l’Europe et partit pour l’Amérique.

De retour en Europe en 1800, il alla en Angleterre. A la tête d’un commandement dans les armées coalisées contre Napoléon.

Marié à Marie-Amélie, fille du roi Ferdinand, c’est de Palerme qu’il alla rejoindre à Paris Louis XVIII qui lui rendit les biens de son père(1814). Retiré en Angleterre, pendant les 100 jours, il se rendit suspect au roi qui l’y renvoya en exil jusqu’en 1817.

Rentré en France, il s’occupa de l’administration de sa fortune, sans oublier ses visées politiques.

Les avances qu’il fit au parti libéral n’empêchèrent pas Charles X de lui faire donner 17 millions sur le milliard d’indemnités des émigrés. Nommé en 1830 grâce à l’initiative de Thiers et de Laffitte, Lieutenant General du royaume, il fut proclamé roi des français le 7 aout après une révision de la carte.

D’abord secondé par des ministres libéraux, Dupont de l’Eure, Laffitte, Le Fay, il se tourna de plus en plus vers les conservateurs.

Les ministères Casimir Périer, Soult-Guizot-Broglie, Guizot-Molé.

Ces hommes marquèrent les progrès de cette évolution.

En 1840, le gouvernement de Louis-Philippe avait triomphé de l’insurrection démocratique des 5 et 6 juin 1832, de la tentative légitimiste de la duchesse de Berry en Vendée(1832), des insurrections de Lyon et de Paris(1834), de celle de Barbés et de Blanqui(1839) et des deux tentatives de Louis Bonaparte à Strasbourg(1836) et à Boulogne(1840).

Le roi lui-même avait échappé à de multiples attentats ( Fieschi, 1835 ; Alibaud et Meunier, 1836).

Mais sa politique extérieure mécontenta le pays.

Son alliance avec l’Angleterre mit obstacle à la réunion de la Belgique à la France(1831) et ralentit la conquête de l’Algérie, commencée en 1830 par Charles X.

Le souci de ses intérêts de famille l’empêcha de profiter de la quadruple alliance qu’il avait formée en 1834.

Dupé par l’Angleterre au traité de 1840, il s’humilia cependant devant elle à propos du droit de visite et l’affaire Pritchard.

Malgré la conquête de l’Algérie (1841-1848), l’irritation des français s’accrut bientôt à la suite des vains efforts de l’opposition libérale pour obtenir la révision de la charte.

Le refus de Louis-Philippe de vouloir modifier la loi électorale par l’abaissement du cens et de l’adjonction des capacités amena la révolution de février 1848, et l’abdication du roi en faveur de son petit-fils, le Comte de Paris.

Tandis que la république était proclamée à Paris, Louis-Philippe s’enfuit à Dreux, puis en Angleterre, au château de Claremont, où il mourut 2 ans plus tard.
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